Après la mise sur pied des commissions de campagne au Rdpc...: Ateba Eyene tance Jean Nkuété
Douala, 10 Septembre 2013
© IVE TSOPGUE | Ouest Littoral
Ce membre suppléant du Comité central dénonce sa désignation comme vice-président des commissions de campagne dans le département de l'océan et à Lolordof. L'écrivain refuse de cautionner les injustices créées pendant les investitures.
Les commissions départementales et communales de campagne du Rdpc en vue du double scrutin législatif et municipal du 30 septembre prochain sont connues. Le Secrétaire général du Comité central a battu le rappel des troupes, en insistant sur la participation de ceux qui ont manifesté leurs frustrations au terme des opérations d'investiture, d'aucuns ont choisi d'avaler les couleuvres en acceptant de mouiller le maillot pour ceux qui auraient manœuvré pour les écarter de la course. Mais d'autres, à l'instar d’Ateba Eyene, n'ont pas digéré l'humiliation. Ce membre suppléant du Comité central du Rdpc a été désigné d'une part, comme vice-président de la commission départementale de campagne pour l'Océan et d'autre part, vice-président de la commission communale de campagne de Lolordof. Pour l'auteur de «crimes rituels, sectes, pouvoirs drogues au Cameroun», il s'agit d'une grossière manipulation à laquelle il ne saurait souscrire.
Mise en garde
Invité dimanche dernier à l'émission Zap presse de Radio Tiémeni Siantou à Yaoundé, Ateba Eyene n'est pas passé par quatre chemins pour dénoncer les récents actes pris par Jean Nkuété «Je ne veux pas qu'on joue avec mon nom! Je vois mon nom ici comme vice-président de la commission départementale de campagne de l'Océan et vice-président de la commission communale de l'Océan. Je suis membre suppléant du comité central désigné dans l'Océan. Mais quand on allait aux investitures, il n'y avait mon nom nulle part, on est allé chercher des militants qui arrivaient ce jour-là. Les gens sont allés chier, pisser, et maintenant on trouve qu'il est normal d'inviter les autres pour aller laver leur cacas», a relevé Ateba Eyené, sans ambages.
L'écrivain annonce qu'il a saisi le Secrétaire général du Comité central pour lui signifier ce qu'il considère comme une incongruité qui vise à utiliser sa popularité pour cautionner l'imposture «Quand il fallait aller investir les amis, les copines, les voisins, on m'a exclu. Que les gens terminent la bêtise qu'ils ont commencée! Je ne veux pas cautionner les histoires des truands de notre parti. Si je mets les pieds dans ma circonscription, on va me casser les dents, parce qu'à Lolordof, il y a 18 villages qui n'ont pas de conseillers municipaux...», a martelé Ateba Eyené avant d'adresser une mise en garde à Jean Nkuété: «Monsieur le Secrétaire général, je suis étonné, est ce que je sors de la mer? Est-ce que je sors du ciel? Mon nom n'est pas un jouet; vous n'avez pas la liberté de le mettre où vous voulez, et quand vous voulez. Ou mon nom mérite d'être là et on le met chaque jour et pour toujours, ou mon nom ne mérite pas d'être là et on ne le met pas; que ce soit la dernière fois qu'on écrive mon nom dans les commissions que je ne connais pas, c'est une mise en garde à l'endroit de tout le monde et de mon parti. Voici un parti où un jour votre nom peut apparaître dans une commission, un autre jour on l'enlève, un jour on le remet sans qu'on ne sache pourquoi. J'ai comme l'impression que les gens me cherchent des problèmes. Mais je ne suis pas un lâche. On fait du chantage, du clientélisme, à tout le monde. Qui peut me faire le chantage au Rdpc?»
Le cas Aminatou Ahidjo
Malgré ses récriminations, Ateba Eyene avoue demeurer membre du Rdpc et se dit prêt à se mettre au service de son parti lorsque les conditions seront favorables. «Quand on voudra réparer, arranger et faire sérieux au Rdpc appelez-moi je vais venir, je vais donner tout ce que je peux donner en tant que militant. Mais dans ces conditions-ci où je deviens très important, très connu, ça s'appelle faire de la manipulation, on ne fait de la manipulation à celui qui enseigne la manipulation. Vous ne pouvez pas faire ça», a-t-il lancé à l'endroit de son Secrétaire général dont il dénonce par ailleurs le mauvais management autour du retour de l'adhésion de la fille de l'ancien Président Ahmadou Ahidjo au parti des flammes. «Vous vous imaginez, nous sommes au Rdpc depuis 25 ans, mais voilà une fille qui sort de l'exil, elle a pris sa carte il y a seulement 3 jours, le Secrétaire général du parti l'a déjà reçu en grande pompe. Çà peut frustrer les autres militants du parti. Il faut bien gérer cette affaire, mais les gens sont dans la logique de la bêtise permanente, ils veulent imposer cela à tout le monde. La fille d'Ahidjo, oui. Mais qu'il y ait toutes les caméras de la Crtv pour une militante qui a pris sa carte il y a 3 jours, qu'on organise des émissions, c'est du non-sérieux. Le mauvais management de cette affaire peut plutôt créer des problèmes au Rdpc. Pour preuve, pendant qu'elle prend sa carte au Rdpc, des centaines de militants d'une même circonscription à Garoua décampent», s'insurge t-il.
© IVE TSOPGUE | Ouest Littoral
Ce membre suppléant du Comité central dénonce sa désignation comme vice-président des commissions de campagne dans le département de l'océan et à Lolordof. L'écrivain refuse de cautionner les injustices créées pendant les investitures.
Les commissions départementales et communales de campagne du Rdpc en vue du double scrutin législatif et municipal du 30 septembre prochain sont connues. Le Secrétaire général du Comité central a battu le rappel des troupes, en insistant sur la participation de ceux qui ont manifesté leurs frustrations au terme des opérations d'investiture, d'aucuns ont choisi d'avaler les couleuvres en acceptant de mouiller le maillot pour ceux qui auraient manœuvré pour les écarter de la course. Mais d'autres, à l'instar d’Ateba Eyene, n'ont pas digéré l'humiliation. Ce membre suppléant du Comité central du Rdpc a été désigné d'une part, comme vice-président de la commission départementale de campagne pour l'Océan et d'autre part, vice-président de la commission communale de campagne de Lolordof. Pour l'auteur de «crimes rituels, sectes, pouvoirs drogues au Cameroun», il s'agit d'une grossière manipulation à laquelle il ne saurait souscrire.
Mise en garde
Invité dimanche dernier à l'émission Zap presse de Radio Tiémeni Siantou à Yaoundé, Ateba Eyene n'est pas passé par quatre chemins pour dénoncer les récents actes pris par Jean Nkuété «Je ne veux pas qu'on joue avec mon nom! Je vois mon nom ici comme vice-président de la commission départementale de campagne de l'Océan et vice-président de la commission communale de l'Océan. Je suis membre suppléant du comité central désigné dans l'Océan. Mais quand on allait aux investitures, il n'y avait mon nom nulle part, on est allé chercher des militants qui arrivaient ce jour-là. Les gens sont allés chier, pisser, et maintenant on trouve qu'il est normal d'inviter les autres pour aller laver leur cacas», a relevé Ateba Eyené, sans ambages.
L'écrivain annonce qu'il a saisi le Secrétaire général du Comité central pour lui signifier ce qu'il considère comme une incongruité qui vise à utiliser sa popularité pour cautionner l'imposture «Quand il fallait aller investir les amis, les copines, les voisins, on m'a exclu. Que les gens terminent la bêtise qu'ils ont commencée! Je ne veux pas cautionner les histoires des truands de notre parti. Si je mets les pieds dans ma circonscription, on va me casser les dents, parce qu'à Lolordof, il y a 18 villages qui n'ont pas de conseillers municipaux...», a martelé Ateba Eyené avant d'adresser une mise en garde à Jean Nkuété: «Monsieur le Secrétaire général, je suis étonné, est ce que je sors de la mer? Est-ce que je sors du ciel? Mon nom n'est pas un jouet; vous n'avez pas la liberté de le mettre où vous voulez, et quand vous voulez. Ou mon nom mérite d'être là et on le met chaque jour et pour toujours, ou mon nom ne mérite pas d'être là et on ne le met pas; que ce soit la dernière fois qu'on écrive mon nom dans les commissions que je ne connais pas, c'est une mise en garde à l'endroit de tout le monde et de mon parti. Voici un parti où un jour votre nom peut apparaître dans une commission, un autre jour on l'enlève, un jour on le remet sans qu'on ne sache pourquoi. J'ai comme l'impression que les gens me cherchent des problèmes. Mais je ne suis pas un lâche. On fait du chantage, du clientélisme, à tout le monde. Qui peut me faire le chantage au Rdpc?»
Le cas Aminatou Ahidjo
Malgré ses récriminations, Ateba Eyene avoue demeurer membre du Rdpc et se dit prêt à se mettre au service de son parti lorsque les conditions seront favorables. «Quand on voudra réparer, arranger et faire sérieux au Rdpc appelez-moi je vais venir, je vais donner tout ce que je peux donner en tant que militant. Mais dans ces conditions-ci où je deviens très important, très connu, ça s'appelle faire de la manipulation, on ne fait de la manipulation à celui qui enseigne la manipulation. Vous ne pouvez pas faire ça», a-t-il lancé à l'endroit de son Secrétaire général dont il dénonce par ailleurs le mauvais management autour du retour de l'adhésion de la fille de l'ancien Président Ahmadou Ahidjo au parti des flammes. «Vous vous imaginez, nous sommes au Rdpc depuis 25 ans, mais voilà une fille qui sort de l'exil, elle a pris sa carte il y a seulement 3 jours, le Secrétaire général du parti l'a déjà reçu en grande pompe. Çà peut frustrer les autres militants du parti. Il faut bien gérer cette affaire, mais les gens sont dans la logique de la bêtise permanente, ils veulent imposer cela à tout le monde. La fille d'Ahidjo, oui. Mais qu'il y ait toutes les caméras de la Crtv pour une militante qui a pris sa carte il y a 3 jours, qu'on organise des émissions, c'est du non-sérieux. Le mauvais management de cette affaire peut plutôt créer des problèmes au Rdpc. Pour preuve, pendant qu'elle prend sa carte au Rdpc, des centaines de militants d'une même circonscription à Garoua décampent», s'insurge t-il.