APPEL URGENT SUR DES PEINES D’EMPRISONNEMENT POUR QUATRE (04) ETUDIANTS DE L’UNIVERSITE DE BUEA. :: CAMEROON

Buea:Camer.beDouala, le 30 Août 2013 : Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) a été informé de sources digne de foi des peines d’emprisonnement pour quatre (04) étudiants interpellés et incarcérés depuis plusieurs mois à la suite d’un nième mouvement d’humeur violent qui avait fait d’importants dégâts matériels sur le 

campus
 de l’Université de Buea dans la localité du Sud-Ouest (Cameroun).

 

Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) rappelle son communiqué du 23 Mai 2013, d’où les Etudiants Camerounais se plaignaient du fait que le « Président de la République M. Paul Biya exporte de l’argent du contribuable Camerounais pour alimenter ses comptes bancaires ouvert en Suisse et en France, tout en essayant de distraire l’opinion concernant la situation des Etudiants qui subsistent et survivent dans la marginalité, la misère matériel et l’extrême précarité ».

Pourtant nul n’ignore la manière donc les Etablissements scolaire et Universitaire sont mal équipés au Cameroun.

En ce jour 29 Août 2013 quatre d’entre eux ont écopé des peines d’emprisonnent par le Tribunal de Première Instance de Buea il s’agit de :

M. Remy Sigela Tita co président du conseil de l’UBSU (University of Buea Students’ Union) a été frappé de la plus lourde sentence qui est de 1 an d’emprisonnement assorti d’une amende de 50 millions de francs CFA.

M. Banbela N. Obase secrétaire financier de l’UBSU, M. Mundi Herman et M. Ehabe Alfred Nname s’en sont tirés avec une sentence de 09 mois de sursis avec une amende de 500.000 frs chacun.

Par contre, 12 autres s’en sont tirés avec plus de chance, le tribunal les ayants acquittés, selon nos sources, au terme de l’audience qui a durée plusieurs heures à hui – clos pour des raisons de sécurité.

Les sources crédibles raporteront que la sentence rendue par le Tribunal qui étais conduit par le Juge Beatrice Ntuba les rendant coupable de « destruction des biens et propriétés de l’Université de Buea évalué à une valeur de 800 millions de francs Cfa ».

Cependant, l’avocat annoncera leur intention à interjeter appel contre cette décision de justice. Par contre, l’UBSU (University of Buea Students’ Union) n’a pas attendu pour faire savoir son indignation face à cette décision qu’elle qualifie d’injuste brandissant l’innocence de leurs camarades.

Sans toute fois oubliée les 30 autres étudiants encore en attente de jugement seront fixés sur leur sort cette semaine.

Dans un communiqué rendu public à la suite de ce verdict, la cellule de communication de l’UBSU annoncera d’ailleurs que ce mouvement ne restera pas les bras croisés invitant les étudiants membres et sympathisants à se préparer : «Puisque l’administration de l’Université de Buea a décidé de poursuivre dans ce sens, alors nous déclarons la guerre à l’université de Buea… la paix deviendra l’inconnu de l’Université de Buea… les réactions seront spontanées et se poursuivront générations après générations… ».

En conséquent,

Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC) :

* Rappelle au Gouvernement Camerounaises selon l’article 25 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples qui stipule : « Les Etats parties à la présente Charte ont le devoir de promouvoir et d’assurer , par l’enseignement, l’éducation et la diffusion, le respect des droits et des libertés contenus dans la présente Charte, et de prendre des mesures en vue de veiller à ce que ces libertés et droits soient compris de même que les obligations et devoirs correspondants » ;

* De prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité physique et psychologique de tous ces étudiants.

Enfin,

* Demande la libération sans condition des étudiants ;

* Dénonce avec fermeté toutes les méthodes d’intimidations à l’égard de ces étudiants ;

* Condamne avec fermeté cette décision rendue par le Tribunal de Première Instance de Buea

A la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) et Au Conseil des Droits de L’Homme des Nations Unies (ONU) :

* D’exiger du Gouvernement Camerounais le Respect et l’application des traités, conventions et autres instruments de Droits Humains pour lui ratifiés

* De demander aux autorités Camerounaises de se conformer à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, aux dispositions relatives aux accords, traités et autres instruments internationaux, notamment la Déclaration des Droits des Défenseurs des Droits de l’Homme de Grand Baie et de Kigali.

Pour toutes actions urgentes, Veuillez contacter :

Premier Ministre : Philémon YANG :
Tél. : (+237) 22 23 92 54 / 22 23 57 60 / 22 23 57 50 / 22 21 00 42
Fax : (+237) 22 23 57 65

Ministre Délégué à la Présidence de la République, chargé de la Défense : Edgar Alain MEBE NGO’O
Tél. : + 237 22 22 15 24.
Fax + 237 22 23 59 71

Vice-premier Ministre, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Laurent ESSO
Tél. : (+237) 22 23 55 56
Fax : (+237) 22 23 55 59

 

 

Secrétaire Général de la Présidence de la République : Ferdinand NGOH NGOH
Tél. (+237) 22 20 04 55.
Fax : (+237) 22 22 08 70

 

Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation : SADI René Emmanuel
Tél. : (+237) 22 23 10 56
Fax : (+237) 22 22 63 32

 

Délégué Général à la Sûreté Nationale : Martin MBARGA NGUELE
Tél. : (+237) 22 20 30 93 / 22 20 22 80
Fax : (+237) 22 21 00 69

 

© Correspondance : REDHAC

 



31/08/2013
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