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Bikoko - Voiture cassee
Photo: © L.E./Cameroon-Info.Net

Le leader de la plateforme des Organisations Non Gouvernementale appelée Dynamique Citoyenne, après sa conférence de presse donnée dimanche 09 décembre 2012, s’est réveillé dans la panique ce matin.

La voiture tout terrain de marque Toyota appartenant à l’ONG a été attaquée dans la nuit par des inconnus. Les assaillants munis de bidons d’essence ont voulu mettre le feu après avoir brisé les vitres vers 19 heures, mais le gardien de nuit alerté n’a pas permis aux pyromanes de boucler leur diabolique opération.

Saisis de panique devant la détermination de l’agent de sécurité, les malfaiteurs ont pris la poudre d’escampette abandonnant leur matériel de guerre au bureau de Bikoko sis à Emombo.

Cet assaut fait suite aux déclarations du responsable, tenus sur la fortune du président de la République du Cameroun. Jean Marc Bikoko a demandé ouvertement à Paul Biya de déclarer ses biens. Cette attitude n’a pas plu à certains proches du pouvoir qui, d’après des témoignages, veulent se positionner sur le plan politique.

Après les raids que Franck Emmanuel Biya vient d’essuyer par rapport à une affaire de milliards, la famille présidentielle traverse une zone de turbulences. Des médias se sont constitués en commando pour briser le moral aux Biya, qui ne demandent pas mieux que vivre dans la tranquillité. Paul Biya a toujours fait l’objet d’attaques personnelles qui visent davantage à ternir son image à l’intérieur comme à l’extérieur du Cameroun.

Le dirigeant de Dynamique Citoyenne affirme que la lutte va s’accentuer autour des valeurs républicaines. Dans une de ses prestigieuses interventions, le chef de l’Etat camerounais a prêché la République exemplaire. Des voix s’élèvent actuellement pour dire que l’exemple devrait venir de lui.

Bikoko a toujours été au centre de la controverse. On se souvient que quand il enseignait à Mbalmayo au collège Noa, les dirigeants de l’établissement lui avaient balancé une volée de bois vert parce que les élèves, émerveillés par ses enseignements, l’ont laissé prolonger le cours d’histoire et géographie. Plus tard des langues ont dit que le professeur fabriquait des révolutionnaires.

Son passage au sein de l’Union des Populations du Cameroun(UPC), a été marqué par des arrestations et des tabassages en règle. Ces traitements inhumains n’ont pas refroidi les ardeurs de ce combattant de la première heure. L’homme ne craint pas pour sa vie, nonobstant ce qui est arrivé.