Apparition du Fils de l’homme: Un phénomène connu dans l’Eglise
DOUALA - 21 MARS 2014
© Jean François CHANNON | Le Messager
L’Eglise catholique a déjà vécu ce genre de situation. Même si le temps du discernement est souvent long.
L’apparition de Jésus-Christ se trouve fondamentalement dans la Bible. Notamment dans le Nouveau Testament. Il faut commencer par se rappeler de Marie Madeleine qui fut la première à voir le Christ ressuscité. L’ancienne prostituée saisie par la lumière du Christ ne l’avait pas reconnue. Lorsque le cœur encore meurtri par la Passion de Jésus, mais davantage motivée par les paroles de son sauveur qui disait pourvoir revenir à la vie trois jours après sa mort, Marie Madeleine s’était rendue sur le tombeau. Et subitement, le ressuscité était là, devant elle, avec ses marques de clous et son côté transpercé.
Mais ce que les théologiens catholiques appellent «la piété chrétienne» annonce que le Christ aurait réservé sa première apparition à Marie. Plus proche de nous, rarement on évoque les apparitions physiques de Jésus Christ.
En Afrique notamment, les historiens des religions révèlent une apparition du Christ, sous la forme de lueur, à un jeune homme en Ouganda. Une sainte africaine, la congolaise Annuarite, qui fut assassinée par la général Ngalo lors des guerres de l’indépendance de l’ex-Zaïre, et qui fut béatifiée à Kinshasa en 1985 par Jean Paul II, aurait vu une lumière éblouissante avec la voix du Seigneur Jésus lui demandant d’entrer dans sa gloire. Au Cameroun, l’Eglise rapporte l’histoire du jeune Naoussi qui fut martyrisé par un colon blanc à cause de sa foi manifeste en Jésus. Tabassé à mort, le jeune qui avait toute sa confiance au fils de Dieu, se leva brusquement alors qu’il était agonisant, appelé par une voix lumineuse que les témoins identifièrent à celle de Jésus.
Ce qu’on dit être arrivé à Minkan dans la banlieue sud de Yaoundé reste à passer au discernement de l’Eglise. Pour l’instant, et c’est généralement ce qui se passe au sein de l’Eglise catholique, ceux ou celles qui ont vécu cette situation doivent subir des examens médicaux pour que l’on puisse s’assurer de leur santé mentale et psychique. Comme ce fut le cas avec ce qui s’est passé à Nsimalen en 1986 avec l’annonce de l’apparition de la Vierge Marie, l’Eglise recommande la prudence.
Jean François CHANNON
© Jean François CHANNON | Le Messager
L’Eglise catholique a déjà vécu ce genre de situation. Même si le temps du discernement est souvent long.
L’apparition de Jésus-Christ se trouve fondamentalement dans la Bible. Notamment dans le Nouveau Testament. Il faut commencer par se rappeler de Marie Madeleine qui fut la première à voir le Christ ressuscité. L’ancienne prostituée saisie par la lumière du Christ ne l’avait pas reconnue. Lorsque le cœur encore meurtri par la Passion de Jésus, mais davantage motivée par les paroles de son sauveur qui disait pourvoir revenir à la vie trois jours après sa mort, Marie Madeleine s’était rendue sur le tombeau. Et subitement, le ressuscité était là, devant elle, avec ses marques de clous et son côté transpercé.
Mais ce que les théologiens catholiques appellent «la piété chrétienne» annonce que le Christ aurait réservé sa première apparition à Marie. Plus proche de nous, rarement on évoque les apparitions physiques de Jésus Christ.
En Afrique notamment, les historiens des religions révèlent une apparition du Christ, sous la forme de lueur, à un jeune homme en Ouganda. Une sainte africaine, la congolaise Annuarite, qui fut assassinée par la général Ngalo lors des guerres de l’indépendance de l’ex-Zaïre, et qui fut béatifiée à Kinshasa en 1985 par Jean Paul II, aurait vu une lumière éblouissante avec la voix du Seigneur Jésus lui demandant d’entrer dans sa gloire. Au Cameroun, l’Eglise rapporte l’histoire du jeune Naoussi qui fut martyrisé par un colon blanc à cause de sa foi manifeste en Jésus. Tabassé à mort, le jeune qui avait toute sa confiance au fils de Dieu, se leva brusquement alors qu’il était agonisant, appelé par une voix lumineuse que les témoins identifièrent à celle de Jésus.
Ce qu’on dit être arrivé à Minkan dans la banlieue sud de Yaoundé reste à passer au discernement de l’Eglise. Pour l’instant, et c’est généralement ce qui se passe au sein de l’Eglise catholique, ceux ou celles qui ont vécu cette situation doivent subir des examens médicaux pour que l’on puisse s’assurer de leur santé mentale et psychique. Comme ce fut le cas avec ce qui s’est passé à Nsimalen en 1986 avec l’annonce de l’apparition de la Vierge Marie, l’Eglise recommande la prudence.
Jean François CHANNON