Anniversaire: Flop total pour la commémoration des 60 ans de Milla
YAOUNDÉ - 02 Juillet 2012
© Jean Robert Fouda | La Météo
L'évènement annoncé à grand renfort de publicité a été boudé par le public. Les stars de renommée mondiale annoncées ont décliné l'offre.
Des gradins vides. Aucune star de renommée mondiale présente sur la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, des impresarios au niveau de langue approximatif et ayant très peu de repères ou de connaissances footballistiques, des médias non sensibilisés et montrant peu d'intérêt pour un évènement qui aurait fait la Une de tous les organes de presse sous d'autres cieux, le match d'adieux de Roger Mille organisé à l'occasion de la célébration de ses 60 ans, a connu un flop total.
Les organisateurs d'un tel évènement chaotique ont auparavant voulu appâter le public en annonçant la présence de la super star mondiale du Fc Barcelone, l'Argentin Lionel Messi, accompagné par !e goléador camerounais Samuel Eto'o Fils. Au final, qu'est-ce qui a été servi aux quelques dizaines de spectateurs qui ont néanmoins effectué le déplacement alors que l'entrée du stade était libre et gratuite? Des joueurs peu connus de la scène nationale et internationale, à l'instar des Camerounais Joël Afaka, Ernest Ebongue, Abanda: des anciens joueurs sénégalais Omar Dieng et Thiemo Youm....
Il faut le dire, cette fois, Roger Milla n'a pas fait rêver ses fans. Certes il s'agissait d'un match de gala, et donc sans véritable enjeu sportif, mais, la prestation des acteurs sur le terrain a été des plus nulles. A 60 ans atteints depuis le 20 mai, l'ex-attaquant vedette des Lions indomptables du Cameroun très engagé ces derniers temps dans un combat pour le redressement du football national dont il dénonce la gestion jugée chaotique par des "aventuriers", se retire définitivement des stades par la petite porte. Un évènement improvisé et bâclé sur tous les plans.
En voulant imiter les exemples de Pelé au Brésil ou de l'Allemand Beckenbauer, le vieux renard qu'il fut dans les surfaces de réparation a manqué d'efficacité. Au Panthéon des immortels depuis fort longtemps, il revendique néanmoins, non sans modestie «une petite pierre dans l'édifice» de la construction nationale. «J'ai fait ce que j'avais à faire. Je pense maintenant que le reste, c'est le Cameroun tout entier qui doit faire que notre football retrouve son rang, parce que quand vous vous rendez compte que le chef de l'Etat me demande le rang qu'on occupe, c'est malheureux. Alors qu'il a mis les moyens pour qu'on soit toujours au sommet».
Grâce à lui, le Cameroun devint la première nation africaine à atteindre les quarts de finale du Mondial en 1990 en Italie. Ce qui amena la Fédération internationale de football association (Fifa) à octroyer une troisième place à l'Afrique pour sa participation à ce grand rendez-vous sportif. Le vieil attaquant venait pourtant de mettre un terme par un jubilé à sa carrière internationale deux ans auparavant.
De nouveau sollicité pour l'édition de 1994 aux Etats-Unis, il réalise le record du premier Africain à disputer trois phases finales du Mondial, puis celui du plus vieux joueur de champ doublé avec un autre relatif au plus vieux buteur de l'histoire de cette compétition.
Le 03 juillet, le double Ballon d'or africain (1976 et 1990), aussi, entre autres, meilleur joueur africain des 50 ans dernières années par la Confédération africaine de football (Caf en 2007) et footballeur africain du siècle par le magazine sportif français L'Equipe (en 2001) se rendra dans son village natal à japoma, près de Douala, pour la pose de la première pierre d'un grand complexe sportif en son honneur.
© Jean Robert Fouda | La Météo
L'évènement annoncé à grand renfort de publicité a été boudé par le public. Les stars de renommée mondiale annoncées ont décliné l'offre.
Des gradins vides. Aucune star de renommée mondiale présente sur la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, des impresarios au niveau de langue approximatif et ayant très peu de repères ou de connaissances footballistiques, des médias non sensibilisés et montrant peu d'intérêt pour un évènement qui aurait fait la Une de tous les organes de presse sous d'autres cieux, le match d'adieux de Roger Mille organisé à l'occasion de la célébration de ses 60 ans, a connu un flop total.
Les organisateurs d'un tel évènement chaotique ont auparavant voulu appâter le public en annonçant la présence de la super star mondiale du Fc Barcelone, l'Argentin Lionel Messi, accompagné par !e goléador camerounais Samuel Eto'o Fils. Au final, qu'est-ce qui a été servi aux quelques dizaines de spectateurs qui ont néanmoins effectué le déplacement alors que l'entrée du stade était libre et gratuite? Des joueurs peu connus de la scène nationale et internationale, à l'instar des Camerounais Joël Afaka, Ernest Ebongue, Abanda: des anciens joueurs sénégalais Omar Dieng et Thiemo Youm....
Il faut le dire, cette fois, Roger Milla n'a pas fait rêver ses fans. Certes il s'agissait d'un match de gala, et donc sans véritable enjeu sportif, mais, la prestation des acteurs sur le terrain a été des plus nulles. A 60 ans atteints depuis le 20 mai, l'ex-attaquant vedette des Lions indomptables du Cameroun très engagé ces derniers temps dans un combat pour le redressement du football national dont il dénonce la gestion jugée chaotique par des "aventuriers", se retire définitivement des stades par la petite porte. Un évènement improvisé et bâclé sur tous les plans.
En voulant imiter les exemples de Pelé au Brésil ou de l'Allemand Beckenbauer, le vieux renard qu'il fut dans les surfaces de réparation a manqué d'efficacité. Au Panthéon des immortels depuis fort longtemps, il revendique néanmoins, non sans modestie «une petite pierre dans l'édifice» de la construction nationale. «J'ai fait ce que j'avais à faire. Je pense maintenant que le reste, c'est le Cameroun tout entier qui doit faire que notre football retrouve son rang, parce que quand vous vous rendez compte que le chef de l'Etat me demande le rang qu'on occupe, c'est malheureux. Alors qu'il a mis les moyens pour qu'on soit toujours au sommet».
Grâce à lui, le Cameroun devint la première nation africaine à atteindre les quarts de finale du Mondial en 1990 en Italie. Ce qui amena la Fédération internationale de football association (Fifa) à octroyer une troisième place à l'Afrique pour sa participation à ce grand rendez-vous sportif. Le vieil attaquant venait pourtant de mettre un terme par un jubilé à sa carrière internationale deux ans auparavant.
De nouveau sollicité pour l'édition de 1994 aux Etats-Unis, il réalise le record du premier Africain à disputer trois phases finales du Mondial, puis celui du plus vieux joueur de champ doublé avec un autre relatif au plus vieux buteur de l'histoire de cette compétition.
Le 03 juillet, le double Ballon d'or africain (1976 et 1990), aussi, entre autres, meilleur joueur africain des 50 ans dernières années par la Confédération africaine de football (Caf en 2007) et footballeur africain du siècle par le magazine sportif français L'Equipe (en 2001) se rendra dans son village natal à japoma, près de Douala, pour la pose de la première pierre d'un grand complexe sportif en son honneur.