Agitation en Suisse: Des ministres de Biya envoient 11 vandales à Genève
Yaoundé, 21 Janvier 2013
© André Michel Bayiha | La Nouvelle
Le CODE serait-il le dernier rempart de ceux qui veulent déloger de manière anti démocratique Paul Biya d'Etoudi? Question brûlante au moment où des proches du chef de l'Etat financent le grossissement des effectifs de ce mouvement activiste.
S'il est une chose qui fait parler d'elle et dont le bruit voudrait s'élever au-dessus de tous les autres depuis plus de 3 ans, c'est la montée au créneau du mouvement activiste sous l'appellation Le Code (Collectif des organisations démocratiques et patriotiques des Camerounais de la diaspora). Cependant, pour la majorité des Camerounais à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, l'origine, la nature et les ambitions de ces compatriotes d'un autre genre ne sont pas bien connues. C'est peut-être la raison pour laquelle, ils ne semblent pas prêter flanc à ces agitations qui sont pourtant dressées contre leur président.
Qui sont-Ils?
Les 2 activistes les plus connus jusqu'ici sont Brice Nitcheu et Moïse Essoh dont les actes sont continuellement relayés sur la toile comme ceux des porte-étendards d'une organisation non seulement difficile à définir, mais dont la localisation est des plus inexistantes. Organisation terroriste? Nébuleuse de la même nature que les Boko Haram ou l'Acgmi au Maghreb? On n'en sait que dalle. Tout ce que l'on semble comprendre jusqu'ici c'est que depuis l'exil savamment préparé de Bertrand Teyou, le mouvement a gagné en arme de destruction de l'image du pays de Paul Biya. En effet, Bertrand Teyou a écrit à un moment donné, un livre dans lequel l'essentiel de son propos reposait sur la diffamation de la première Dame, Chantal Biya. Selon une source digne de foi, c'était le début d'une stratégie qui devait le conduire à une demande d'asile, sachant bien au départ qu'il a provoqué la foudre. Une stratégie bien mitonnée qui, selon une source digne d'intérêt, finalement aura pour but de retrouver ses «frères» activistes en Europe. Info ou Intox? Rien n'est moins sûr. Toujours est-il que quelques temps après, on commence à apercevoir parmi les manifestants du Code, Bertrand Teyou, et même ses écrits sur internet en disent long sur la haine qu'il voue au couple présidentiel.
Tout comme dans les rangs du Code, les policiers camerounais ont pu souvent reconnaître leur ancien collègue Christophe Junior Zogo, parti du corps de la police, non sans avoir obtenu tous les diplômes de la corruption, avec une distinction de meilleur commissaire rançonneur des candidats à la police. Au-delà de ces quelques noms plus ou moins connus, il est important de signaler que le travail de ces Camerounais au quotidien n'est pas identifiable. On a l'impression que ses membres sont des sans emplois, oisifs et en mal de vivre. Dans la vidéo qu'ils balancent sur le net où on peut apercevoir 3 manifestants dont un porte l'effigie de Vanessa Tchatchou, un autre celle de Enoh Meyomesse et un autre un cercueil symbole des morts des émeutes de février 2008, on se rend compte tout de suite que la manifestation se déroule à une heure où le travail bat son plein dans la ville de Genève. On peut donc en toute logique penser que ces activistes sont des désœuvrés qui ont trouvé une nouvelle occupation, celle d'aller manifester contre Paul Biya et justifier leur vrai-faux statut d'exilés politiques.
Au cœur des manœuvres
Une source digne de foi indique depuis le début de la semaine dernière que 11 vandales se sont envolés du Cameroun le 10 janvier 2013 à destination de Genève. Selon certaines indiscrétions, ce départ n'a pas du tout échappé à la vigilance des services spéciaux. La même source révèle que des proches collaborateurs du chef seraient les financiers occultes de Ces départs qui, sans nul doute, avaient pour but d'aller soutenir le mouvement d'humeur contre Paul Biya devant l'hôtel Intercontinental. Mais ceux qui sont bien informés savent désormais que le ver est dans le fruit. Avec leur bras armé qui est aujourd'hui Le Code, ils opèrent donc maladroitement dans un processus dont l'anachronisme n'est plus à démontrer. Ils n'ont pas une très bonne idée du Cameroun ou c'est tout simplement de la mauvaise foi manifeste, «car il ne faudrait pas oublier que même à l'Etranger, l'ancien régime du Cameroun, à la place de celui de Paul Biya, mettrait tout en œuvre pour la traque des subversifs»; comme le soulignait récemment un auditeur dans un débat dans les ondes d'une radio de la place. Au moins peuvent-ils reconnaître qu'ils disposent d'une liberté d'expression qui a débordé totalement les limites de l'acceptable et du respect mutuel. Qu'y a-t-il donc de scandaleux dans le séjour privé d'un président de la République?
© André Michel Bayiha | La Nouvelle
Le CODE serait-il le dernier rempart de ceux qui veulent déloger de manière anti démocratique Paul Biya d'Etoudi? Question brûlante au moment où des proches du chef de l'Etat financent le grossissement des effectifs de ce mouvement activiste.
S'il est une chose qui fait parler d'elle et dont le bruit voudrait s'élever au-dessus de tous les autres depuis plus de 3 ans, c'est la montée au créneau du mouvement activiste sous l'appellation Le Code (Collectif des organisations démocratiques et patriotiques des Camerounais de la diaspora). Cependant, pour la majorité des Camerounais à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, l'origine, la nature et les ambitions de ces compatriotes d'un autre genre ne sont pas bien connues. C'est peut-être la raison pour laquelle, ils ne semblent pas prêter flanc à ces agitations qui sont pourtant dressées contre leur président.
Qui sont-Ils?
Les 2 activistes les plus connus jusqu'ici sont Brice Nitcheu et Moïse Essoh dont les actes sont continuellement relayés sur la toile comme ceux des porte-étendards d'une organisation non seulement difficile à définir, mais dont la localisation est des plus inexistantes. Organisation terroriste? Nébuleuse de la même nature que les Boko Haram ou l'Acgmi au Maghreb? On n'en sait que dalle. Tout ce que l'on semble comprendre jusqu'ici c'est que depuis l'exil savamment préparé de Bertrand Teyou, le mouvement a gagné en arme de destruction de l'image du pays de Paul Biya. En effet, Bertrand Teyou a écrit à un moment donné, un livre dans lequel l'essentiel de son propos reposait sur la diffamation de la première Dame, Chantal Biya. Selon une source digne de foi, c'était le début d'une stratégie qui devait le conduire à une demande d'asile, sachant bien au départ qu'il a provoqué la foudre. Une stratégie bien mitonnée qui, selon une source digne d'intérêt, finalement aura pour but de retrouver ses «frères» activistes en Europe. Info ou Intox? Rien n'est moins sûr. Toujours est-il que quelques temps après, on commence à apercevoir parmi les manifestants du Code, Bertrand Teyou, et même ses écrits sur internet en disent long sur la haine qu'il voue au couple présidentiel.
Tout comme dans les rangs du Code, les policiers camerounais ont pu souvent reconnaître leur ancien collègue Christophe Junior Zogo, parti du corps de la police, non sans avoir obtenu tous les diplômes de la corruption, avec une distinction de meilleur commissaire rançonneur des candidats à la police. Au-delà de ces quelques noms plus ou moins connus, il est important de signaler que le travail de ces Camerounais au quotidien n'est pas identifiable. On a l'impression que ses membres sont des sans emplois, oisifs et en mal de vivre. Dans la vidéo qu'ils balancent sur le net où on peut apercevoir 3 manifestants dont un porte l'effigie de Vanessa Tchatchou, un autre celle de Enoh Meyomesse et un autre un cercueil symbole des morts des émeutes de février 2008, on se rend compte tout de suite que la manifestation se déroule à une heure où le travail bat son plein dans la ville de Genève. On peut donc en toute logique penser que ces activistes sont des désœuvrés qui ont trouvé une nouvelle occupation, celle d'aller manifester contre Paul Biya et justifier leur vrai-faux statut d'exilés politiques.
Au cœur des manœuvres
Une source digne de foi indique depuis le début de la semaine dernière que 11 vandales se sont envolés du Cameroun le 10 janvier 2013 à destination de Genève. Selon certaines indiscrétions, ce départ n'a pas du tout échappé à la vigilance des services spéciaux. La même source révèle que des proches collaborateurs du chef seraient les financiers occultes de Ces départs qui, sans nul doute, avaient pour but d'aller soutenir le mouvement d'humeur contre Paul Biya devant l'hôtel Intercontinental. Mais ceux qui sont bien informés savent désormais que le ver est dans le fruit. Avec leur bras armé qui est aujourd'hui Le Code, ils opèrent donc maladroitement dans un processus dont l'anachronisme n'est plus à démontrer. Ils n'ont pas une très bonne idée du Cameroun ou c'est tout simplement de la mauvaise foi manifeste, «car il ne faudrait pas oublier que même à l'Etranger, l'ancien régime du Cameroun, à la place de celui de Paul Biya, mettrait tout en œuvre pour la traque des subversifs»; comme le soulignait récemment un auditeur dans un débat dans les ondes d'une radio de la place. Au moins peuvent-ils reconnaître qu'ils disposent d'une liberté d'expression qui a débordé totalement les limites de l'acceptable et du respect mutuel. Qu'y a-t-il donc de scandaleux dans le séjour privé d'un président de la République?