Afrique/CAF: 7e mandat de suite pour Issa Hayatou
Issa
Hayatou a été réélu dimanche par acclamation à la tête de la
Confédération africaine de football (CAF) lors de la 35e Assemblée
générale ordinaire de l’instance africaine à Marrakech,25 ans jours pour
jour après son accession au pouvoir. Un anniversaire et un plébiscite
pour le dirigeant camerounais visiblement ému.
Salué, honoré, notamment par le président de la Fifa Sepp Blatter, Issa
Hayatou a souligné les progrès de la CAF durant ses années de
présidence. « Que me manque-t-il pour être heureux ? s’est-il interrogé.
Qu’une de nos équipes remporte la Coupe du monde. Il ne me reste plus
beaucoup de temps. Ce sera en 2014, car en 2018 je ne serai plus
président ».
Opposition absente ou absence d’opposition
Issa Hayatou a aussi critiqué au passage ses détracteurs : « Trop jeune
avant (en 1988), trop vieux, trop autoritaire et même dictateur. Et
j’oubliais : malade ! C’est trop pour un seul homme. […] A titre
personnel, j’accepte les critiques. De toutes les façons, on ne me
demande pas mon avis. Même s’il n’est jamais agréable d’être la cible
des journalistes ou des prétendus journalistes qui ne connaissent ni la
CAF, ni son fonctionnement, ni ses règles. »
L’opposition, elle, était muette à Marrakech. Le seul rival déclaré,
l’Ivoirien Jacques Anouma, n’était pas là. Sa candidature n’avait de
toutes les façons pas été validée par la CAF, puis le Tribunal arbitral
du sport (TAS).
Même la Fédération du Liberia, qui avait saisi le TAS pour dénoncer un
changement des statuts de la CAF, a fait un demi-acte de repentance, ce
dimanche...
Voilà donc Issa Hayatou (66 ans) élu pour un septième mandat de quatre
ans, jusqu’en 2017. Le dernier, assure-t-il, dont il détaillera
prochainement les grands objectifs.
En plus de la présence du président de la FIFA, Joseph Blatter, on notait aussi celle de Michel Platini, président de l’UEFA, des membres du Comité exécutif de la CAF et de présidents des 54 associations nationales.