Afrique : Le culte de l’apparence vestimentaire chez les noirs
Chez certaines personnes, notamment nous les noirs, l’envie d’être à la mode est parfois tellement roborative qu’elle force à être ridicule sous peine de le paraître. C’est le moins qu’on puisse dire quand on observe ce fameux concept de « SAPOLOGIE » venu tout droit des berges du fleuve Congo. En effet, il s’agit d’un phénomène de culte de l’apparence qui procure à ses aficionado, l’impression d’être beau. Quitte à être la risée du public, on compile sur soi des vêtements multicolores, très souvent sans commune mesure avec la taille, mais tout juste pour se donner l’air d’être chic.
C’est sur qu’à l’aune d’un tel accoutrement, on ne risque pas de passer inaperçu : Pantalon tubulaire, cravate dépourvue de charnière, veston sans points de flexion, étiquette du prix laissée sur la manchette, on aurait du mal à croire qu’un tel habillement n’a pas été inventé par un humoriste, tellement celà frise le ridicule.
En tout cas, c’est un peu celà la piètre défroque vestimentaire du négrillon en soif de compliments : il préfère porter du GUCCI, quand bien même il boit de l’eau de pluie; il préfère porter du VUITTON, quand bien même il dort sur des cartons. Il va même jusqu’à porter des lunettes de soleil en boîte de nuit !! Certes, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais à la vue d’un agencement aussi carnavalesque, et devant cette forfanterie d’une bouffonnerie outrée, convenons-en bien on ne peut rester indifférent.
Comme le disait l’écrivain Baltasar Gracian « Il y a des gens qui n’ont que la façade. L’entrée sent le palais, et le logement la cabane ». Beaucoup de noirs pourraient se reconnaitre dans cette description. En effet, qu’il vente ou qu’il neige; et à l’église comme au deuil, vous les verrez toujours sur leur 31, ils donnent ainsi l’air d’être « propres ». Mais la réalité est toute autre, car il suffit d’aller voir les taudis qui leur servent de logements pour se rendre compte que ces gens sont d’une saleté porcine.
Sac CHANEL, Lunette VERSACE, Ceinture DOLCE GABBANA, Chaussure WESTON, le noir aime la marque, mais surtout ils aiment montrer qu’ils portent la marque. Or le plus souvent sa garde-robe n’est qu’une collection de chinoiserie, c’est à dire de la contrefaçon pure et simple commercialisée par ces vendeurs à la sauvette qui pullulent sur les marchés de Seine-Saint-Denis. Mais l’esbroufe du noir ne s’arrête pas qu’au vestimentaire. Il est prêt à s’endetter pour avoir le dernier « aye phone », il est prêt à s’affamer pour rouler dans « la dernière Clio ». En boîte de nuit il va jusqu’à payer pour s’entendre chanter son nom dans le micro.
C’est lui qui voudra également avoir la plus grande table pour livrer avec on ne sait qui, la bataille du plus grand commandeur de champagne. Tout cela alors qu’il n’a pas de travail, pas de diplôme, pas de compte d’épargne, pas d’ambition, et parfois même pas de papiers. Il vit d’arnaques et de dettes qu’il a le toupet d’appeler « bizness ». Pourtant, cet argent gaspillé dans le superficiel, aurait pu être rentable s’il avait été investi dans l’essentiel.
L’élégance dans la souffrance, la galanterie dans la misère, voilà l’image que renvoient ces complexés de noirs qui s’exhibent dans la pacotille et se pavanent dans la friperie; la réalité est que ce sont des enveloppes vides.
Tendancé !