Afrique du Sud: trois trafiquants camerounais interpellés au Cap
Yaoundé, 12 février 2013
© PATRICIA NGO NGOUEM | Correspondance
Les trois hommes ont été appréhendés le 02 février dernier en possession de pointe d'ivoire et de morceaux d'éléphant.
Trois Camerounais, agés entre 27 et 49 ans, ont été arrêtés le 02 février dernier au Cap, en Afrique du Sud, pour trafic d'ivoire, apprend-on de sources à la Laga, une Ong qui milite pour l'application de la loi faunique au Cameroun. Les trois hommes ont été appréhendés par la police sud-africaine lors d'une patrouille effectuée ce jour-là à Bantry Bay, une banlieue du Cap. Selon nos informations, c'est un simple hasard qui a conduit à l'arrestation des trois hommes. En effet, les policiers sud-africains ont déclaré que c'est par chance qu'ils sont tombés sur les trois hommes à l'air suspect, et transportant des sacs. Les officiers en patrouille se sont alors arrêtés et ont décidé de procéder à une fouille pour s'assurer qu'ils ne transportaient rien d'illégal, à leur surprise, les policiers vont découvrir une pointe entière d'éléphant et plusieurs autres morceaux de pachyderme pesant 90 kg.
Les trois trafiquants présumés devaient être traduits devant la justice sud-africaine la semaine dernière pour répondre des faits de possession d'ivoire sans autorisation. En juillet 2012, les responsables de la douane au Cap ont saisi 46 défenses d'éléphant cachées derrière des caisses de vin entreposées dans des containers de navire, en route pour Hong Kong en Chine. Deux hommes avaient été arrêtes. D'autres activités impliquant le trafic de l’ivoire en rapport avec la cité portuaire sud-africaine incluent également la saisie de pointes d'éléphant pesant 500 kg à Port Kiang, en Malaisie. Les pointes étaient cachées dans un container avec pour port d'origine le Cap. Un Chinois avait été interpellé en mars 2012 en possession d'ivoire et de pointes d'éléphant.
«Comme toute forme de trafic, nous savons que les saisies révèlent uniquement la face visible de l'iceberg comparée à l'échelle réelle du problème. Etant donné les chiffres de crimes d'ivoire liés au Cap, les mois passés, il est grand temps que nous commencions à nous inquiéter de la ville comme un point de transit pour l'ivoire illégal», a déclaré Jason Bell, le Directeur du Programme Eléphant du Fonds International pour la Protection des Animaux (IFAW). A noter cependant que la ville du Cap n'est pas le seul centre de transit pour les criminels fauniques internationaux. Selon des experts, la Guinée est une plaque tournante majeure du trafic faunique international.
En mars 2012, une opération menée a Conakry, la capitale guinéenne, a conduit à l'arrestation de sept grands trafiquants fauniques en possession de plus de 80 kg d'ivoire et 10 peaux de léopard. C'était la première fois que des trafiquants fauniques étaient arrêtes à la suite de la réplication du modèle camerounais d'application de la loi faunique dans le pays.
source: mutations
© PATRICIA NGO NGOUEM | Correspondance
Les trois hommes ont été appréhendés le 02 février dernier en possession de pointe d'ivoire et de morceaux d'éléphant.
Trois Camerounais, agés entre 27 et 49 ans, ont été arrêtés le 02 février dernier au Cap, en Afrique du Sud, pour trafic d'ivoire, apprend-on de sources à la Laga, une Ong qui milite pour l'application de la loi faunique au Cameroun. Les trois hommes ont été appréhendés par la police sud-africaine lors d'une patrouille effectuée ce jour-là à Bantry Bay, une banlieue du Cap. Selon nos informations, c'est un simple hasard qui a conduit à l'arrestation des trois hommes. En effet, les policiers sud-africains ont déclaré que c'est par chance qu'ils sont tombés sur les trois hommes à l'air suspect, et transportant des sacs. Les officiers en patrouille se sont alors arrêtés et ont décidé de procéder à une fouille pour s'assurer qu'ils ne transportaient rien d'illégal, à leur surprise, les policiers vont découvrir une pointe entière d'éléphant et plusieurs autres morceaux de pachyderme pesant 90 kg.
Les trois trafiquants présumés devaient être traduits devant la justice sud-africaine la semaine dernière pour répondre des faits de possession d'ivoire sans autorisation. En juillet 2012, les responsables de la douane au Cap ont saisi 46 défenses d'éléphant cachées derrière des caisses de vin entreposées dans des containers de navire, en route pour Hong Kong en Chine. Deux hommes avaient été arrêtes. D'autres activités impliquant le trafic de l’ivoire en rapport avec la cité portuaire sud-africaine incluent également la saisie de pointes d'éléphant pesant 500 kg à Port Kiang, en Malaisie. Les pointes étaient cachées dans un container avec pour port d'origine le Cap. Un Chinois avait été interpellé en mars 2012 en possession d'ivoire et de pointes d'éléphant.
«Comme toute forme de trafic, nous savons que les saisies révèlent uniquement la face visible de l'iceberg comparée à l'échelle réelle du problème. Etant donné les chiffres de crimes d'ivoire liés au Cap, les mois passés, il est grand temps que nous commencions à nous inquiéter de la ville comme un point de transit pour l'ivoire illégal», a déclaré Jason Bell, le Directeur du Programme Eléphant du Fonds International pour la Protection des Animaux (IFAW). A noter cependant que la ville du Cap n'est pas le seul centre de transit pour les criminels fauniques internationaux. Selon des experts, la Guinée est une plaque tournante majeure du trafic faunique international.
En mars 2012, une opération menée a Conakry, la capitale guinéenne, a conduit à l'arrestation de sept grands trafiquants fauniques en possession de plus de 80 kg d'ivoire et 10 peaux de léopard. C'était la première fois que des trafiquants fauniques étaient arrêtes à la suite de la réplication du modèle camerounais d'application de la loi faunique dans le pays.
source: mutations