Afrique centrale: Les socio-démocrates forment leur front à Yaoundé
Ils étaient une dizaine de formations politiques de la sous-région à signer la Déclaration de Yaoundé. Pour former désormais un front commun face aux dictatures.Coordonnés par le Social democratic front (Sdf) du Cameroun, les responsables de dix formations politiques de la Ceac ont convenu dans la Déclaration dite de Yaoundé, à l’issue d’une réunion dans la capitale politique camerounaise le 28 novembre 2012, « de mettre en place un cadre de concertation permanent dans le but de conjuguer leurs efforts pour promouvoir les changements politiques dans (leurs) pays, afin d’installer durablement les valeurs de la sociale démocratie, le respect des droits humains et favoriser l’émergence d’une culture de la bonne gouvernance pour finalement ancrer la sous région dans le concert des nations démocratiques et prospères ».
Prenaient part à cette réunion, Filomeno Viera Lopes du Bloco
democratico d’Angola, William Munyembabazi du Conseil national pour la
défense et la démocratie du Burundi , Wenceslas Mansogo de
Convergencia para la democatie social de Guinée équatoriale, Martin
Ziguelé du Mouvement pour la libération du peuple centrafricain,
Bonaventure Mbaya de la Convergence citoyenne du Congo Brazzaville,
Kabukanyi Jean Marie Vianey de l’Union pour la démocratie et le progrès
de la République démocratique du Congo, Djimet Clément du parti
démocratique du peuple tchadien, Vicento Pinto de Andrade du parti des
socio démocrates d’Angola, Joshua Osih du Social democratic front du
Cameroun.
Ils motivent ce regroupement par, entre autres raisons, l’absence
d’environnement démocratique dans la sous-région Afrique centrale,
l’impératif de mettre sur pied avec urgence des processus électoraux
pouvant permettre aux peuples d’Afrique centrale de choisir librement
leurs dirigeants, les difficultés économiques et sociales criardes dans
la sous-région qui découlent de la mal gouvernance des Etats, les
difficultés économiques et sociales qui contrastent avec l’immense
potentiel des richesses économiques et humaines disponibles, l’immense
aide au développement que les partenaires au développement mettent à la
disposition des Etats mais qui ne profite point au petit peuple…Ils
constatent que la sous-région Afrique centrale est l’une des plus riches
du monde. Mais que malheureusement, ce sont ses richesses qui font
d’elle la plus convoitée des grandes puissances de tous bords qui n’ont
aucun intérêt que des régimes démocratiques et patriotes s’y émergent,
au risque de mettre en péril leurs immenses intérêts.
L’autre objectif recherché par ce regroupement, selon un participant,
est que des formations politiques d’idéologie rapprochée de cette aire
géographique parlent désormais d’une même voix à l’internationale,
mettent ensemble leurs forces stratégiques pour tenter de briser le
signe indien. La suite, on verra.