Afrique: Calixte Beyala victime de sa propre turpitude
Afrique: Calixte Beyala victime de sa propre turpitude
Il est vraiment infâme de voir avec quelle légèreté Calixthe Beyala s’insurge contre les puissances étrangères qui, par probité morale, ont jeté – du discrédit – à raison, sur l’élection présidentielle ivoirienne. Reconnaissons sans frémir que la position des pays occidentaux par rapport à l’issue du scrutin du 28 Novembre dernier, résulte de plusieurs entrefaites majeures qu’aucun homme sain d’esprit ne niera. Plusieurs préalables ont été posés avant les élections par les deux parties en lice. On peut donc dire de manière succinct que l’élection s’est déroulée de manière démocratique, même si on n’en dira pas autant en ce qui concerne sa transparence ; et qu’il aurait été juste pour le candidat LMP de se plier aux verdicts des urnes.
À La place d’Obama, de Sarkozy, qu’aurions nous fait ? Aurions-nous validé ces élections d’une manière implicite ? Il est très facile de s’asseoir sur son balcon et se voir passer en route ou même de jeter l’anathème sur les autres. Nous les Africains réagissons la plupart du temps par pure émotion réactive au détriment de la raison. Je reconnais que les propos ou la tenue du Président Français par rapport à l’élection ivoirienne reste insidieux dans la mesure où ce dernier s’est positionné en donneur de leçon depuis un Pays étranger qui est l’inde, où il effectuait une visite d’état ; question de montrer au monde comment la France à la mainmise sur l’Afrique. Nicolas Sarkozy devra désormais savoir et comprendre que le temps du paternalisme est terminé. Nicolas Sarkozy, par sa posture hégémonique, vient de redorer le blason d’un Gbagbo affaibli par plusieurs forfaitures politiques. Déjà en 2002, cette même communauté internationale qui curieusement ne se constitue que de quelques Pays industrialisés donc la France, se rangeait déjà du côté des rebelles dirigés par l’ex premier ministre Soro.
Laurent Gbagbo, avait alors, cédé aux pressions internationales en signant les accords frauduleux de Marcoussis, de Ouagadougou et de prétoria qui validaient d’une manière ou d’une autre, la démarche des putschistes ; une grande première dans le monde !. Notons aussi que Laurent Gbagbo est un homme qui a souffert de plusieurs injustices — qui a subi plusieurs humiliations de la part de ceux-là qui lui en veulent aujourd’hui d’avoir fait un hold up sur l’élection présidentielle. On peut donc conclure au vu de ces quelques lignes que Ouattara et ses alliés occidentaux sont victimes de l’effet de causalité – de l’effet de la karma ; c’est la loi de la conservation de la matière qui s’applique sur le cas de la côte d’ivoire ; au fait ! Rien n’est gagné, rien n’est perdu, tout s’est juste transformé au profit d’un homme courageux et intègre – figure de proue de la modernité dans les relations internationales et dans le nouvel partenariat décomplexé France- Afrique.
De la sortie de Calixthe Beyala
Calixthe Beyala, si on s’en tient à son parcours depuis plusieurs décennies, n’aurait pas dû tenir des propos durs envers ceux qu’elle a vanté et honoré hier. Calixthe Beyala a fait sa fortune sur le dos de ses frères africains en adoptant dans le passé des postures honteuses telles que les medias occidentaux aiment voir, ce qui lui a valu a une certaine époque la sympathie des grands medias français et voire même plus (…) .Où se trouvait Madame Beyala en 2002 quand Gbagbo était attaqué par une horde voyous à la solde de l’occident ? Ne se trouvait-elle pas sur les plateaux de télévisions à vanter les valeurs de la France et de ses alliés qu’elle tente de salir aujourd’hui ? Quelle aura été la posture de madame Beyala si sa candidature avait été retenue à la présidence l’OIF ? On peut relever dans la démarche de madame Beyala quelques frustrations et déceptions qui viennent éclairer nos lanternes et nous mettre en garde contre ces prévaricateurs opportunistes qui, mais ma foi !..., sont les vrais destructeurs de l’Afrique. Mme Beyala, à travers sa correspondance sur Camer.be vient de montrer son vrai visage…, celui-là qui ne connaît que l’intérêt personnel au détriment de l’intérêt général. Mon Dieu !mais quel plaidoyer ?!. Madame Beyala n’est-elle pas victime de sa propre turpitude ? La réponse est naturellement Oui ! En politique, il y a que les intérêts qui comptent Le Président de l’OIF c’est un béni-oui-oui de la France ! Calixthe elle, dans tous les cas, dans ses euphories de fille Eton, jacasse trop ! Elle n’aurait pas fait l’affaire puisque, ces gens-là, n’aiment les balances.