Affaire Sonara: la part de vérité de Charles Metouck
Douala, 08 avril 2013
© Pierre – Alexis KAPTCHOUANG | La Nouvelle Expression
Réfutant l’essentiel des sept charges retenues contre lui, l’ex – DG a avoué avoir signé deux documents dans l’intérêt selon lui d’éviter de lourdes pertes à la Sonara, d’assurer une bonne transition à son remplaçant Talba Malla, et surtout d’éviter toute perturbation dans la distribution du carburant au Cameroun.
«Je voudrais dire à la cour que je suis devant le tribunal pour avoir signé ces deux documents. Comme vous le voyez, ceci avait été fait dans le souci de ne pas perturber la distribution du carburant au Cameroun, puis à assurer le bon départ au nouveau DG. C’est vrai, je les ai signés alors que je n’étais plus Directeur général, mais du fait de ma conscience professionnelle après que mon collaborateur m’ait expliqué son importance pour la raffinerie et pour le Cameroun, et surtout pour assurer la continuité du fonctionnement de la raffinerie. Je ne l’ai pas fait dans aucun intérêt personnel ». C’est par cette déclaration que l’ancien directeur général de la Sonara, Charles Metouck a conclu ses propos à la barre jeudi dernier.
05 heures d’horloges ; c’est le temps qu’a duré l’examination – in – chief du principal mis – en cause dans l’affaire pendante devant le tribunal de 1ière instance de Limbe depuis plus d’un mois. Debout dans le box des accusés, l’ex – DG de la société pétrolière national Charles Metouck avait la parole pour se défendre et apporter des arguments pour répondre aux sept charges retenues contre lui par le ministère public, ceci aidé par l’un de ses avocats, Me. Welabi à qui la collégialité de la défense avait confié la tâche de conduire l’interrogatoire. Ceci au cours d’une audience très courue qui s’est ouverte par un coup de froid du juge Théophilus Tassi qui s’est pris aux chefs traditionnels Bassa mobilisés dans la salle d’audience ; les sommant de se présenter, le juges fera décoiffer les chefs qui auront de la peine à s’expliquer. Incident qui ne sera unique. En effet, quelques instants après le début de la déposition de Charles Metouck, le juge, alerté par un rayon lumineux qu’il recevra dans ses yeux, surprendra la sœur cadette du principal accusé en train de filmer la scène à l’aide de son téléphone portable. Sur le coup, il la fera interpeler et mise à la disposition du procureur pour exploitation, tout comme son frère qui était assis auprès d’elle pour complicité, ceci après une fouille minutieuse de la zone où les deux étaient assis. Les efforts des avocats de Charles Metouck ainsi que les excuses présentées à la cours seront sans effet, et ceux – ci seront aussi tôt conduits au commissariat de sécurité public où ils ont aménagé leurs quartiers dans les cellules, selon des sources policières.
Le président du tribunal Théophilus Tassi rappellera ici que nul n’est autorisé à filmer ou faire des enregistrements, à l’exception des journalistes qui se doivent au préalable de lui en faire une demande. Particularité de cette audience, la très attendue comparution du Pca de la Sonara John Ebong Ngolle, convoqué par le juge pour déposer comme témoin de la cour. Après une attente relativement longue assis dans son véhicule, le juge le fera entrer dans la salle d’audience où une place sera aménagée pour lui, mais pas pour longtemps, la défense ayant introduit une motion soutenant que selon les pratiques d’usage, le témoin ne saurait suivre la déposition de l’accusé avant son audition. Après des échanges houleux basés sur les points du droit, le juge concèdera raison à la défense et invitera le Pca à attendre en retrait, hors de tout contact avec les personnes en salle. C’est ainsi que John Ebong Ngolle qui avait à ses cotés son avocat Ekontang Elad s’exécutera pour ne plus revenir, le passage du principal accusé ayant duré toute la journée.
Ces incidents ne perturberont néanmoins pas l’ex – DG qui se montrera plutôt tout serein et confiant pendant sa déposition. Le juge proposera qui lui soient présentés ses chefs d’accusations pour qu’il en réponde ; le premier portera sur le document brandi et signé du président du conseil d’administration John Ebong Ngolle comme étant l’autorisant accordé à l’ex – Dg de concert avec le nouveau DG et justifiant sa présence à la raffinerie le 18 février. A ceci, Charles Metouck répondra par la négative, expliquant : «… ce n’est pas un faux document. La signature qu’il porte est conforme à celle de mon Pca, je l’affirme et je le confirme. Ce document n’est pas faux, mais a été fait en conformité à notre accord tripartite du vendredi 15 février avec le Pca et mon successeur, mais elle ne m’autorisait pas à entrer dans les machines». «J’ai eu connaissance de ce document le 18 au soir à la police judiciaire à Buea après mon arrestation», poursuivra-t-il. La seconde charge portera sur la signature d’un «payment undertaking» adressé à BNP Paribas au compte de Sahara Energy. Ceci sera adjoint à la troisième charge sur la signature d’un document permettant le paiement d’un fournisseur dénommé GLENCOR. A ceci, Charles Metouck n’ira pas du dos de la cuillère pour donner la réponse tant attendue : «oui, je les ai signés» ; s’agissant du premier chef, que «ce n’est pas une convention de paiement, mais une convention de compensation». Il ajoutera que «nous devions à GLENCOR plus de 100 milliards Fcfa représentant des factures échues en octobre 2012, et nous avions passé une commande de brut qui devait être livré en mars 2013. Le fournisseur a alors donné comme condition que son compte soit diminué. Nous avions donc promis par mail de payer certaines factures, et puisque nous n’avions pas d’argent, nous avons convenu de leur livrer une cargaison de produits fini VGO (Vaccum Gaz oil) et fuel. Dans les détails qu’il apportera pour faire la lumière sur ces transactions, il précisera que «nous leur devions 1 milliard Fcfa, et eux ils nous devaient une livraison de 14 à 15 milliards Fcfa. Nous nous sommes convenus qu’il nous fasse le paiement avec déduction de notre dette. Ce n’est pas un document destiné au paiement, mais qui devait permettre à la comptabilité de passer ses écritures au 28 janvier, puisque c’est la date de valeur en comptabilité ». Quant à la quatrième charge retenue à son encontre et portant sur la destruction des documents appartenant à la SONARA, Charles Metouck répondra : « je n’ai détruit aucun document déclaré important à la SONARA ». Sur ce, le juge Théophilus Tassi rétorquera au ministère public que « parler de documents c’est vague. De quels documents est t – il question ici ?», Sur ce il déclarera ce chef d’accusation sans fondement. A la lecture des chefs d’accusation 5 et 6 reprochant au mis en cause d’avoir retenu sans droit les clefs, le badge et autres propriétés appartenant à la SONARA, l’ex – DG n’aura qu’une seule chose à dire : «je vous ai dit ce que nous avons fait de bout en bout. Je n’ai pas retenu les clefs et autres, puisque les personnes habiletés ne me les avaient pas demandés».
Viendra alors le tour au dernier chef d’accusation suivant lequel il lui est reproché de s’être introduit dans le bureau du DG et d’avoir perturbé le fonctionnement de la raffinerie, Charles Metouck se montrera serein : «Non monsieur le président, je n’ai pas perturbé la raffinerie».par ailleurs, l'accusé fera valoir qu'il voulait, en signant ces documents, «faire éviter à la Sonara une perte estimée à plus d'un milliard par jours au cas où la Sonara ne respectait pas ses engagements tels que spécifiés dans le contrat avec la société Sahara Energy dont la conséquence directe aurait été la rupture de la livraison des cargaison de brut, ce qui risquait de causer la rupture du fonctionnement de la raffinerie. Et si cela se produisait, il fallait attendre au moins 10 jours pour remettre la raffinerie en marche, ceci après le temps qu'il fallait voir couler pour que l'approvisionnement reprenne».
Durant son plaidoyer, Charles Metouck prendra la peine de revenir sur le film de tout ce qui s’est passé depuis l’annonce de la tenue du conseil d’administration de son débarquement, jusqu’à son interpellation et sa garde à vue. De ses déclarations, on retiendra qu’il n’a été informé par son PCA de la convocation du conseil d’administration que le 15 février au matin alors qu’il s’apprêtait à se rendre à la raffinerie, alors que ce conseil allait se tenir le même jour à 10 heures. Il fera ressortir que le ministre de l’eau et de l’anergie Basile Atangana Kouna est venu de Yaoundé avec un procès-verbal du conseil déjà dressé, et autres documents.
Sur l’Etat de la Sonara, il dira qu’au 31 décembre 2013, l’Etat du Cameroun devait à la Sonara 347 milliards Fcfa, alors que la société avait des problèmes. Il expliquera aussi à la cour les circonstances de son interpellation, martelant que les hommes en tenue qui l’ont embarqué de sa résidence lui avaient dit qu’ils agissaient sur instructions. Une question qui avait particulièrement préoccupée la cour lors de l’audience précédente où le tribunal avait posé la question au commissaire de police principal Denis Ntoh, chef de la division régionale du contrôle des services (Police des Polices) de savoir quelle hiérarchie leur donnait les instructions. Il avait alors fait allusion au ministre de l’eau et de l’Energie, au gouverneur de la région du Sud – ouest ainsi que du préfet du Fako. Ce qui avait suscité le courroux du juge qui s’était alors demandé si c’est à ceux – là que revenait désormais la responsabilité d’engager des instructions judiciaires, interpellant de ce fait le haut gradé de la police à plus de responsabilité. Au terme de la cross – examination âprement tenue entre la défense et le ministère public, l’audience a été renvoyée à ce lundi 08 avril pour comparution du témoin de la cours, le Pca Njoh Ebong Ngolle, ainsi que des autres accusés.
© Pierre – Alexis KAPTCHOUANG | La Nouvelle Expression
Réfutant l’essentiel des sept charges retenues contre lui, l’ex – DG a avoué avoir signé deux documents dans l’intérêt selon lui d’éviter de lourdes pertes à la Sonara, d’assurer une bonne transition à son remplaçant Talba Malla, et surtout d’éviter toute perturbation dans la distribution du carburant au Cameroun.
«Je voudrais dire à la cour que je suis devant le tribunal pour avoir signé ces deux documents. Comme vous le voyez, ceci avait été fait dans le souci de ne pas perturber la distribution du carburant au Cameroun, puis à assurer le bon départ au nouveau DG. C’est vrai, je les ai signés alors que je n’étais plus Directeur général, mais du fait de ma conscience professionnelle après que mon collaborateur m’ait expliqué son importance pour la raffinerie et pour le Cameroun, et surtout pour assurer la continuité du fonctionnement de la raffinerie. Je ne l’ai pas fait dans aucun intérêt personnel ». C’est par cette déclaration que l’ancien directeur général de la Sonara, Charles Metouck a conclu ses propos à la barre jeudi dernier.
05 heures d’horloges ; c’est le temps qu’a duré l’examination – in – chief du principal mis – en cause dans l’affaire pendante devant le tribunal de 1ière instance de Limbe depuis plus d’un mois. Debout dans le box des accusés, l’ex – DG de la société pétrolière national Charles Metouck avait la parole pour se défendre et apporter des arguments pour répondre aux sept charges retenues contre lui par le ministère public, ceci aidé par l’un de ses avocats, Me. Welabi à qui la collégialité de la défense avait confié la tâche de conduire l’interrogatoire. Ceci au cours d’une audience très courue qui s’est ouverte par un coup de froid du juge Théophilus Tassi qui s’est pris aux chefs traditionnels Bassa mobilisés dans la salle d’audience ; les sommant de se présenter, le juges fera décoiffer les chefs qui auront de la peine à s’expliquer. Incident qui ne sera unique. En effet, quelques instants après le début de la déposition de Charles Metouck, le juge, alerté par un rayon lumineux qu’il recevra dans ses yeux, surprendra la sœur cadette du principal accusé en train de filmer la scène à l’aide de son téléphone portable. Sur le coup, il la fera interpeler et mise à la disposition du procureur pour exploitation, tout comme son frère qui était assis auprès d’elle pour complicité, ceci après une fouille minutieuse de la zone où les deux étaient assis. Les efforts des avocats de Charles Metouck ainsi que les excuses présentées à la cours seront sans effet, et ceux – ci seront aussi tôt conduits au commissariat de sécurité public où ils ont aménagé leurs quartiers dans les cellules, selon des sources policières.
Le président du tribunal Théophilus Tassi rappellera ici que nul n’est autorisé à filmer ou faire des enregistrements, à l’exception des journalistes qui se doivent au préalable de lui en faire une demande. Particularité de cette audience, la très attendue comparution du Pca de la Sonara John Ebong Ngolle, convoqué par le juge pour déposer comme témoin de la cour. Après une attente relativement longue assis dans son véhicule, le juge le fera entrer dans la salle d’audience où une place sera aménagée pour lui, mais pas pour longtemps, la défense ayant introduit une motion soutenant que selon les pratiques d’usage, le témoin ne saurait suivre la déposition de l’accusé avant son audition. Après des échanges houleux basés sur les points du droit, le juge concèdera raison à la défense et invitera le Pca à attendre en retrait, hors de tout contact avec les personnes en salle. C’est ainsi que John Ebong Ngolle qui avait à ses cotés son avocat Ekontang Elad s’exécutera pour ne plus revenir, le passage du principal accusé ayant duré toute la journée.
Ces incidents ne perturberont néanmoins pas l’ex – DG qui se montrera plutôt tout serein et confiant pendant sa déposition. Le juge proposera qui lui soient présentés ses chefs d’accusations pour qu’il en réponde ; le premier portera sur le document brandi et signé du président du conseil d’administration John Ebong Ngolle comme étant l’autorisant accordé à l’ex – Dg de concert avec le nouveau DG et justifiant sa présence à la raffinerie le 18 février. A ceci, Charles Metouck répondra par la négative, expliquant : «… ce n’est pas un faux document. La signature qu’il porte est conforme à celle de mon Pca, je l’affirme et je le confirme. Ce document n’est pas faux, mais a été fait en conformité à notre accord tripartite du vendredi 15 février avec le Pca et mon successeur, mais elle ne m’autorisait pas à entrer dans les machines». «J’ai eu connaissance de ce document le 18 au soir à la police judiciaire à Buea après mon arrestation», poursuivra-t-il. La seconde charge portera sur la signature d’un «payment undertaking» adressé à BNP Paribas au compte de Sahara Energy. Ceci sera adjoint à la troisième charge sur la signature d’un document permettant le paiement d’un fournisseur dénommé GLENCOR. A ceci, Charles Metouck n’ira pas du dos de la cuillère pour donner la réponse tant attendue : «oui, je les ai signés» ; s’agissant du premier chef, que «ce n’est pas une convention de paiement, mais une convention de compensation». Il ajoutera que «nous devions à GLENCOR plus de 100 milliards Fcfa représentant des factures échues en octobre 2012, et nous avions passé une commande de brut qui devait être livré en mars 2013. Le fournisseur a alors donné comme condition que son compte soit diminué. Nous avions donc promis par mail de payer certaines factures, et puisque nous n’avions pas d’argent, nous avons convenu de leur livrer une cargaison de produits fini VGO (Vaccum Gaz oil) et fuel. Dans les détails qu’il apportera pour faire la lumière sur ces transactions, il précisera que «nous leur devions 1 milliard Fcfa, et eux ils nous devaient une livraison de 14 à 15 milliards Fcfa. Nous nous sommes convenus qu’il nous fasse le paiement avec déduction de notre dette. Ce n’est pas un document destiné au paiement, mais qui devait permettre à la comptabilité de passer ses écritures au 28 janvier, puisque c’est la date de valeur en comptabilité ». Quant à la quatrième charge retenue à son encontre et portant sur la destruction des documents appartenant à la SONARA, Charles Metouck répondra : « je n’ai détruit aucun document déclaré important à la SONARA ». Sur ce, le juge Théophilus Tassi rétorquera au ministère public que « parler de documents c’est vague. De quels documents est t – il question ici ?», Sur ce il déclarera ce chef d’accusation sans fondement. A la lecture des chefs d’accusation 5 et 6 reprochant au mis en cause d’avoir retenu sans droit les clefs, le badge et autres propriétés appartenant à la SONARA, l’ex – DG n’aura qu’une seule chose à dire : «je vous ai dit ce que nous avons fait de bout en bout. Je n’ai pas retenu les clefs et autres, puisque les personnes habiletés ne me les avaient pas demandés».
Viendra alors le tour au dernier chef d’accusation suivant lequel il lui est reproché de s’être introduit dans le bureau du DG et d’avoir perturbé le fonctionnement de la raffinerie, Charles Metouck se montrera serein : «Non monsieur le président, je n’ai pas perturbé la raffinerie».par ailleurs, l'accusé fera valoir qu'il voulait, en signant ces documents, «faire éviter à la Sonara une perte estimée à plus d'un milliard par jours au cas où la Sonara ne respectait pas ses engagements tels que spécifiés dans le contrat avec la société Sahara Energy dont la conséquence directe aurait été la rupture de la livraison des cargaison de brut, ce qui risquait de causer la rupture du fonctionnement de la raffinerie. Et si cela se produisait, il fallait attendre au moins 10 jours pour remettre la raffinerie en marche, ceci après le temps qu'il fallait voir couler pour que l'approvisionnement reprenne».
Durant son plaidoyer, Charles Metouck prendra la peine de revenir sur le film de tout ce qui s’est passé depuis l’annonce de la tenue du conseil d’administration de son débarquement, jusqu’à son interpellation et sa garde à vue. De ses déclarations, on retiendra qu’il n’a été informé par son PCA de la convocation du conseil d’administration que le 15 février au matin alors qu’il s’apprêtait à se rendre à la raffinerie, alors que ce conseil allait se tenir le même jour à 10 heures. Il fera ressortir que le ministre de l’eau et de l’anergie Basile Atangana Kouna est venu de Yaoundé avec un procès-verbal du conseil déjà dressé, et autres documents.
Sur l’Etat de la Sonara, il dira qu’au 31 décembre 2013, l’Etat du Cameroun devait à la Sonara 347 milliards Fcfa, alors que la société avait des problèmes. Il expliquera aussi à la cour les circonstances de son interpellation, martelant que les hommes en tenue qui l’ont embarqué de sa résidence lui avaient dit qu’ils agissaient sur instructions. Une question qui avait particulièrement préoccupée la cour lors de l’audience précédente où le tribunal avait posé la question au commissaire de police principal Denis Ntoh, chef de la division régionale du contrôle des services (Police des Polices) de savoir quelle hiérarchie leur donnait les instructions. Il avait alors fait allusion au ministre de l’eau et de l’Energie, au gouverneur de la région du Sud – ouest ainsi que du préfet du Fako. Ce qui avait suscité le courroux du juge qui s’était alors demandé si c’est à ceux – là que revenait désormais la responsabilité d’engager des instructions judiciaires, interpellant de ce fait le haut gradé de la police à plus de responsabilité. Au terme de la cross – examination âprement tenue entre la défense et le ministère public, l’audience a été renvoyée à ce lundi 08 avril pour comparution du témoin de la cours, le Pca Njoh Ebong Ngolle, ainsi que des autres accusés.