AFFAIRE QUEEN FISH: Ketchanga sèche la Cour d'appel du Littoral
Yaoundé, 21 Novembre 2012
© Antoine Aloumbe | La Météo
Attendu à l'audience de la Cour d'appel du Littoral le 08 novembre dernier, le député, présent dans la ville ne s'est pas présenté devant le Juge. Le renvoi au 13 décembre prochain a été déclaré ferme par le Tribunal.
© Antoine Aloumbe | La Météo
Attendu à l'audience de la Cour d'appel du Littoral le 08 novembre dernier, le député, présent dans la ville ne s'est pas présenté devant le Juge. Le renvoi au 13 décembre prochain a été déclaré ferme par le Tribunal.
L'affaire Queen fish compagny (Qfc)
est au centre de tous les commentaires. L'homme qui jubilait encore
après le verdict en instance est porté disparu devant la Cour d'appel du
Littoral, qui doit statuer à nouveau. Ses manigances sont connues et
l'on comprendrait pourquoi depuis le mois d'août que l'affaire est
enrôlée, il n'ose pas se présenter devant la barre pour soutenir les
mêmes arguments qui lui ont fait bénéficier d'un verdict complaisant en
première instance. Pourtant, le procureur de la République, dans son
réquisitoire, demandait au tribunal de reconnaître Célestine Ketcha
Courtes non coupable des faits qui lui sont reprochés, parce que non
fondés. Mais pour des motivations propres au tribunal, le président a
retenu la culpabilité de la directrice de Qfc coupable d'abus de biens
sociaux et la condamnation au versement de 600 millions de dommages et
intérêts, un an d'emprisonnement avec sursis pendant trois ans, une
amande, de 5 millions et 35 millions de contrainte par corps. Ce verdict
a suscité de diverses réactions d'indignation.
Qu'est-ce qui Justifie l'absence de l'honorable?
L'on est en mesure de croire que, avec le premier verdict, Célestin Ketchanga croyait que sa sœur du Ndé devait jeter l'éponge et se résoudre à une négociation. Mais c'était sans comprendre qu'il existe une détermination lorsqu'il faut faire triompher la vérité. Sans rompre, Célestine Ketcha Courtès va faire appel de la décision du tribunal de première instance. Le dossier est reçu et enrôlé depuis le mois d'août. Mais seulement, l'on ne comprend pas aujourd'hui pourquoi le dilatoire est entretenu dans l'évolution de cette curieuse affaire. Pour le premier appel devant la Cour, le conseil de la partie civile a demandé un renvoi pour la comparution de son client. A l'audience suivante, il était, cette fois, question de la récusation des magistrats chargés de juger cette affaire. C'est dans cette option que l'on a connu le départ du banc de la collégialité des magistrats, composée de Sonkeng et Bouba Wagné. L'on dirait que la finalité pour Célestin Ketchanga est d'avoir pour son compte des juges qu'il peut contrôler. Il ne sera pas facile aujourd'hui pour ce féru de la pègre de croire que le braquage judiciaire qu'il veut organiser prospérera pour lui. Il est question aujourd'hui que M. Ketchanga vienne défendre ses arguments, pendant que ses associés d'hier soutiennent qu'il était le principal pilleur des fonds d'une société qui a fini par faire faillite. Dans l'entourage du sulfureux homme d'affaires, il se susurre que le député ne peut plus s'engager dans un combat qu'il sait déjà perdant. Sauf revirement de la dernière minute, les juges de la Cour sont déterminés à rendre le verdict le 13 décembre 2012.
Qu'est-ce qui Justifie l'absence de l'honorable?
L'on est en mesure de croire que, avec le premier verdict, Célestin Ketchanga croyait que sa sœur du Ndé devait jeter l'éponge et se résoudre à une négociation. Mais c'était sans comprendre qu'il existe une détermination lorsqu'il faut faire triompher la vérité. Sans rompre, Célestine Ketcha Courtès va faire appel de la décision du tribunal de première instance. Le dossier est reçu et enrôlé depuis le mois d'août. Mais seulement, l'on ne comprend pas aujourd'hui pourquoi le dilatoire est entretenu dans l'évolution de cette curieuse affaire. Pour le premier appel devant la Cour, le conseil de la partie civile a demandé un renvoi pour la comparution de son client. A l'audience suivante, il était, cette fois, question de la récusation des magistrats chargés de juger cette affaire. C'est dans cette option que l'on a connu le départ du banc de la collégialité des magistrats, composée de Sonkeng et Bouba Wagné. L'on dirait que la finalité pour Célestin Ketchanga est d'avoir pour son compte des juges qu'il peut contrôler. Il ne sera pas facile aujourd'hui pour ce féru de la pègre de croire que le braquage judiciaire qu'il veut organiser prospérera pour lui. Il est question aujourd'hui que M. Ketchanga vienne défendre ses arguments, pendant que ses associés d'hier soutiennent qu'il était le principal pilleur des fonds d'une société qui a fini par faire faillite. Dans l'entourage du sulfureux homme d'affaires, il se susurre que le député ne peut plus s'engager dans un combat qu'il sait déjà perdant. Sauf revirement de la dernière minute, les juges de la Cour sont déterminés à rendre le verdict le 13 décembre 2012.