Affaire Petsoko: La nounou des enfants dit avoir subi des pressions
Yaoundé, 08 Avril 2013
© Labaran Mamouda | La Météo
La mère des enfants Petsoko lui aurait proposé de fortes sommes d'argent pour accabler son mari.
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La mère des enfants Petsoko lui aurait proposé de fortes sommes d'argent pour accabler son mari.
C'est un rebondissement digne d'une
intrigue d'Alfred Hitchcock qui vient de se produire dans cette affaire
de mœurs qui a tenu le pays en haleine en 2008. Cinq ans après le non
lieu rendu par la Justice sur l'affaire opposant le célèbre naturopathe à
son épouse, qui l'accusait d'avoir violé et entretenu le coït annal sur
ses propres enfants, la dame de ménage fait de nouvelles révélations.
En effet, Clarisse Mbazoa confie avoir reçu des pressions de la part de
l'ex Madame Petsoko pour produire des témoignages contre son mari
d'alors. «Elle m'avait proposé plusieurs fois 200.000, et parfois
300.000 mille pour que je corrobore sa version des faits», confie la
dame de ménage. «Elle avait également insisté pour que je lui apporte
des photos du patron, qu'elle me donnerait 10.000 mille par photo»
poursuit-elle. Des propositions qui, de toute évidence, ne suffiront pas
à la faire fléchir. La nounou va se murer dans le silence, refusant de
témoigner pour l'une ou l'autre partie. Sur les raisons qui la poussent à
briser le silence cinq ans plus tard, et alors que la justice a débouté
l'ex femme de Clément Petsoko, Mbazoa lâche: «je ne pouvais plus garder
ça pour moi».
Autre revirement, c'est celui du père de l'ex Madame Petsoko, le patriarche Ibis. Ce dernier affirme également avoir été «corrompu et induit en erreur» par sa fille. «Lorsqu'elle a fui le domicile conjugale avec ses enfants pour revenir à la maison, elle m'a dit qu'elle ne pouvait pas rester avec son mari à cause de ce qu'il faisait à ses enfants, que c'est un grand sectaire. Mais au fil du temps, j'ai commencé à avoir des doutes sur cette histoire, surtout que les dires des enfants n'étaient pas cohérents. Je le lui ai fait part et elle m'a proposé de l'argent si je me taisais» soutient-il. Lui aussi avoue ne plus supporter le poids du secret. «Ce n'est pas facile d'avoir une telle charge sur la conscience», conclut-il.
C'est en septembre 2008 que cette affaire éclate au grand jour. Clément Nossupuwo Petsoko, homéopathe et psychologue, animateur et personnalité ressource de l'émission "Santé et vie" sur la radio Sweet Fm, est accusé par son épouse de viol avec pénétration anale sur leurs jeunes enfants, une fille et deux garçons. Elle va porter plainte, respectivement au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et au Tpi de Yaoundé. Clément Petsoko lui, va se dire victime d'un coup monté. Il va entamer une procédure de divorce. En 2010, la Justice rend une décision de non lieu, mais son ex épouse n'est déjà plus au Cameroun.
Autre revirement, c'est celui du père de l'ex Madame Petsoko, le patriarche Ibis. Ce dernier affirme également avoir été «corrompu et induit en erreur» par sa fille. «Lorsqu'elle a fui le domicile conjugale avec ses enfants pour revenir à la maison, elle m'a dit qu'elle ne pouvait pas rester avec son mari à cause de ce qu'il faisait à ses enfants, que c'est un grand sectaire. Mais au fil du temps, j'ai commencé à avoir des doutes sur cette histoire, surtout que les dires des enfants n'étaient pas cohérents. Je le lui ai fait part et elle m'a proposé de l'argent si je me taisais» soutient-il. Lui aussi avoue ne plus supporter le poids du secret. «Ce n'est pas facile d'avoir une telle charge sur la conscience», conclut-il.
C'est en septembre 2008 que cette affaire éclate au grand jour. Clément Nossupuwo Petsoko, homéopathe et psychologue, animateur et personnalité ressource de l'émission "Santé et vie" sur la radio Sweet Fm, est accusé par son épouse de viol avec pénétration anale sur leurs jeunes enfants, une fille et deux garçons. Elle va porter plainte, respectivement au Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et au Tpi de Yaoundé. Clément Petsoko lui, va se dire victime d'un coup monté. Il va entamer une procédure de divorce. En 2010, la Justice rend une décision de non lieu, mais son ex épouse n'est déjà plus au Cameroun.