Affaire Honlong: De nouvelles personnes interpellées
YAOUNDÉ - 18 Avril 2012
© Pierre Célestin Atangana | L'Actu
Elles habitent toutes Nlongkak, le quartier de l'officier assassiné.
Les enquêtes sur le meurtre de Luc Honlong se poursuivent. Cet officier de police, en service au Groupement mobil d'intervention (GMI), a été tué chez lui au quartier Nlongkak, dans la nuit du 3 avril dernier par des malfrats. Ces derniers sont âprement recherchés par la police nationale en charge du dossier. Lundi dernier, de nouvelles personnes, quatre au total, ont été interpellées à Nlongkak. Sur l'identité de ces dernières, une source policière confie: «les personnes avec qui le défunt était quelques jours avant son assassinat, ont été interpellées, de même que les amis des suspects qui sont connus mais introuvables.»
En effet, pendant qu'il agonisait, Luc Holong, qui a reconnu ses assassins, a eu une dernière conversation avec son épouse. Les informations fournies par l'officier sont exploitées par la Division régionale de la police judiciaire du Centre (Drpjc). Martin Mbarga Nguele, délégué à la Sureté nationale, avait même donné 72 heures à la Drpjc pour retrouver les assassins de Luc Holong.
Ces fins limiers avaient commencé, le lendemain de l'assassinat, par interpeller à Mballa II (Yaoundé), certaines personnes dont l'identité n'a pas été révélée à la presse. Elles avaient alors été conduites à la Drpjc et gardées à vue. «Nous arrêtons plusieurs personnes dans le cadre de cet assassinat, mais nous ne pouvons pas déclarer leur identité car, elles bénéficient encore de la présomption d'innocence. Elles sont interpellées pour exploitation, et les arrestations se poursuivent sur le terrain. Car, des personnes impliquées dans ce coup peuvent déjà avoir quitté la ville de Yaoundé», a déclaré le Délégué régional à la Sureté nationale de la région du Centre.
Pour mémoire, Luc Honlong, âgé de 40 ans au moment de son assassinat, était officier de police deuxième grade, au Groupement mobil d'intervention. Il était par ailleurs l'un des fils d'Etienne Honlong, membre de la garde rapprochée du Président de la République. Quatre individus auraient fait irruption dans son domicile au Camp Sic Nlongkak dans la nuit du 3 avril dernier. Ses bourreaux, après lui avoir demandé s'il les reconnaissait, lui ont mis trois balles dans la poitrine d'un fusil artisanal. Luc Honlong a rendu l'âme pendant que son épouse l'amenait vers un centre hospitalier.
© Pierre Célestin Atangana | L'Actu
Elles habitent toutes Nlongkak, le quartier de l'officier assassiné.
Les enquêtes sur le meurtre de Luc Honlong se poursuivent. Cet officier de police, en service au Groupement mobil d'intervention (GMI), a été tué chez lui au quartier Nlongkak, dans la nuit du 3 avril dernier par des malfrats. Ces derniers sont âprement recherchés par la police nationale en charge du dossier. Lundi dernier, de nouvelles personnes, quatre au total, ont été interpellées à Nlongkak. Sur l'identité de ces dernières, une source policière confie: «les personnes avec qui le défunt était quelques jours avant son assassinat, ont été interpellées, de même que les amis des suspects qui sont connus mais introuvables.»
En effet, pendant qu'il agonisait, Luc Holong, qui a reconnu ses assassins, a eu une dernière conversation avec son épouse. Les informations fournies par l'officier sont exploitées par la Division régionale de la police judiciaire du Centre (Drpjc). Martin Mbarga Nguele, délégué à la Sureté nationale, avait même donné 72 heures à la Drpjc pour retrouver les assassins de Luc Holong.
Ces fins limiers avaient commencé, le lendemain de l'assassinat, par interpeller à Mballa II (Yaoundé), certaines personnes dont l'identité n'a pas été révélée à la presse. Elles avaient alors été conduites à la Drpjc et gardées à vue. «Nous arrêtons plusieurs personnes dans le cadre de cet assassinat, mais nous ne pouvons pas déclarer leur identité car, elles bénéficient encore de la présomption d'innocence. Elles sont interpellées pour exploitation, et les arrestations se poursuivent sur le terrain. Car, des personnes impliquées dans ce coup peuvent déjà avoir quitté la ville de Yaoundé», a déclaré le Délégué régional à la Sureté nationale de la région du Centre.
Pour mémoire, Luc Honlong, âgé de 40 ans au moment de son assassinat, était officier de police deuxième grade, au Groupement mobil d'intervention. Il était par ailleurs l'un des fils d'Etienne Honlong, membre de la garde rapprochée du Président de la République. Quatre individus auraient fait irruption dans son domicile au Camp Sic Nlongkak dans la nuit du 3 avril dernier. Ses bourreaux, après lui avoir demandé s'il les reconnaissait, lui ont mis trois balles dans la poitrine d'un fusil artisanal. Luc Honlong a rendu l'âme pendant que son épouse l'amenait vers un centre hospitalier.