Affaire Fécafoot: Le Mincom méconnait l'ingérence du gouvernement
Yaoundé, 25 Juillet 2013
© PRISCILLE G. MOADOUGOU | Mutations
Issa Tchiroma a donné un point de presse hier à Yaoundé.
Une fois n'est pas coutume, le Ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary a parlé de football lors d'un point de presse donné hier dans la salle de conférence de son département ministériel. L'occasion de cette sortie: la levée de la suspension de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) par la Fédération internationale de football (Fifa). Celle-ci a eu lieu lundi dernier, 22 juillet 2013, quelques minutes après l'installation des membres du comité de normalisation chargé de la restructuration de cette association sportive. Ainsi, Issa Tchiroma a salué «l'heureux dénouement d'une situation qui visait à opposer le Cameroun la Fifa».
D'autant plus que, selon le Ministre de la Communication, l'Etat n'était jamais intervenu pendant le renouvellement des organes dirigeants de la Fécafoot. Ce qui a pourtant constitué la raison de la suspension de la Fifa. «Le lancement du processus de renouvellement des organes dirigeants de la Fécafoot s’est déroulé dans une ambiance délétère. Il y a eu des rivalités et des dissensions qui ont engendré des vives tensions. Ce qui a mis en péril la paix et la stabilité sociale. C'est ainsi que dans le but de préserver l'ordre public et la paix sociale, les pouvoirs publies ne pouvaient pas rester indifférents», présente-t-il.
Ainsi, «c'est la Fécafoot qui a toujours sollicité l'arbitrage du gouvernement. D'abord en demandant un dispositif sécuritaire pour l'organisation de l'Assemblée générale élective du 11 juin dernier. Qui avait été reportée au 19. Puis, il y a eu la vacance avec l’indisponibilité du Président sortant. La médiation gouvernementale a une fois de plus été sollicitée afin de concilier les différents antagonismes», précise-t-il. Par conséquent: «le gouvernement ne s'est jamais impliqué, ni de près, ni de loin dans les décisions que la Fécafoot a eu à prendre. Il n'a jamais été question de soutenir tel ou tel candidat», ajoute-t-il. Non sans dénoncer «les égoïsmes des compatriotes, qui ont mis leur intérêt personnel au premier plan. Ils ont également instrumentalisé la crise afin d'opposer le gouvernement à la Fifa».
Certes, tout est bien, qui finit bien. La levée de la suspension est effective. Le comité de normalisation est en train de prendre ses marques. «La volonté constructive vient d'offrir au football un occasion de reconstruction. A un moment où il en le plus grand besoin. Pour que le football camerounais reprenne la place qu'il n'aurait jamais dû perdre», positive Issa Tchiroma Bakary.
© PRISCILLE G. MOADOUGOU | Mutations
Issa Tchiroma a donné un point de presse hier à Yaoundé.
Une fois n'est pas coutume, le Ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary a parlé de football lors d'un point de presse donné hier dans la salle de conférence de son département ministériel. L'occasion de cette sortie: la levée de la suspension de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) par la Fédération internationale de football (Fifa). Celle-ci a eu lieu lundi dernier, 22 juillet 2013, quelques minutes après l'installation des membres du comité de normalisation chargé de la restructuration de cette association sportive. Ainsi, Issa Tchiroma a salué «l'heureux dénouement d'une situation qui visait à opposer le Cameroun la Fifa».
D'autant plus que, selon le Ministre de la Communication, l'Etat n'était jamais intervenu pendant le renouvellement des organes dirigeants de la Fécafoot. Ce qui a pourtant constitué la raison de la suspension de la Fifa. «Le lancement du processus de renouvellement des organes dirigeants de la Fécafoot s’est déroulé dans une ambiance délétère. Il y a eu des rivalités et des dissensions qui ont engendré des vives tensions. Ce qui a mis en péril la paix et la stabilité sociale. C'est ainsi que dans le but de préserver l'ordre public et la paix sociale, les pouvoirs publies ne pouvaient pas rester indifférents», présente-t-il.
Ainsi, «c'est la Fécafoot qui a toujours sollicité l'arbitrage du gouvernement. D'abord en demandant un dispositif sécuritaire pour l'organisation de l'Assemblée générale élective du 11 juin dernier. Qui avait été reportée au 19. Puis, il y a eu la vacance avec l’indisponibilité du Président sortant. La médiation gouvernementale a une fois de plus été sollicitée afin de concilier les différents antagonismes», précise-t-il. Par conséquent: «le gouvernement ne s'est jamais impliqué, ni de près, ni de loin dans les décisions que la Fécafoot a eu à prendre. Il n'a jamais été question de soutenir tel ou tel candidat», ajoute-t-il. Non sans dénoncer «les égoïsmes des compatriotes, qui ont mis leur intérêt personnel au premier plan. Ils ont également instrumentalisé la crise afin d'opposer le gouvernement à la Fifa».
Certes, tout est bien, qui finit bien. La levée de la suspension est effective. Le comité de normalisation est en train de prendre ses marques. «La volonté constructive vient d'offrir au football un occasion de reconstruction. A un moment où il en le plus grand besoin. Pour que le football camerounais reprenne la place qu'il n'aurait jamais dû perdre», positive Issa Tchiroma Bakary.