Affaire du bébé volé: LETTRE AU PREMIER MINISTRE - SOS VS FOUDA
YAOUNDE - 12 FEV. 2012
© SHANDA TONME (Comicodi) | Correspondance
L’histoire d’un grand pays partenaire qui sert régulièrement de modèle pour notre mimétisme de gouvernance institutionnelle, politique et économique, est marquée par une affaire douloureuse qui rendit célèbre, un éminent citoyen et homme de lettres. Il s’agit de l’affaire Dreyfus, laquelle montra comment un citoyen solitaire, l’écrivain Emile ZOLA, en rendant public un manifeste mémorable sous le titre “J’ACCUSE”, retourna la conscience de toute une nation, et lutta avec toutes es forces pour le triomphe de la vérité
© SHANDA TONME (Comicodi) | Correspondance
L’histoire d’un grand pays partenaire qui sert régulièrement de modèle pour notre mimétisme de gouvernance institutionnelle, politique et économique, est marquée par une affaire douloureuse qui rendit célèbre, un éminent citoyen et homme de lettres. Il s’agit de l’affaire Dreyfus, laquelle montra comment un citoyen solitaire, l’écrivain Emile ZOLA, en rendant public un manifeste mémorable sous le titre “J’ACCUSE”, retourna la conscience de toute une nation, et lutta avec toutes es forces pour le triomphe de la vérité
Monsieur le Premier Ministre,
L’histoire d’un grand pays partenaire qui sert régulièrement de modèle pour notre mimétisme de gouvernance institutionnelle, politique et économique, est marquée par une affaire douloureuse qui rendit célèbre, un éminent citoyen et homme de lettres. Il s’agit de l’affaire Dreyfus, laquelle montra comment un citoyen solitaire, l’écrivain Emile ZOLA, en rendant public un manifeste mémorable sous le titre “J’ACCUSE”, retourna la conscience de toute une nation, et lutta avec toutes es forces pour le triomphe de la vérité.
Des dizaines d’années plus tard, chez nous au Cameroun, un drame aussi chargé d’émotions, et un citoyen solitaire, sont en train de retourner notre conscience, de changer notre façon de regarder les événements, et de nous enseigner collectivement, comment et pourquoi nous devons résolument nous engager à construire un autre destin, un destin différent de celui du mensonge, de la peur, de la tricherie, de la haine, du tribalisme, de la cupidité, de la corruption, et de la lâcheté.
Monsieur le Premier Ministre,
Depuis quatre jours, le Docteur Vincent Sosthène Fouda, citoyen qui s’est révélé à ses compatriotes par sa participation active comme candidat à la dernière élection présidentielle, est trimballé d’un tribunal à un autre, d’une cellule à une autre, et d’un juge à un autre. Ce qui est reproché à ce citoyen, c’est finalement sa volonté de ne pas laisser s’installer, une profonde injustice résultant du drame cruel, dont la principale victime n’est autre qu’une écolière et orpheline de 17 ans, qui s’est vue arrachée son nouveau né, par des mains criminelles et inhumaines.
Vanessa Tchatchou c’est ainsi qu’elle s’appelle, est plongée dans les pires des turpitudes mentales et morales faites de souffrances psychologiques et de viols physiques, que lui imposent depuis sept mois, ceux qui explicitement ou implicitement, ont heureusement refait l’unité de notre opinion publique, en orchestrant un trafic barbare et insoutenable de son bébé.
Jamais depuis un demi siècle, une affaire n’a autant passionné notre peuple, et jamais toutes ces dernières années, une affaire n’a autant ressemblé en intensité émotionnelle, aux affaires Mpondo et Dikoum, toutes deux, ont s’en souvient, articulées sur des crimes effroyables.
La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination qui a rencontré et entretenu le Dr. Vincent Sosthène FOUDA, porte sur ce citoyen, le témoignage d’un intellectuel honnête, d’un compatriote profondément nationaliste, d’un père de famille et d’un chrétien très sensible qui, pour être par ailleurs un éminent scientifique de la médecine, n’a pas pu et ne peut pas rester les bras croisés face au drame de Vanessa Tchatchou.
La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination ne partage donc pas les commentaires tendancieux qui veulent voir en cet homme compétent et sensible, un simple agitateur et un profiteur de circonstance. Le Dr. V.S. FOUDA est le revers et l’antithèse de notre égoïsme collectif et de notre démission. Et pour cela, il offre une autre image de solidarité sociale qui dérange, inquiète et accuse. L’action du Docteur est une sonnette d’alarme et un avertissement en prélude, à toutes les révolutions potentielles, qui risquent de franchir la retenue des cœurs, pour envahir les rues, face à la persistance et la récurrence des drames à l’instar de celui de Vanessa.
La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination, dont vous connaissez bien l’engagement citoyen, l’attachement à la paix et aux valeurs républicaines, recommande avec la plus honnête et respectueuse des urgences, que votre Excellence écoute les sages - qui pour l’instant s’enferment dans la majorité silencieuse - et ordonne la libération inconditionnelle du Dr. Vincent Sosthène FOUDA.
La Commission, en vous renouvelant toutes les assurances de sa très haute et citoyenne considération, vous exhorte également, à prendre dans cette affaire du bébé volé de Vanessa Tchatchou, le parti de la vérité, cette vérité qui n’est, absolument pas, celle propagée sur quelques ondes officielles. Au nom de la république, au nom de toutes les mamans et de toute la jeunesse de notre pays, au nom du citoyen tout court, votre Excellence a aujourd’hui plus que hier, le devoir, d’administrer une leçon décisive de patriotisme au monde entier, et de rendre au Chef de l’Etat, un service à la hauteur de la loyauté qu’il attend de vous dans des moments cruciaux et sur des affaires importantes.
Pour ce qui nous concerne, organisation de la société civile, nous avons sur cette affaire, accompli notre devoir, seulement notre devoir, un devoir impérieux qui s’impose à tous, pour préserver notre pays à brève échéance, des torrents flous, confus, confondus et foutus, que charrient des mutations sociales et politiques brutales connus ailleurs sous le nom de PRINTEMPS ARABE.
En tout état de cause, soyez encore plus rassuré, Excellence, en ce qui concerne notre disposition à contribuer par tous les moyens et par toutes les voies pacifiques, légales, morales, et coutumières, à la construction d’une réelle cohésion nationale, dont des actions comme celles du Dr. V.S. FOUDA, pour des causes comme celle du bébé, sont, quoique certains le disent, une éloquente traduction.
L’affaire Vanessa Tchatchou a révélé au grand jour un malaise profond, des pratiques graves et inacceptables dans notre société diligentées par de hautes personnalités, des distorsions regrettables dans nos services de sécurité publique, des manquements déontologiques inexplicables dans notre système de santé, des défaillances curieuses dans notre politique de prise en charge des personnes vulnérables. Tout cela mérite des explications, des réponses et des corrections.
Mais déjà, nous pouvons dès à présent et par votre courage salutaire, élimer l’affaire du vol du bébé de Vanessa Tchathou, de la liste des affaires qui domineront l’ordre du jour, de l’inévitable forum national vérité et réconciliation, événement incontournable qui s’inscrit dorénavant dans l’évolution logique de notre tendre, riche et très beau pays.
Dans cette attente pressée, Nous vous implorons et vous prions, Excellence et cher compatriote, d’accepter notre dévouement pour toutes les causes justes et citoyennes./.
TRES HAUTE CONSIDERATION
Le président de la commission
SHANDA TONME
Médiateur universel
L’histoire d’un grand pays partenaire qui sert régulièrement de modèle pour notre mimétisme de gouvernance institutionnelle, politique et économique, est marquée par une affaire douloureuse qui rendit célèbre, un éminent citoyen et homme de lettres. Il s’agit de l’affaire Dreyfus, laquelle montra comment un citoyen solitaire, l’écrivain Emile ZOLA, en rendant public un manifeste mémorable sous le titre “J’ACCUSE”, retourna la conscience de toute une nation, et lutta avec toutes es forces pour le triomphe de la vérité.
Des dizaines d’années plus tard, chez nous au Cameroun, un drame aussi chargé d’émotions, et un citoyen solitaire, sont en train de retourner notre conscience, de changer notre façon de regarder les événements, et de nous enseigner collectivement, comment et pourquoi nous devons résolument nous engager à construire un autre destin, un destin différent de celui du mensonge, de la peur, de la tricherie, de la haine, du tribalisme, de la cupidité, de la corruption, et de la lâcheté.
Monsieur le Premier Ministre,
Depuis quatre jours, le Docteur Vincent Sosthène Fouda, citoyen qui s’est révélé à ses compatriotes par sa participation active comme candidat à la dernière élection présidentielle, est trimballé d’un tribunal à un autre, d’une cellule à une autre, et d’un juge à un autre. Ce qui est reproché à ce citoyen, c’est finalement sa volonté de ne pas laisser s’installer, une profonde injustice résultant du drame cruel, dont la principale victime n’est autre qu’une écolière et orpheline de 17 ans, qui s’est vue arrachée son nouveau né, par des mains criminelles et inhumaines.
Vanessa Tchatchou c’est ainsi qu’elle s’appelle, est plongée dans les pires des turpitudes mentales et morales faites de souffrances psychologiques et de viols physiques, que lui imposent depuis sept mois, ceux qui explicitement ou implicitement, ont heureusement refait l’unité de notre opinion publique, en orchestrant un trafic barbare et insoutenable de son bébé.
Jamais depuis un demi siècle, une affaire n’a autant passionné notre peuple, et jamais toutes ces dernières années, une affaire n’a autant ressemblé en intensité émotionnelle, aux affaires Mpondo et Dikoum, toutes deux, ont s’en souvient, articulées sur des crimes effroyables.
La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination qui a rencontré et entretenu le Dr. Vincent Sosthène FOUDA, porte sur ce citoyen, le témoignage d’un intellectuel honnête, d’un compatriote profondément nationaliste, d’un père de famille et d’un chrétien très sensible qui, pour être par ailleurs un éminent scientifique de la médecine, n’a pas pu et ne peut pas rester les bras croisés face au drame de Vanessa Tchatchou.
La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination ne partage donc pas les commentaires tendancieux qui veulent voir en cet homme compétent et sensible, un simple agitateur et un profiteur de circonstance. Le Dr. V.S. FOUDA est le revers et l’antithèse de notre égoïsme collectif et de notre démission. Et pour cela, il offre une autre image de solidarité sociale qui dérange, inquiète et accuse. L’action du Docteur est une sonnette d’alarme et un avertissement en prélude, à toutes les révolutions potentielles, qui risquent de franchir la retenue des cœurs, pour envahir les rues, face à la persistance et la récurrence des drames à l’instar de celui de Vanessa.
La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination, dont vous connaissez bien l’engagement citoyen, l’attachement à la paix et aux valeurs républicaines, recommande avec la plus honnête et respectueuse des urgences, que votre Excellence écoute les sages - qui pour l’instant s’enferment dans la majorité silencieuse - et ordonne la libération inconditionnelle du Dr. Vincent Sosthène FOUDA.
La Commission, en vous renouvelant toutes les assurances de sa très haute et citoyenne considération, vous exhorte également, à prendre dans cette affaire du bébé volé de Vanessa Tchatchou, le parti de la vérité, cette vérité qui n’est, absolument pas, celle propagée sur quelques ondes officielles. Au nom de la république, au nom de toutes les mamans et de toute la jeunesse de notre pays, au nom du citoyen tout court, votre Excellence a aujourd’hui plus que hier, le devoir, d’administrer une leçon décisive de patriotisme au monde entier, et de rendre au Chef de l’Etat, un service à la hauteur de la loyauté qu’il attend de vous dans des moments cruciaux et sur des affaires importantes.
Pour ce qui nous concerne, organisation de la société civile, nous avons sur cette affaire, accompli notre devoir, seulement notre devoir, un devoir impérieux qui s’impose à tous, pour préserver notre pays à brève échéance, des torrents flous, confus, confondus et foutus, que charrient des mutations sociales et politiques brutales connus ailleurs sous le nom de PRINTEMPS ARABE.
En tout état de cause, soyez encore plus rassuré, Excellence, en ce qui concerne notre disposition à contribuer par tous les moyens et par toutes les voies pacifiques, légales, morales, et coutumières, à la construction d’une réelle cohésion nationale, dont des actions comme celles du Dr. V.S. FOUDA, pour des causes comme celle du bébé, sont, quoique certains le disent, une éloquente traduction.
L’affaire Vanessa Tchatchou a révélé au grand jour un malaise profond, des pratiques graves et inacceptables dans notre société diligentées par de hautes personnalités, des distorsions regrettables dans nos services de sécurité publique, des manquements déontologiques inexplicables dans notre système de santé, des défaillances curieuses dans notre politique de prise en charge des personnes vulnérables. Tout cela mérite des explications, des réponses et des corrections.
Mais déjà, nous pouvons dès à présent et par votre courage salutaire, élimer l’affaire du vol du bébé de Vanessa Tchathou, de la liste des affaires qui domineront l’ordre du jour, de l’inévitable forum national vérité et réconciliation, événement incontournable qui s’inscrit dorénavant dans l’évolution logique de notre tendre, riche et très beau pays.
Dans cette attente pressée, Nous vous implorons et vous prions, Excellence et cher compatriote, d’accepter notre dévouement pour toutes les causes justes et citoyennes./.
TRES HAUTE CONSIDERATION
Le président de la commission
SHANDA TONME
Médiateur universel