Affaire du bébé volé: La plaignante envisage une contre expertise
AOUNDÉ - 08 Mars 2012
© Olivier A. Ndenkop | L'Actu
Le feuilleton est loin d'avoir connu son épilogue. Sylvie Juyep, la mère de Vanessa Tchatchou qui rejette les résultats des tests ADN publiés avant hier par le procureur Jean Fils Ntamak compte sur les Camerounais pour commander d'autres examens.
© Olivier A. Ndenkop | L'Actu
Le feuilleton est loin d'avoir connu son épilogue. Sylvie Juyep, la mère de Vanessa Tchatchou qui rejette les résultats des tests ADN publiés avant hier par le procureur Jean Fils Ntamak compte sur les Camerounais pour commander d'autres examens.
Le feuilleton est loin d'avoir connu
son épilogue. Bien au contraire, la publication des résultats des tests
ADN sur certains acteurs de l'affaire, et publiés mardi dernier par le
procureur de la République près le Tribunal de grande instance du
Mfoundi Jean Fils Clébert Ntamack relance l'affaire du bébé de Vanessa
Tchatchou.
En effet, selon le procureur de la République, «Les tests d'ADN prescrits dans cette procédure et réalisés par des laboratoires spécialisés ont établis sans équivoque qu'il n'y a aucun lien de maternité entre l'enfant en vie et mademoiselle Tchatchou Vanessa; par ailleurs les prélèvements sur l'enfant décédé et inhumé à Nkoteng, se sont heurtés à des difficultés d'exploitation, en raison de l'état de décomposition avancée des restes mortels. Malgré tout, la famille de Vanessa Tchatchou est loin de baisser la garde. Sylvie Juyep, la grand-mère du bébé volé se trouve à l'Ouest du pays. Elle s'y est rendu pour « voir ce qu'on va maintenant faire», expliquait-elle hier au téléphone.
D'ores et déjà, elle a une idée de la suite à donner à la procédure. «Je ne peux pas avoir un million de Fcfa pour commander d'autres tests ADN. Mais je sais que le peuple camerounais est prêt à cotiser pour qu'on obtienne la vérité dans cette affaire». Il n'est donc pas exclu que de retour de son voyage, Sylvie Jueyep qui est obligé de tout faire parce que sa fille, Vanessa a décidé de ne pas quitter l'hôpital gynéco-Obstétrique et pédiatrique de Ngoussou lance une « opération coup de cœur». Un appel aux âmes de bonne volonté et surtout aux défenseurs de la vérité et de la justice.
Selon les informations obtenues au laboratoire du centre, l'unique institution faisant les tests ADN au Cameroun, «il faut débourser un million de Fcfa pour effectuer les tests ADN ici. Après les prélèvements, les résultats sont disponibles dans un mois», y apprend-on. Mais, difficile de savoir si c'est dans ce laboratoire du centre, une structure publique que les tests ordonnés par Jean-Fils Ntamack ont été effectués. Le personnel refuse de le confirmer, mais aussi d'infirmer. Pour ne pas arranger les choses, le communiqué du procureur ne permet pas d'avancer. Jean Ntamack Fils parle des «laboratoires spécialisés». Pas plus. Des «imprécisions qui n'arrangent pas les proches de Vanessa. «Avant même que les prélèvements ne soient faits, Issa Tchiroma (le ministre de la Communication, Ndlr) a déclaré que le bébé de Vanessa était mort et enterré à Koteng; et que le bébé adopté par la magistrate n'était pas celui de Vanessa. Ça veut dire que tout était connu d'avance», soutient Sylvie Juyep.
A la veille de la journée internationale de la femme, Vanessa Tchatchou dit n'avoir rien prévu pour l'évènement. «J'attends mon enfant», soutient-elle. Non sans avoir précisé qu' «on a volé mon enfant comme on pouvait voler l'enfant de n'importe qui».
En effet, selon le procureur de la République, «Les tests d'ADN prescrits dans cette procédure et réalisés par des laboratoires spécialisés ont établis sans équivoque qu'il n'y a aucun lien de maternité entre l'enfant en vie et mademoiselle Tchatchou Vanessa; par ailleurs les prélèvements sur l'enfant décédé et inhumé à Nkoteng, se sont heurtés à des difficultés d'exploitation, en raison de l'état de décomposition avancée des restes mortels. Malgré tout, la famille de Vanessa Tchatchou est loin de baisser la garde. Sylvie Juyep, la grand-mère du bébé volé se trouve à l'Ouest du pays. Elle s'y est rendu pour « voir ce qu'on va maintenant faire», expliquait-elle hier au téléphone.
D'ores et déjà, elle a une idée de la suite à donner à la procédure. «Je ne peux pas avoir un million de Fcfa pour commander d'autres tests ADN. Mais je sais que le peuple camerounais est prêt à cotiser pour qu'on obtienne la vérité dans cette affaire». Il n'est donc pas exclu que de retour de son voyage, Sylvie Jueyep qui est obligé de tout faire parce que sa fille, Vanessa a décidé de ne pas quitter l'hôpital gynéco-Obstétrique et pédiatrique de Ngoussou lance une « opération coup de cœur». Un appel aux âmes de bonne volonté et surtout aux défenseurs de la vérité et de la justice.
Selon les informations obtenues au laboratoire du centre, l'unique institution faisant les tests ADN au Cameroun, «il faut débourser un million de Fcfa pour effectuer les tests ADN ici. Après les prélèvements, les résultats sont disponibles dans un mois», y apprend-on. Mais, difficile de savoir si c'est dans ce laboratoire du centre, une structure publique que les tests ordonnés par Jean-Fils Ntamack ont été effectués. Le personnel refuse de le confirmer, mais aussi d'infirmer. Pour ne pas arranger les choses, le communiqué du procureur ne permet pas d'avancer. Jean Ntamack Fils parle des «laboratoires spécialisés». Pas plus. Des «imprécisions qui n'arrangent pas les proches de Vanessa. «Avant même que les prélèvements ne soient faits, Issa Tchiroma (le ministre de la Communication, Ndlr) a déclaré que le bébé de Vanessa était mort et enterré à Koteng; et que le bébé adopté par la magistrate n'était pas celui de Vanessa. Ça veut dire que tout était connu d'avance», soutient Sylvie Juyep.
A la veille de la journée internationale de la femme, Vanessa Tchatchou dit n'avoir rien prévu pour l'évènement. «J'attends mon enfant», soutient-elle. Non sans avoir précisé qu' «on a volé mon enfant comme on pouvait voler l'enfant de n'importe qui».