Affaire du bébé volé: L'audience s'ouvre le 26 juillet prochain
YAOUNDÉ - 17 Juin 2012
© Olivier A. Ndenkop | L'Actu
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Le dossier de Vanessa Tchatchou est déjà devant le Tribunal de grande instance du Mfoundi.
Après la phase médiatique qui a tenu
l'opinion en haleine depuis presqu'un an, la justice vient de se saisir
de l'affaire. Hier, le président du Tribunal de grande instance du
Mfoundi (TGI) l'a confirmé. Gilbert Schlick a d'ailleurs indiqué qu'«à
partir du 26 juillet, ce sera l'affaire du bébé volé». Vanessa
Tchatchou, la mère du bébé volé le 20 août 2011 à l'Hôpital
gynéco-obstétrique de Ngousso aura donc l'occasion de s'expliquer devant
une juridiction. Elle qui, depuis un an, a saisi plusieurs
commissariats et brigades de gendarmerie sans succès. Le juge
d'instruction a rendu son ordonnance de renvoi il y a juste quelques
jours. Le tribunal a aussi tôt décidé de l'ouverture du dossier.
Au mois de mars dernier, Jean KIébert Fils Ntamack, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance du Mfoundi a rendu public les résultats des tests ADN effectués sur Vanessa Tchatchou, l'enfant détenu par la magistrate Caroline Medjnag Ateh, et le bébé mort et enterré à Nkoteng. Selon le procureur, il n'existe aucun lien de maternité entre Vanessa Tchatchou et le bébé adopté par la magistrate. Seulement les tests approfondis annoncés par Jean Fils Ntamack, sous prétexte que le corps du bébé inhumé à Nkoteng était en état de putréfaction avancé, sont restés sans suites. Du moins, le procureur qui s'était montré disposé à communiquer n'a plus rien dit.
Idem pour Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication (Mincom). Immédiatement après la publication des premiers tests ADN, le Mincom a fait venir au Cameroun un toubab qu'il présentait comme «un expert américain venu réaliser les tests approfondis». Au cours d'une conférence de presse, dans son cabinet, Issa Tchiroma présentait la volonté du gouvernement à faire triompher la vérité. La justice la fera sans doute triompher. En attendant, la magistrate Caroline Medjang, soupçonnée d'avoir volé l'enfant de Vanessa a été promue au ministère de la justice comme chargée d'études.
Au mois de mars dernier, Jean KIébert Fils Ntamack, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance du Mfoundi a rendu public les résultats des tests ADN effectués sur Vanessa Tchatchou, l'enfant détenu par la magistrate Caroline Medjnag Ateh, et le bébé mort et enterré à Nkoteng. Selon le procureur, il n'existe aucun lien de maternité entre Vanessa Tchatchou et le bébé adopté par la magistrate. Seulement les tests approfondis annoncés par Jean Fils Ntamack, sous prétexte que le corps du bébé inhumé à Nkoteng était en état de putréfaction avancé, sont restés sans suites. Du moins, le procureur qui s'était montré disposé à communiquer n'a plus rien dit.
Idem pour Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication (Mincom). Immédiatement après la publication des premiers tests ADN, le Mincom a fait venir au Cameroun un toubab qu'il présentait comme «un expert américain venu réaliser les tests approfondis». Au cours d'une conférence de presse, dans son cabinet, Issa Tchiroma présentait la volonté du gouvernement à faire triompher la vérité. La justice la fera sans doute triompher. En attendant, la magistrate Caroline Medjang, soupçonnée d'avoir volé l'enfant de Vanessa a été promue au ministère de la justice comme chargée d'études.