Shanda Tonme. Annoncé à la manifestation, le président de la Comicodi maintient ses accusations.
La reconstitution des faits de mercredi dernier à l’hôpital gynéco a-t-elle apporté un plus dans l’évolution de l’enquête ?
Oui, parce que cette reconstitution des faits a pu établir la
responsabilité de la magistrate dans cette affaire. Le bébé est bel et
bien chez cette magistrate, qui jure qu’elle préfère mourir avec
l’enfant.
Pourtant, vous n’avez pas cessé de dire que la magistrate est puissante. Selon vous, qui la protège ?
C’est toute la question. En complicité avec de hauts
responsables de ce pays, cette femme a corrompu policiers, gendarmes,
infirmiers et autres. Elle a réussi à créer le trouble dans le pays.
Cela ne peut plus durer. De toutes les façons, au stade actuel, toutes
les autres solutions qui ne vont pas aller dans le sens de la
restitution de l’enfant à Vanessa sont exclues.
Et Vanessa est plus que jamais déterminée à récupérer son bébé. Elle menace d’ailleurs de se suicider dans le cas contraire. C’est une fille remarquable par son courage et sa témérité, qui est devenue mûre à l’épreuve de la difficulté. Son bébé est actuellement en mauvais état de santé parce qu’il ne suit pas ses visites médicales chez le pédiatre, étant donné que la magistrate ne peut pas se montrer. L’enfant est donc en danger. Il faut absolument aller le chercher. Et, tant que cette affaire ne sera pas résolue, cela va peser sur tous les événements de la République.