Affaire du bébé volé: Ce pays est-il donc dirigé par des monstres froids et sans cœur ?
YAOUNDE - 28 JAN. 2012
© Jean-Bruno Tagne | Correspondance
Elle s’appelle Vanessa Tchatchou, 17 ans, élève en classe de première. Cette ravissante jeune fille, orpheline de père est surtout mère d’un bébé qui lui a été volé quelques heures après sa naissance le 20 août 2011. Né à 7h43, le nourrisson s’est volatilisé à 14h15 dans la couveuse de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Ngousso à Yaoundé. Un hôpital public !
© Jean-Bruno Tagne | Correspondance
Elle s’appelle Vanessa Tchatchou, 17 ans, élève en classe de première. Cette ravissante jeune fille, orpheline de père est surtout mère d’un bébé qui lui a été volé quelques heures après sa naissance le 20 août 2011. Né à 7h43, le nourrisson s’est volatilisé à 14h15 dans la couveuse de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Ngousso à Yaoundé. Un hôpital public !
Affaire du bébé volé: Ce pays est-il donc dirigé par des monstres froids et sans cœur ?
Elle s’appelle Vanessa Tchatchou, 17 ans, élève en classe de première. Cette ravissante jeune fille, orpheline de père est surtout mère d’un bébé qui lui a été volé quelques heures après sa naissance le 20 août 2011. Né à 7h43, le nourrisson s’est volatilisé à 14h15 dans la couveuse de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Ngousso à Yaoundé. Un hôpital public !
Depuis 6 mois, Vanessa fait le siège de cet hôpital pour réclamer son enfant. Face à des escouades de gendarmes et policiers menaçants, elle résiste. Toute seule, cette mère blessée se bat avec la force du désespoir contre la grosse machine de l’hôpital de Ngousso, décidée à la broyer. Elle est insultée, violentée, intimidée, humiliée, affamée. Mais elle résiste.
Une chape d’indifférence quasi-générale entoure cette scabreuse affaire. Où sont les dirigeants de l’hôpital ? Où sont les autorités gouvernementales de ce pays ? Où sont les hommes politiques du pouvoir et de l’opposition ? Où est l’Eglise ? Où sont les Ong ? Où est la Commission des droits de l’homme ? Où sont les citoyens, tout simplement ? On dirait que les Camerounais ont perdu leur humanité.
Plus grave, où sont les femmes ? Elles qui sont habituées à soulever le kaba le 8 mars dans les bars mal famés de Mvog Ada, ont là, une occasion de soulever utilement leur kaba pour obliger les responsables de ce rapt à restituer le bébé.
Pouvons-nous rester indifférents à une injustice aussi grossière ? S’il vous plait, indignons-nous !
Jean-Bruno Tagne
Elle s’appelle Vanessa Tchatchou, 17 ans, élève en classe de première. Cette ravissante jeune fille, orpheline de père est surtout mère d’un bébé qui lui a été volé quelques heures après sa naissance le 20 août 2011. Né à 7h43, le nourrisson s’est volatilisé à 14h15 dans la couveuse de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Ngousso à Yaoundé. Un hôpital public !
Depuis 6 mois, Vanessa fait le siège de cet hôpital pour réclamer son enfant. Face à des escouades de gendarmes et policiers menaçants, elle résiste. Toute seule, cette mère blessée se bat avec la force du désespoir contre la grosse machine de l’hôpital de Ngousso, décidée à la broyer. Elle est insultée, violentée, intimidée, humiliée, affamée. Mais elle résiste.
Une chape d’indifférence quasi-générale entoure cette scabreuse affaire. Où sont les dirigeants de l’hôpital ? Où sont les autorités gouvernementales de ce pays ? Où sont les hommes politiques du pouvoir et de l’opposition ? Où est l’Eglise ? Où sont les Ong ? Où est la Commission des droits de l’homme ? Où sont les citoyens, tout simplement ? On dirait que les Camerounais ont perdu leur humanité.
Plus grave, où sont les femmes ? Elles qui sont habituées à soulever le kaba le 8 mars dans les bars mal famés de Mvog Ada, ont là, une occasion de soulever utilement leur kaba pour obliger les responsables de ce rapt à restituer le bébé.
Pouvons-nous rester indifférents à une injustice aussi grossière ? S’il vous plait, indignons-nous !
Jean-Bruno Tagne