Vendredi 03 Février 2012 à Paris, Place Jean Lorrain à 20 m de l’Ambassade du Cameroun il est dix heures, les membres du Collectif pour Vanessa distribuent aux passants des prospectus et leur parlent du problème de Vanessa, les Parisiens sont estomaqués par l’ incroyable histoire de cette jeune fille mineure dont le bébé a été enlevé à la naissance le 20 Août 2011 à Yaoundé, malgré la température de exceptionnelle de -9° Celsius qui en raison du vent fait ressentir celle de -15° Celsius, les passants compatissent à la cause; le Cameroun pourrait bien se passer de ce genre de publicité… À qui la faute?
Comment rester indifférent aux cris de détresse de cette gamine dans un pays où on banalise l’avortement; acte qui fait des ravages dans les familles démunies (une amie de Vanessa en est morte) faute d’accès à un médecin compétent et d‘autres filles ayant trop avorté n‘arrivant plus à procréer au moment où le désir d’un enfant arrive, comment expliquer le long silence des autorités camerounaises qui préfèrent maintenant que l’affaire est portée sur la place publique demander à la victime de boycotter les journalistes, pourquoi avoir attendu aussi longtemps (six mois) pour diligenter une enquête?
Comment expliquer le cafouillage médiatique au niveau du gouvernement quand l’un des membres annonce d’abord qu’il n’y a jamais eu d’enlèvement de bébé et que quelques jours plus tard, un autre membre du même gouvernement annonce que le bébé serait mort une semaine après cet enlèvement et enterré à Nkoteng?
Le COLLECTIF POUR VANESSA a prévu de continuer à se mobiliser jusqu’à ce qu’une enquête soit menée sur ce drame et que les coupables soient identifiés afin de mettre un terme aux rumeurs nauséabondes autour du cas de Vanessa.
LA FÊTE DE LA JEUNESSE ET LA JOURNÉE DE LA FEMME AVEC OU SANS VANESSA ?
COLLECTIF POUR VANESSA: + 337 51 25 83 97