Affaire des 165 millions de la SCDP: Un complot contre le Directeur Général
Yaoundé, 05 avril 2013
© LCN | L'Epervier
Depuis le déclenchement le 12 novembre 2012 de l'affaire du virement de la somme de 165 millions F du compte de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers au profit des structures Alpha construction, 109,72 millions et l'entreprise Hydrochimie cam, 80,714 millions à travers la découverte réelle ou simulée du pot aux roses par la responsable de la cellule de trésorerie, les spéculations vont bon train. Dans les milieux de la presse, chacun semble détenir sa part de vérité. Le public et les lecteurs confus sont plongés dans un flou artistique ne sachant pas quelle version prendre en considération. Et pourtant entre la réalité des faits qui sont d'une véracité déconcertante et des informations présentées par certains médias, il y a un fossé numérique. Il n'est nullement question pour nous de pourfendre qui que ce soit, ni de jouer les by Text-Enhance">avocats du diable, mais simplement de faire jaillir la vérité car les faits sont têtus.
Pour les faits
L'affaire remonterait au 12 novembre 2012 lorsque la nommée Engome Essomé Lydienne, Chef de la cellule de trésorerie, chargé d'effectuer les domiciliations bancaires des paiements, c'est-à-dire c'est elle qui décide lequel des comptes de la SCDP est à mesure de supporter telle ou telle transaction financière que doit payer l'entreprise. Cette dernière constate des irrégularités sur les documents en sa possession. Lesdits documents indiquent qu'il y a un manque d'environ 165 millions de F. Elle saisit le Directeur Général, Gaston Eloundou Essomba, qui ne se reconnaît pas dans ces transactions bien que les documents comportaient sa signature. Irrité, le Directeur Général diligente des enquêtes au plan interne. Ces enquêtes n'aboutissent pas à grand chose. C'est alors que, le Directeur Général ayant épuisé toutes les méthodes internes faites de réunions avec les principaux responsables impliqués dans la gestion des finances, saisit les autorités policières le 02 janvier 2013 aux fins d'enquête. Au plan interne, des mesures conservatoires sont prises. La nommée Engome Essomé Lydienne est mise en quarantaine pour légèreté et pour n'avoir pu découvrir ce pot aux roses juste trois semaines après la transaction. Ceci non sans raison dans la mesure où l'affaire se serait déroulée au nez et à sa barbe sans que cette dernière encore considérée comme suspecte dans cette affaire ne soit au courant. Et pourtant au sein de l'entreprise, il existe des contrôles de routine qui permettent de suivre les transactions. Aurait-elle participé de près ou de loin à ce détournement, difficile de le savoir pour l'instant. Toujours est-il que, si on s'en tient aux documents, c'est le 18 octobre 2012 que les quatre virements ont été signés. Les choses semblaient piétiner auprès du Tribunal de Grande Instance de Douala où le procès-verbal de l'enquête policière aurait été renvoyé aux responsables de la Division régionale de la Police judiciaire pour le Littoral. L'entrée en scène du Tribunal Criminel Spécial compétant pour les affaires de détournements dont le montant est supérieur ou égal à cinquante millions ne va pas se faire attendre. Toute chose qui va aboutir à la mise en détention préventive le 14 mars dernier des quatre suspects dont Engome Essomé Lydienne, Ngwesse Muabe Julie, Kuedji Henri, Ekine Georges. L'enquête suit son cours et nul ne doute que dans les prochains jours, au regard de la dextérité dont fait preuve le TCS dans la conduite des affaires, on sera fixé sur la vérité de cette affaire. Mais en attendant l'aboutissement des enquêtes, il importe toutefois de saluer la démarche du Directeur Général de la SCDP en confiant l'affaire aux fins limiers de notre justice afin que la vérité jaillisse. Les employés de la SCDP avaient vu en son arrivée à la tête de cette structure, un dirigeant faible d'esprit, qu'ils pouvaient facilement tromper et mettre sur son dos tous les crimes économiques dont ils sont les auteurs. Après le hold up de Jean Baptiste Nguini Effa, ancien DG de la SCDP, actuellement inculpé à la Prison Centrale de New bel, ils se seraient dit que par simple fait du hasard que les deux hommes sont issus d'un même département qui est la Mefou et Akono, cet aspect des choses à lui seul était suffisant pour déceler en lui les élans d'un détourneur assermenté de la fortune publique. Erreur, Gaston Eloundou Essomba s’attelle plutôt depuis son arrivée à redonner une âme à cette société qui cumulait des dettes exorbitantes auprès de ses partenaires. Aujourd'hui, ce n'est certes pas encore le paradis, ce n'est non plus cet enfer que ses détracteurs s'obstinent à présenter par tous les moyens. Le natif d'Akono est d'ailleurs sur le point de relever ce défi certes difficile mais pas impossible.
© LCN | L'Epervier
Les
suspects de cette supercherie sont placés en détention à la Prison
Centrale de Kondengui au motif de détournement en coaction depuis le 14
mars 2013.
Depuis le déclenchement le 12 novembre 2012 de l'affaire du virement de la somme de 165 millions F du compte de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers au profit des structures Alpha construction, 109,72 millions et l'entreprise Hydrochimie cam, 80,714 millions à travers la découverte réelle ou simulée du pot aux roses par la responsable de la cellule de trésorerie, les spéculations vont bon train. Dans les milieux de la presse, chacun semble détenir sa part de vérité. Le public et les lecteurs confus sont plongés dans un flou artistique ne sachant pas quelle version prendre en considération. Et pourtant entre la réalité des faits qui sont d'une véracité déconcertante et des informations présentées par certains médias, il y a un fossé numérique. Il n'est nullement question pour nous de pourfendre qui que ce soit, ni de jouer les by Text-Enhance">avocats du diable, mais simplement de faire jaillir la vérité car les faits sont têtus.
Pour les faits
L'affaire remonterait au 12 novembre 2012 lorsque la nommée Engome Essomé Lydienne, Chef de la cellule de trésorerie, chargé d'effectuer les domiciliations bancaires des paiements, c'est-à-dire c'est elle qui décide lequel des comptes de la SCDP est à mesure de supporter telle ou telle transaction financière que doit payer l'entreprise. Cette dernière constate des irrégularités sur les documents en sa possession. Lesdits documents indiquent qu'il y a un manque d'environ 165 millions de F. Elle saisit le Directeur Général, Gaston Eloundou Essomba, qui ne se reconnaît pas dans ces transactions bien que les documents comportaient sa signature. Irrité, le Directeur Général diligente des enquêtes au plan interne. Ces enquêtes n'aboutissent pas à grand chose. C'est alors que, le Directeur Général ayant épuisé toutes les méthodes internes faites de réunions avec les principaux responsables impliqués dans la gestion des finances, saisit les autorités policières le 02 janvier 2013 aux fins d'enquête. Au plan interne, des mesures conservatoires sont prises. La nommée Engome Essomé Lydienne est mise en quarantaine pour légèreté et pour n'avoir pu découvrir ce pot aux roses juste trois semaines après la transaction. Ceci non sans raison dans la mesure où l'affaire se serait déroulée au nez et à sa barbe sans que cette dernière encore considérée comme suspecte dans cette affaire ne soit au courant. Et pourtant au sein de l'entreprise, il existe des contrôles de routine qui permettent de suivre les transactions. Aurait-elle participé de près ou de loin à ce détournement, difficile de le savoir pour l'instant. Toujours est-il que, si on s'en tient aux documents, c'est le 18 octobre 2012 que les quatre virements ont été signés. Les choses semblaient piétiner auprès du Tribunal de Grande Instance de Douala où le procès-verbal de l'enquête policière aurait été renvoyé aux responsables de la Division régionale de la Police judiciaire pour le Littoral. L'entrée en scène du Tribunal Criminel Spécial compétant pour les affaires de détournements dont le montant est supérieur ou égal à cinquante millions ne va pas se faire attendre. Toute chose qui va aboutir à la mise en détention préventive le 14 mars dernier des quatre suspects dont Engome Essomé Lydienne, Ngwesse Muabe Julie, Kuedji Henri, Ekine Georges. L'enquête suit son cours et nul ne doute que dans les prochains jours, au regard de la dextérité dont fait preuve le TCS dans la conduite des affaires, on sera fixé sur la vérité de cette affaire. Mais en attendant l'aboutissement des enquêtes, il importe toutefois de saluer la démarche du Directeur Général de la SCDP en confiant l'affaire aux fins limiers de notre justice afin que la vérité jaillisse. Les employés de la SCDP avaient vu en son arrivée à la tête de cette structure, un dirigeant faible d'esprit, qu'ils pouvaient facilement tromper et mettre sur son dos tous les crimes économiques dont ils sont les auteurs. Après le hold up de Jean Baptiste Nguini Effa, ancien DG de la SCDP, actuellement inculpé à la Prison Centrale de New bel, ils se seraient dit que par simple fait du hasard que les deux hommes sont issus d'un même département qui est la Mefou et Akono, cet aspect des choses à lui seul était suffisant pour déceler en lui les élans d'un détourneur assermenté de la fortune publique. Erreur, Gaston Eloundou Essomba s’attelle plutôt depuis son arrivée à redonner une âme à cette société qui cumulait des dettes exorbitantes auprès de ses partenaires. Aujourd'hui, ce n'est certes pas encore le paradis, ce n'est non plus cet enfer que ses détracteurs s'obstinent à présenter par tous les moyens. Le natif d'Akono est d'ailleurs sur le point de relever ce défi certes difficile mais pas impossible.