Affaire de la chapelle d'Elig Essono: Et si Tonyè Bakot était innocent
Yaoundé, 13 août 2013
© MARTIAL OWONA | L'Anecdote
Selon les conclusions d'une enquête exclusive de votre journal, l'ancien Archevêque métropolitain de Yaoundé Monseigneur Victor Tonne Bakot n'avait jamais cédé la chapelle catholique d'Elig Essono au revend pasteur Dieunedort Kamdem. Révélations.
© MARTIAL OWONA | L'Anecdote
Selon les conclusions d'une enquête exclusive de votre journal, l'ancien Archevêque métropolitain de Yaoundé Monseigneur Victor Tonne Bakot n'avait jamais cédé la chapelle catholique d'Elig Essono au revend pasteur Dieunedort Kamdem. Révélations.
Que n'a-t-on pas entendu ou lu dans la
presse nationale au sujet de la gestion de l'archidiocèse de Yaoundé
par le désormais Archevêque émérite de Yaoundé? Chacun y allait
tellement du sien que mêmes ceux qui en étaient les plus
éloignés du noyau de l'atome administratif de cette portion de l'église
ont bien finis par se constituer en témoins réels des faits issus d'un
imaginaire à la limite de d'incontinence diffamatoire, pour accabler
l'un des meilleurs bergers que l'Archidiocèse de Yaoundé ait connu,
depuis la mort de Monseigneur Jean Zoa. Entre ceux des autochtones
(Anatole Bihina le relève dans sa chronique en page 2 de cette édition)
qui imposent d'enterrer les leurs dans le cimetière de l'Archidiocèse
gratuitement parce qu'ils auront by Savings Wave">vendu
tout leur terrain, et ceux qui voient l'avenir de l'Archidiocèse en
gris, il ya eu ce troisième groupe de laudateurs aigris qui ont tôt fait
de glousser sur le fait que ce bien de l'Eglise catholique romaine de
Yaoundé (tout le monde le pense en tout cas) soit cédé à une église dite de réveil.
A la réalité des faits, la chapelle d'Elig Essono a été construite en son temps par André Fouda, le tout puissant maire de la ville après le départ des colons. Ce dernier l'offrira à l'Archidiocèse de Yaoundé en plein expansion alors et qui y affectera des serviteurs de Dieu et tout ce qui va avec. Seulement avec la mort de Mgr Jean Zoa, dernier Béti à avoir été Archevêque de Yaoundé, les ayants-droit de feu André Fouda rendus à l'évidence que l'Archevêché n'avait réussi à établir un titre foncier sur ce bien produit par leur parent bien que offert à l'Eglise, vont exiger à un certain André Wouking de déguerpir la chapelle et de «laisser ce terrain familial sur lequel l'Eglise est construite». Bien curieux tout de même quand on sait qu'une maison n'est pas transportable.
Face à cette affaire désormais de la chapelle d'Elig Essono, l'Archidiocèse qui entreprend de proposer l'achat de ce terrain et de la maison de Dieu qui y est construite se trouve buté au refus catégorique des ayants-droit de feu André Fouda. Ces derniers en retour proposent une location qui selon des sources se chiffrait à 300 mille francs le mois. C'est l'enlisement total. L'Eglise ne peut y accorder de suite favorable. Elle sera d'ailleurs traînée en justice pour occupation illégale et confiscation des biens d'autrui. L'affaire fait grand bruit et alimente les débats dans les milieux religieux. Le feuilleton judiciaire est vite tranché: A la faveur des ayants-droits de feu André Fouda. Rétablis dans leur propriété foncière issue du labeur de leur père et d'un manquement de l'Eglise à établir les documents administratifs nécessaires pour justifier de ses droits sur cette propriété à elle offerte par un chrétien, les enfants de feu André Fouda font donc termer la Chapelle d'Elig Essono sur la base d'une décision juridique. Quelques années suffisent pour trouver le client idéal. Le promoteur de la «Cathédrale de la foi» est vite sollicité. Marché conclu. 350 000 FCFA le mois de bail. La suite tout le monde la cannait.
Mais contre toute attente, mensonge, délation, manipulation et hypocrisie entre en scène. Entre les fidèles du christianisme et certains autochtones en mal de popularité. Une victime expiatoire est vite désignée: Mgr Victor Tonyè Bakot! Curieux tout de même. Un complot à la hauteur de la démesure et du cynisme où viendront s'entremêler tribalisme, jalousie, hypocrisie et imposture pour la gloire des manipulateurs de l'ombre. Lesquels n'ont daigné chercher les chemins de la vérité et de la vie comme l'enseignait Christ de son vivant.
A la réalité des faits, la chapelle d'Elig Essono a été construite en son temps par André Fouda, le tout puissant maire de la ville après le départ des colons. Ce dernier l'offrira à l'Archidiocèse de Yaoundé en plein expansion alors et qui y affectera des serviteurs de Dieu et tout ce qui va avec. Seulement avec la mort de Mgr Jean Zoa, dernier Béti à avoir été Archevêque de Yaoundé, les ayants-droit de feu André Fouda rendus à l'évidence que l'Archevêché n'avait réussi à établir un titre foncier sur ce bien produit par leur parent bien que offert à l'Eglise, vont exiger à un certain André Wouking de déguerpir la chapelle et de «laisser ce terrain familial sur lequel l'Eglise est construite». Bien curieux tout de même quand on sait qu'une maison n'est pas transportable.
Face à cette affaire désormais de la chapelle d'Elig Essono, l'Archidiocèse qui entreprend de proposer l'achat de ce terrain et de la maison de Dieu qui y est construite se trouve buté au refus catégorique des ayants-droit de feu André Fouda. Ces derniers en retour proposent une location qui selon des sources se chiffrait à 300 mille francs le mois. C'est l'enlisement total. L'Eglise ne peut y accorder de suite favorable. Elle sera d'ailleurs traînée en justice pour occupation illégale et confiscation des biens d'autrui. L'affaire fait grand bruit et alimente les débats dans les milieux religieux. Le feuilleton judiciaire est vite tranché: A la faveur des ayants-droits de feu André Fouda. Rétablis dans leur propriété foncière issue du labeur de leur père et d'un manquement de l'Eglise à établir les documents administratifs nécessaires pour justifier de ses droits sur cette propriété à elle offerte par un chrétien, les enfants de feu André Fouda font donc termer la Chapelle d'Elig Essono sur la base d'une décision juridique. Quelques années suffisent pour trouver le client idéal. Le promoteur de la «Cathédrale de la foi» est vite sollicité. Marché conclu. 350 000 FCFA le mois de bail. La suite tout le monde la cannait.
Mais contre toute attente, mensonge, délation, manipulation et hypocrisie entre en scène. Entre les fidèles du christianisme et certains autochtones en mal de popularité. Une victime expiatoire est vite désignée: Mgr Victor Tonyè Bakot! Curieux tout de même. Un complot à la hauteur de la démesure et du cynisme où viendront s'entremêler tribalisme, jalousie, hypocrisie et imposture pour la gloire des manipulateurs de l'ombre. Lesquels n'ont daigné chercher les chemins de la vérité et de la vie comme l'enseignait Christ de son vivant.