Affaire CNIC/Forjindam/dame Massot: Le DG par intérim, Antoine Bikoro Alo’o, attendu à la barre.
DOUALA - 03 Juillet 2012
© Hervé Villard Njiélé. | La Nouvelle Expression
Antoine Bikoro Alo’o, le directeur général du Chantier Naval et Industriel du Cameroun (Cnic) et Ekoka Silvain, attaché de direction dans la même entreprise, sont attendus devant la barre le 16 juillet 2012. Ils comparaîtront devant les juges pour répondre des faits qui leur sont reprochés, ou pour dire leur part de vérité dans cette affaire de vol de matériel au chantier naval et industriel du Cameroun pour laquelle, Zacchaeus Forjindam, l’ex Dg du Cnic et dame Massot sont inculpés.
Cette décision qui marque certainement le tournant de cette affaire a été prise par le juge de la collégialité, lors du procès qui se déroulait hier. Pour faire jaillir la vérité dans cette affaire pour laquelle les accusés déclarent tous avoir été victimes d’un coup monté de toutes pièces par l’actuel Directeur général par intérim du Cnic, Antoine Bikoro Alo’o, les juges de la collégialité ont décidé de faire comparaitre celui-ci à la barre. C’était à la fin de l’audience qui s’est tenue au tribunal de grande instance de Bonanajo hier et au cours de laquelle Mme Massot, l’une des accusés passait à l’interrogatoire.
Pendant «l’examination in chief», (l’interrogatoire de l’accusé par la défense) «la cross examination», ( l’interrogatoire de l’accusé par le ministère public et les avocats de la partie civile) «la reexamination» l’interrogatoire de l’accusé qui intervient après la cross examination pour clarifier certains points flous, Mme Massot, alors directeur administratif et des ressources humaines (Darh) au moment des faits, a déclaré son innocence. D’après elle, toutes les accusations faites contre elle, ont été montées de toute pièce par l’actuel directeur général par intérim du Chantier Naval et Industriel du Cameroun. «Bikoro n’arrivait jamais au bureau avant 10h. Ce jour là, il est arrivé avant 8h parce qu’il savait qu’il avait un objectif précis à chercher. C’est Bikoro qui a tout planifié. Il n’est pas venu par hasard. Il savait où il allait se diriger. Il a fait appel aux agents de 5ème catégorie parce que les hauts cadres et directeurs de services n’étaient pas manipulables. Ça me fait mal de savoir le complot que Bikoro a fait puisque, une semaine après mon arrestation et mon incarcération à New-Bell, un huissier est venu me notifier mon licenciement pour faute lourde .Un motif pour lequel, l’information judiciaire n’avait pas débuté. L’information judiciaire pour ce chef d’accusation ne débute qu’un an et demi après mon incarcération», explique-t-elle.
Répondant à la question du ministère public qui cherchait à savoir s’il y avait un antécédent entre la Darh et l’ancien Dga du Cnic au moment des faits, elle va répondre par l’affirmative. «M. Bikoro est arrivé au Chantier naval le 20 septembre 2007. C’est moi qui ai organisé la cérémonie de son installation officielle. C’était mon ancien collègue puisque nous avons travaillé à l’ancien centre d’assistance au Pme ensemble. Une semaine après son installation, il m’a convoquée dans son bureau pour me demander certaines informations qui n’étaient pas de mon ressort de compétence. Quand je lui ai dit que je ne pouvais pas lui donner ces informations puisque je n’étais pas la bonne personne, il m’a menacé. Et m’a promis la prison. «Tu veux faire le bras de fer avec moi, si je ne te mets pas en prison, c’est que ce n’est pas moi». Voilà les menaces qu’il m’a avancées et aujourd’hui je suis en prison. Est ce pas assez suffisant pour soutenir la thèse du complot Mme la présidente», a affirmé l’ex Darh.
Pendant son interrogatoire, elle a pareillement reconnu qu’elle sollicitait de temps à autre les services des employés du Cnic pour certains petits dépannages qu’elle payait et rien de plus. S’agissant du camion de matériaux saisis, elle a déclaré n’avoir jamais été interpellé par sa hiérarchie à ce sujet jusqu’à nos jours. Et, aucun procès-verbal d’huissier ou de police par rapport au camion de matériaux saisis, n’est existant. Elle a par ailleurs affirmé que tous les témoignages des employés du Cnic l’accablant, ne sont que des coups montés contre sa personne. Car les employés du Cnic n’ont jamais construit sa maison. Et elle n’a jamais été responsable des approvisionnements comme le prétend Bikoro.
Après Zachaeus Forjindam qui accusait Bikoro Alo’o d’avoir entretenu le flou sur l’affaire des matériels volés et affectés au chantier de dame Njoh née Rose Massot, directrice de l’administration et des ressources humaines le 26 juin 2012 lors d’une audience, l’ex Darh en soutenant la thèse du complot vient de rejoindre son Dg dans sa position. Même Si la présence de Bikoro Alo’o ne va rien changer à l’issue de ce procès, comme l’affirme Me Ebah, avocat de la partie civile, sa présence sera cependant déterminante dans l’avancement de ce procès le 16 juillet prochain.
On ne perd rien à attendre.
© Hervé Villard Njiélé. | La Nouvelle Expression
Cité
à plusieurs reprise dans l’affaire qui oppose Zacchaeus Forjindam et
Mme Massot à l’entreprise dont il a la charge, Antoine Bikoro Alo’o, le
Directeur général du chantier Naval par intérim comparaitra devant le
tribunal le 16 juillet 2012 prochain
Antoine Bikoro Alo’o, le directeur général du Chantier Naval et Industriel du Cameroun (Cnic) et Ekoka Silvain, attaché de direction dans la même entreprise, sont attendus devant la barre le 16 juillet 2012. Ils comparaîtront devant les juges pour répondre des faits qui leur sont reprochés, ou pour dire leur part de vérité dans cette affaire de vol de matériel au chantier naval et industriel du Cameroun pour laquelle, Zacchaeus Forjindam, l’ex Dg du Cnic et dame Massot sont inculpés.
Cette décision qui marque certainement le tournant de cette affaire a été prise par le juge de la collégialité, lors du procès qui se déroulait hier. Pour faire jaillir la vérité dans cette affaire pour laquelle les accusés déclarent tous avoir été victimes d’un coup monté de toutes pièces par l’actuel Directeur général par intérim du Cnic, Antoine Bikoro Alo’o, les juges de la collégialité ont décidé de faire comparaitre celui-ci à la barre. C’était à la fin de l’audience qui s’est tenue au tribunal de grande instance de Bonanajo hier et au cours de laquelle Mme Massot, l’une des accusés passait à l’interrogatoire.
Pendant «l’examination in chief», (l’interrogatoire de l’accusé par la défense) «la cross examination», ( l’interrogatoire de l’accusé par le ministère public et les avocats de la partie civile) «la reexamination» l’interrogatoire de l’accusé qui intervient après la cross examination pour clarifier certains points flous, Mme Massot, alors directeur administratif et des ressources humaines (Darh) au moment des faits, a déclaré son innocence. D’après elle, toutes les accusations faites contre elle, ont été montées de toute pièce par l’actuel directeur général par intérim du Chantier Naval et Industriel du Cameroun. «Bikoro n’arrivait jamais au bureau avant 10h. Ce jour là, il est arrivé avant 8h parce qu’il savait qu’il avait un objectif précis à chercher. C’est Bikoro qui a tout planifié. Il n’est pas venu par hasard. Il savait où il allait se diriger. Il a fait appel aux agents de 5ème catégorie parce que les hauts cadres et directeurs de services n’étaient pas manipulables. Ça me fait mal de savoir le complot que Bikoro a fait puisque, une semaine après mon arrestation et mon incarcération à New-Bell, un huissier est venu me notifier mon licenciement pour faute lourde .Un motif pour lequel, l’information judiciaire n’avait pas débuté. L’information judiciaire pour ce chef d’accusation ne débute qu’un an et demi après mon incarcération», explique-t-elle.
Répondant à la question du ministère public qui cherchait à savoir s’il y avait un antécédent entre la Darh et l’ancien Dga du Cnic au moment des faits, elle va répondre par l’affirmative. «M. Bikoro est arrivé au Chantier naval le 20 septembre 2007. C’est moi qui ai organisé la cérémonie de son installation officielle. C’était mon ancien collègue puisque nous avons travaillé à l’ancien centre d’assistance au Pme ensemble. Une semaine après son installation, il m’a convoquée dans son bureau pour me demander certaines informations qui n’étaient pas de mon ressort de compétence. Quand je lui ai dit que je ne pouvais pas lui donner ces informations puisque je n’étais pas la bonne personne, il m’a menacé. Et m’a promis la prison. «Tu veux faire le bras de fer avec moi, si je ne te mets pas en prison, c’est que ce n’est pas moi». Voilà les menaces qu’il m’a avancées et aujourd’hui je suis en prison. Est ce pas assez suffisant pour soutenir la thèse du complot Mme la présidente», a affirmé l’ex Darh.
Pendant son interrogatoire, elle a pareillement reconnu qu’elle sollicitait de temps à autre les services des employés du Cnic pour certains petits dépannages qu’elle payait et rien de plus. S’agissant du camion de matériaux saisis, elle a déclaré n’avoir jamais été interpellé par sa hiérarchie à ce sujet jusqu’à nos jours. Et, aucun procès-verbal d’huissier ou de police par rapport au camion de matériaux saisis, n’est existant. Elle a par ailleurs affirmé que tous les témoignages des employés du Cnic l’accablant, ne sont que des coups montés contre sa personne. Car les employés du Cnic n’ont jamais construit sa maison. Et elle n’a jamais été responsable des approvisionnements comme le prétend Bikoro.
Après Zachaeus Forjindam qui accusait Bikoro Alo’o d’avoir entretenu le flou sur l’affaire des matériels volés et affectés au chantier de dame Njoh née Rose Massot, directrice de l’administration et des ressources humaines le 26 juin 2012 lors d’une audience, l’ex Darh en soutenant la thèse du complot vient de rejoindre son Dg dans sa position. Même Si la présence de Bikoro Alo’o ne va rien changer à l’issue de ce procès, comme l’affirme Me Ebah, avocat de la partie civile, sa présence sera cependant déterminante dans l’avancement de ce procès le 16 juillet prochain.
On ne perd rien à attendre.