Affaire Bibi Ngota: Etoundi Oyono appelle Amadou Ali à son secours
Yaoundé, 19 Août 2013
© MARTIAL OWONA | L'Anecdote
Après la décision de la justice d'ouvrir les débats de fond le 14 août dernier, le principal accusé dépêche une mission d'affidés pour rencontrer l'actuel Vice-Premier Ministre en charge des relations avec les Assemblées aux fins d'une alliance contre le Garde des sceaux.
On ne comprendra jamais au nom de quoi et quels sont les desseins de l'actuel Dg du Pad, en proie avec la justice camerounaise, pour une affaire de complicité en usage de faux dont le juge Gilbert Schilck a jugé opportun d'ouvrir les débats au fond lors de l'audience du 14 août dernier, au motif que les exceptions n'étaient fondées ni dans le fond encore moins sur la forme. Face à l'échec de ce dilatoire ridicule, le principal mis en cause aurait, selon des sources, entrepris de «négocier» avec certains des témoins du Ministère public afin de les «convaincre» de témoigner en sa faveur. Mal lui en a pris puisqu'il a buté contre une fin de non-recevoir de Simon Hervé Nko'o, considéré comme le cerveau de l'affaire.
Face à cet échec, Etoundi Oyono et son Conseil auraient entrepris de faire dans le dilatoire devant les juridictions camerounaises. On les aurait ainsi entendus parler d'une immixtion du politique dans les affaires de la justice. Allusion faite au Garde des Sceaux, Laurent Esso, qu'il accuse d'en vouloir personnellement au Dg du Pad à qui il voudrait régler des comptes. Quels comptes donc? Sans doute des vomissures puantes d'un imaginaire trop débordant.
SOS vers Ahmadou Ali
Le plus surprenant dans les derniers spasmes d'une survie instinctive d'Emmanuel Etoundi Oyono, c'est sans aucun doute sa tentative de rencontre et d'alliance avec l'actuel Vice-Premier Ministre, chargé des relations avec les Assemblées Amadou Ali, par ailleurs, ancien garde des Sceaux pour le convaincre de l'aider à combattre Laurent Esso. Plusieurs de ses alliés se sont d'ailleurs rendus vers Amadou Ali pour tenter cette médiation et obtenir un rendez-vous avec l'actuel Dg du Port autonome de Douala. Malheureusement l'emploi du temps très chargé du Vice-Pm ne leur aura pas permis d'atteindre leur objectif.
Toutefois l'on s'interroge sur le sort que l'ex-Vice Premier Ministre, Ministre de la Justice Garde des sceaux réservera à cette sollicitude d'un «faussaire» en mal avec la justice. A moins de vouloir se rendre coupable de complicité ou d'entrave à la justice. De même, les analystes ne comprennent toujours pas quelles peuvent être les motivations de cette sollicitude soudaine à l'endroit de celui-là que hier, Etoundi Oyono accusait de tribaliste dans le cadre de la conduite de l'opération Epervier. D'ailleurs il ne manquait pas une occasion pour dire à qui voulait l'entendre qu'Amadou Ali en voulait particulièrement aux Bétis. Comment donc expliquer ce rapprochement? Sans doute une mise en scène de la maxime selon laquelle: «Quand on se noie, on s'accroche à tout. Même à un serpent».
Celui qui, il y a quelques années, était déjà au cœur d'une affaire de faux et usage de faux, dans le cadre de l'affaire Mamy Nyanga, semble avoir joué à l'aveugle lorsque les journalistes lui ont présenté le document à problèmes d'aujourd'hui. Bien plus lui qu'on sait assez méticuleux a bien au contraire été très diligent dans le cadre du paiement de ces journalistes venus enquêter auprès de lui. Sans doute les intérêts étaient bien ailleurs. Une chose est certaine, le droit sera dit.
© MARTIAL OWONA | L'Anecdote
Après la décision de la justice d'ouvrir les débats de fond le 14 août dernier, le principal accusé dépêche une mission d'affidés pour rencontrer l'actuel Vice-Premier Ministre en charge des relations avec les Assemblées aux fins d'une alliance contre le Garde des sceaux.
On ne comprendra jamais au nom de quoi et quels sont les desseins de l'actuel Dg du Pad, en proie avec la justice camerounaise, pour une affaire de complicité en usage de faux dont le juge Gilbert Schilck a jugé opportun d'ouvrir les débats au fond lors de l'audience du 14 août dernier, au motif que les exceptions n'étaient fondées ni dans le fond encore moins sur la forme. Face à l'échec de ce dilatoire ridicule, le principal mis en cause aurait, selon des sources, entrepris de «négocier» avec certains des témoins du Ministère public afin de les «convaincre» de témoigner en sa faveur. Mal lui en a pris puisqu'il a buté contre une fin de non-recevoir de Simon Hervé Nko'o, considéré comme le cerveau de l'affaire.
Face à cet échec, Etoundi Oyono et son Conseil auraient entrepris de faire dans le dilatoire devant les juridictions camerounaises. On les aurait ainsi entendus parler d'une immixtion du politique dans les affaires de la justice. Allusion faite au Garde des Sceaux, Laurent Esso, qu'il accuse d'en vouloir personnellement au Dg du Pad à qui il voudrait régler des comptes. Quels comptes donc? Sans doute des vomissures puantes d'un imaginaire trop débordant.
SOS vers Ahmadou Ali
Le plus surprenant dans les derniers spasmes d'une survie instinctive d'Emmanuel Etoundi Oyono, c'est sans aucun doute sa tentative de rencontre et d'alliance avec l'actuel Vice-Premier Ministre, chargé des relations avec les Assemblées Amadou Ali, par ailleurs, ancien garde des Sceaux pour le convaincre de l'aider à combattre Laurent Esso. Plusieurs de ses alliés se sont d'ailleurs rendus vers Amadou Ali pour tenter cette médiation et obtenir un rendez-vous avec l'actuel Dg du Port autonome de Douala. Malheureusement l'emploi du temps très chargé du Vice-Pm ne leur aura pas permis d'atteindre leur objectif.
Toutefois l'on s'interroge sur le sort que l'ex-Vice Premier Ministre, Ministre de la Justice Garde des sceaux réservera à cette sollicitude d'un «faussaire» en mal avec la justice. A moins de vouloir se rendre coupable de complicité ou d'entrave à la justice. De même, les analystes ne comprennent toujours pas quelles peuvent être les motivations de cette sollicitude soudaine à l'endroit de celui-là que hier, Etoundi Oyono accusait de tribaliste dans le cadre de la conduite de l'opération Epervier. D'ailleurs il ne manquait pas une occasion pour dire à qui voulait l'entendre qu'Amadou Ali en voulait particulièrement aux Bétis. Comment donc expliquer ce rapprochement? Sans doute une mise en scène de la maxime selon laquelle: «Quand on se noie, on s'accroche à tout. Même à un serpent».
Celui qui, il y a quelques années, était déjà au cœur d'une affaire de faux et usage de faux, dans le cadre de l'affaire Mamy Nyanga, semble avoir joué à l'aveugle lorsque les journalistes lui ont présenté le document à problèmes d'aujourd'hui. Bien plus lui qu'on sait assez méticuleux a bien au contraire été très diligent dans le cadre du paiement de ces journalistes venus enquêter auprès de lui. Sans doute les intérêts étaient bien ailleurs. Une chose est certaine, le droit sera dit.