Affaire Albatros: Assene Nkou entendu vendredi prochain
YAOUNDÉ, 18 avril 2012
© Olivier A. Ndenkop | L'Actu
Le patron de la National Airways Cameroon devrait s'expliquer sur sa participation dans le détournement des 24 milliards de l'achat de l'avion présidentiel.
© Olivier A. Ndenkop | L'Actu
Le patron de la National Airways Cameroon devrait s'expliquer sur sa participation dans le détournement des 24 milliards de l'achat de l'avion présidentiel.
Ce mardi 17 avril, la petite pièce qui
tient lieu de bureau pour les juges d'instruction au Tribunal de grande
instance (TGI) du Mfoundi n'a rien de l'ambiance de la veille.
Cependant, journalistes et autres curieux ne cessent d'épier les gestes
des magistrats qui y officient. Les véhicules qui passent par là
bénéficient de la même attention. Jean-Marie Assene Nkou, qui y était
annoncé à la suite de Thomas Inoni Ephraïm et de Marafa Hamidou Yaya,
n'arrive pas. Il faut encore attendre au moins deux jours, indiquent des
sources judiciaires. Selon elles, et sauf changement de dernière
minute, M. Assene Nkou se présentera plutôt vendredi prochain devant le
juge d'instruction, Pascal Magnaguémabe.
Toujours de sources judiciaires, l'ancien promoteur de National Airways Cameroon (Nacam), «a bel et bien reçu une convocation du juge d'instruction en fin de semaine dernière». En même temps que les nouveaux pensionnaires de la maison d'arrêt de Kondengui, l'ex Premier ministre et l'ancien ministre d'Etat chargé de l'Administration territoriale et de la Décentralisation. Où est donc passé Jean-Marie Assene Nkou? «Je l'ai vu en fin de semaine au quartier Bonapriso (à Douala, Ndlr)», indique un informateur depuis la capitale économique. Même si le sort des Marafa et Inoni peut donner des idées à Assene Nkou, notre informateur affirme que «vendredi, il devrait se rendre à Yaoundé pour répondre à une convocation du juge d'instruction».
Grandes ambitions
Celui qui affiche les grandes ambitions de sa National Airways Cameroon en octobre 2005, est impliqué dans l'achat foireux, courant 2001, de l'avion présidentiel: Boeing Business Jet II. Ce qui a conduit le secrétariat général de la présidence de la République à jeter le dévolu sur l'Albatros, en «solution intermédiaire». Yves Michel Fotso, alors Administrateur directeur général de la Cameroun Airline, aurait travaillé avec Assene Nkou «pour distraire 27 des 31 millions de dollars débloqués par l'Etat du Cameroun, via GIA International. D'ailleurs, Jean Marie Assene Nkou a empoché pas moins d'un millions d'euro (plus de 500 millions F Cfa, Ndlr) pour avoir facilité les contacts et participé au contrat entre Yves Michel Fotso et GIA», apprend-on. Ce qui est certain, au début des années 2000, deux compagnies aériennes privées, contrôlées par les Fotso et Assene Nkou, afficheront leur désir de faire le travail de la Camair. Il s'agit d'Air-leasing (2004) et Nacam (2005).
Avec visiblement un faible pour les avions de marque Jak 40 d'origine Russe, la Nacam a très vite suivi les traces de la Camair: dépôt de bilan. Moins de cinq ans après, son Président directeur général revient au devant de l'actualité. Non plus pour expliquer pourquoi ses avions n'ont pas pu desservir la sous région et le reste du monde tel qu'il l'annonçait en 2005, mais plutôt pour s'expliquer sur sa participation au détournement présumé des fonds destinés à l'acquisition de l'avion présidentiel.
Toujours de sources judiciaires, l'ancien promoteur de National Airways Cameroon (Nacam), «a bel et bien reçu une convocation du juge d'instruction en fin de semaine dernière». En même temps que les nouveaux pensionnaires de la maison d'arrêt de Kondengui, l'ex Premier ministre et l'ancien ministre d'Etat chargé de l'Administration territoriale et de la Décentralisation. Où est donc passé Jean-Marie Assene Nkou? «Je l'ai vu en fin de semaine au quartier Bonapriso (à Douala, Ndlr)», indique un informateur depuis la capitale économique. Même si le sort des Marafa et Inoni peut donner des idées à Assene Nkou, notre informateur affirme que «vendredi, il devrait se rendre à Yaoundé pour répondre à une convocation du juge d'instruction».
Grandes ambitions
Celui qui affiche les grandes ambitions de sa National Airways Cameroon en octobre 2005, est impliqué dans l'achat foireux, courant 2001, de l'avion présidentiel: Boeing Business Jet II. Ce qui a conduit le secrétariat général de la présidence de la République à jeter le dévolu sur l'Albatros, en «solution intermédiaire». Yves Michel Fotso, alors Administrateur directeur général de la Cameroun Airline, aurait travaillé avec Assene Nkou «pour distraire 27 des 31 millions de dollars débloqués par l'Etat du Cameroun, via GIA International. D'ailleurs, Jean Marie Assene Nkou a empoché pas moins d'un millions d'euro (plus de 500 millions F Cfa, Ndlr) pour avoir facilité les contacts et participé au contrat entre Yves Michel Fotso et GIA», apprend-on. Ce qui est certain, au début des années 2000, deux compagnies aériennes privées, contrôlées par les Fotso et Assene Nkou, afficheront leur désir de faire le travail de la Camair. Il s'agit d'Air-leasing (2004) et Nacam (2005).
Avec visiblement un faible pour les avions de marque Jak 40 d'origine Russe, la Nacam a très vite suivi les traces de la Camair: dépôt de bilan. Moins de cinq ans après, son Président directeur général revient au devant de l'actualité. Non plus pour expliquer pourquoi ses avions n'ont pas pu desservir la sous région et le reste du monde tel qu'il l'annonçait en 2005, mais plutôt pour s'expliquer sur sa participation au détournement présumé des fonds destinés à l'acquisition de l'avion présidentiel.