Affaire Aboganena: Le procès renvoyé au 8 mai prochain

Yaoundé, 29 avril 2013
© Carine Amougou (stagiaire) | La Météo

Les by Text-Enhance">avocats du PDG de Jama Conseil exigent par ailleurs la présence du gardien de la paix, Mebenga, lors de la prochaine audience.

Jean Marie Aboganena a comparu au Tribunal de Première Instance (TPI) de Yaoundé, dans le cadre d'une procédure de flagrant délit. Dans cette première audience, Jean Marie Aboganena a sollicité à être jugé séance tenante. Pour le substitut du Procureur Meka, l'affaire ne pouvait, en l’état actuel, être jugée. Il donne par conséquent au prévenu et à sa défense, l'opportunité de mieux se préparer pour les prochaines audiences. Mais seulement, les avocats du PDG de Jama Conseil protestent à ce renvoi. Me Bernard Kéou, conseil de Jean Marie Aboganena, va d'abord remettre en cause les 15 jours de détention secrète infligés à son client. Pour cela, il va exiger la présence de Jean Baptiste Mebenga, l'agent de police impliqué dans l'affaire. Selon la défense, cet homme en tenue serait l'auteur principal des faits de violations de correspondances, de détention de by Text-Enhance">documents administratifs et de propagation de fausses nouvelles en complicité avec le prévenu. Les avocats du prévenu iront plus loin en menaçant de révéler «des secrets» à la prochaine audience si Jean Marie Mebenga ne se présente pas. Car, «comment comprendre que lui (J.M.Mebenga), auteur principal des faits, soit en liberté et non le complice», s'interrogent les conseils du PDG de Jama Conseil.

Par ailleurs, Me Bernard Kéou a évoqué un acharnement à l'encontre de son client. Mais approuve que seul l'acte de flagrant délit soit retenu contre son client. Ce qui va accélérer la procédure de justice en ce qui concerne cette affaire. Il faut rappeler le PDG de Jama Conseil a été interpellé le 9 avril dernier et gardé en secret pendant 4 jours, d'abord à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ), et ensuite au Groupement Spécial des Opérations (GSO), où il affirme avoir subi des traitements inhumains. De retour à la DPJ, il est déféré au Parquet, inculpé et écroué pour détention de documents administratifs appartenant à la police. Une affaire qui ne semble pas avoir révélé tous ses secrets.


01/05/2013
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