Adoption du code électoral: Les députés de l'opposition claquent la porte de l'hémicycle
Douala, 16 Avril 2012
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
Tous les élus du Social démocratic front (Sdf) et de l'Union démocratique du Cameroun (Udc) ont quitté la salle pendant la plénière d'adoption du code électoral unique.
© Joseph Flavien KANKEU | Le Messager
Tous les élus du Social démocratic front (Sdf) et de l'Union démocratique du Cameroun (Udc) ont quitté la salle pendant la plénière d'adoption du code électoral unique.
La loi portant code électoral a
finalement été adoptée vendredi 13 avril 2012 à l'hémicycle du palais
des verres de Ngoa-Ekélé à Yaoundé. Mais les élus du Social democratic
front (Sdf) et de l'Union démocratique du Cameroun (Udc) n'ont pas pris
part à cette partie de théâtre qui déshonore le Cameroun. Ils ont en
effet quitté l'hémicycle, pour protester contre la non prise en compte
de leurs amendements déposés sur la table du président de la commission
des lois constitutionnelles. Mais avant de sortir de la salle, ils ont
exécuté l'hymne national. L'honorable Noutio a même pris sur lui de
jeter le projet de loi sur l'esplanade avant de prendre le large. «Nous
constatons après la lecture du rapport des travaux en commission que
tous nos amendements ont été rejetés. Nous ne pouvons donc pas prendre
part ou être témoins de cette grande reculade dans l'histoire de la
marche vers la démocratie au Cameroun», explique l'honorable Noutio. Et
comme d'habitude, le chien aboie, la caravane passe. Les députés du
Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et ceux de
l'union nationale pour la démocratie et le progrès (Undp) étant
majoritaire, les travaux peuvent se poursuivre. «Je tiens à faire savoir
à l'assistance que la démocratie règne dans cette maison du peuple,
contrairement à ce que nos collègues de l'opposition veulent faire
croire. Ils ont assisté aux travaux en commission et ont grandement
contribué à la rédaction de la mouture finale qui est présentée ce jour.
Je ne comprends pas qu'ils viennent se livrer en spectacle ici. Ils
doivent savoir que cette maison est avant tout une instance
diplomatique», regrette Roger Nkodo Ndang, un député du Rdpc. La phase
des questions des députés au ministre de l'Administration territoriale
et de la décentralisation est ouverte. Alors que les questions doivent
porter sur le code électoral, les députés du parti des flammes, en
véritable personnage de théâtre médiocre éloignent Emmanuel René Sadi du
sujet à l'ordre du jour. L'on entend alors des élus du peuple parler du
sous-préfet de Ngomezap qui n'a pas de véhicule de service, de celui de
Mbandjock qui aurait autorisé aux policiers de tirer sur des
manifestants lors d'un mouvement d'humeur a la société sucrière...
Imposture?
Ekindi seul contre tous
Le leader du Mouvement progressiste (Mp) a été le seul député de l'opposition radicale à prendre part à la plénière d'adoption du code électoral. .C'est d'ailleurs le seul qui a donné du fil à retordre au ministre Emmanuel René Sadi de l'Administration territoriale et de la décentralisation, par ses réflexions pertinentes. Il a démontré sa bonne maîtrise du projet de loi portant code électoral et même de la Constitution, contrairement à ses collègues du parti au pouvoir, qui se sont contentés pour les plus audacieux, de corriger des fautes de grammaire et d'orthographe contenues dans le document querellé. Ces derniers soucieux de rebrousser chemin avant la tombée de la nuit n'ont d'ailleurs pas hésité à interrompre le chasseur du lion pendant son speech. Heureusement qu'il est resté imperturbable, malgré les intrigues venant même du président de la commission des lois constitutionnelles qui agacé, a exhorté le président de l'Assemblée nationale, à ne plus donner la parole à ce leader de l'opposition ayant refusé d'opter pour la politique de la chaise vide. L'on aura tout de même constaté pendant cette plénière la toute puissance du secrétaire général du ministère de l'Administration territoriale et de la décentralisation. Ce jeune haut fonctionnaire a été d'un apport capital pour Emmanuel René Sadi. Ce d'autant plus que, c’est lui qui, à chaque fois, indiquait les réponses à apporter par le ministre aux questions des députés. Chaque fois que l'ancien secrétaire général du Rdpc a été relancé, il a balbutié, parce que n'ayant pas eu le temps d'aller consulter son collaborateur que d'aucuns présentent comme le cerveau des mascarades électorales orchestrées par le gouvernement au temps de Marafa Hamidou Yaya.
Ekindi seul contre tous
Le leader du Mouvement progressiste (Mp) a été le seul député de l'opposition radicale à prendre part à la plénière d'adoption du code électoral. .C'est d'ailleurs le seul qui a donné du fil à retordre au ministre Emmanuel René Sadi de l'Administration territoriale et de la décentralisation, par ses réflexions pertinentes. Il a démontré sa bonne maîtrise du projet de loi portant code électoral et même de la Constitution, contrairement à ses collègues du parti au pouvoir, qui se sont contentés pour les plus audacieux, de corriger des fautes de grammaire et d'orthographe contenues dans le document querellé. Ces derniers soucieux de rebrousser chemin avant la tombée de la nuit n'ont d'ailleurs pas hésité à interrompre le chasseur du lion pendant son speech. Heureusement qu'il est resté imperturbable, malgré les intrigues venant même du président de la commission des lois constitutionnelles qui agacé, a exhorté le président de l'Assemblée nationale, à ne plus donner la parole à ce leader de l'opposition ayant refusé d'opter pour la politique de la chaise vide. L'on aura tout de même constaté pendant cette plénière la toute puissance du secrétaire général du ministère de l'Administration territoriale et de la décentralisation. Ce jeune haut fonctionnaire a été d'un apport capital pour Emmanuel René Sadi. Ce d'autant plus que, c’est lui qui, à chaque fois, indiquait les réponses à apporter par le ministre aux questions des députés. Chaque fois que l'ancien secrétaire général du Rdpc a été relancé, il a balbutié, parce que n'ayant pas eu le temps d'aller consulter son collaborateur que d'aucuns présentent comme le cerveau des mascarades électorales orchestrées par le gouvernement au temps de Marafa Hamidou Yaya.