Admission à l’IRIC: Le SGPR et Fame Ndongo en désaccord - Fritz Ngoh Ngoh, fait exclure 9 étudiants précédemment admis par le ministre de l’Enseignement supérieur
Douala, 21 mai 2013
© Rodrigue N. TONGUE | Le Messager
Figurant sur la liste d’attente le 12 décembre 2012, ces jeunes gens ont été admis définitivement le 9 janvier puis exclus le 14 mai par la même autorité, le ministre de l’Enseignement supérieur.
© Rodrigue N. TONGUE | Le Messager
Figurant sur la liste d’attente le 12 décembre 2012, ces jeunes gens ont été admis définitivement le 9 janvier puis exclus le 14 mai par la même autorité, le ministre de l’Enseignement supérieur.
Pressions: Le Sgpr fait chasser 9 élèves de l’Iric
Neuf pensionnaires de l’Institut international des relations internationales (Iric) qui se voyaient déjà un avenir de diplomates vont devoir mettre en berne leurs ambitions. Car, le 14 mai 2013 le ministre de l’Enseignement supérieur a rendu public un communiqué rapportant celui pris le 9 janvier 2013 lequel intervenait comme additif aux résultats du master professionnel en relations internationales, filière diplomatie, le 12 décembre 2012. Cette liste était composée des candidats figurant sur la liste d’attente, des résultats du concours à ladite filière pour l’année 2012-2013. Alors qu’ils fréquentent déjà depuis 5 mois, le campus de d’Obili, ces étudiants sont, au regard de la décision de Jacques Fame Ndongo, désormais exclus des cours.
Des informations vérifiées à bonnes sources par Le Messager font état de ceux que ce retro pédalage de Jacques Fame Ndongo est l’effet immédiat des pressions subies par le chancelier des ordres académiques qu’il est. Celles-ci proviennent d’après les sources, du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh qui lui même diplomate de formation et de carrière porte un regard attentif sur les produits de l’Iric. Le Sgpr aurait donc jugé surprenant que 9 candidats à l’entrée en la filière diplomatie à l’Iric soient par la suite déclarés définitivement admis sans que des places se soient libérées (par désistement) dans les rangs des candidats déclarés définitivement admis dès les premiers résultats du concours comme d’habitude. Ce qui portait à 24, le nombre d’élèves inscrits en cycle de Master en relations internationales, filière diplomatie cette année, au lieu des 15 attendus.
Contentieux administratif
Mais au ministère de l’Enseignement supérieur, les sources proches de ce dossier n’excluent pas la possibilité d’une troisième décision du maître des lieux qui ramènerait la situation à la case «janvier», c'est-à-dire faire admettre à nouveau les 9 exclus dans les effectifs de l’Iric si éventuellement, on parvient à convaincre le patron administratif du palais d’Etoudi. Là bas, on dit préparer des «mémoires» destinées au Sgpr expliquant l’utilité de faire admettre plus de quinze élèves en filière diplomatie comme sous l’ère Mouelle Kombi [précédant directeur de l’école, Ndlr] et par ricochet, présenter le coup que ces exclusions «tardives» représentent pour ces jeunes gens qu’on dit être en train de préparer la saisine de la chambre administrative de la Cour suprême pour un contentieux.
Par ailleurs, parmi les neuf exclus, figurent des fils de personnalités importantes comme une dame en bonne place parmi les proches collaborateurs du ministre de l’Enseignement supérieur. Ce qui pousse de nombreux commentateurs, autant à l’Iric que des salons feutrés de Yaoundé, à penser que la présidence de la République a voulu stopper un acte de népotisme. Faut-il y croire ? Toutes les demandes d’informations et autres sollicitations adressées à la cellule de communication du Minesup sont restées lettres mortes.
On se souvient qu’en fin mars dernier, une situation similaire s’était déjà présentée dans une autre grande école du Cameroun. En effet, six élèves de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) admis sans avoir passé le tamis du concours avaient été «chassés» par le directeur de général de l’école sur instructions formelles du Premier ministre. Ces élèves constituaient le contingent envoyé par le président de l’Assemblée nationale.
Rodrigue N. TONGUE
Neuf pensionnaires de l’Institut international des relations internationales (Iric) qui se voyaient déjà un avenir de diplomates vont devoir mettre en berne leurs ambitions. Car, le 14 mai 2013 le ministre de l’Enseignement supérieur a rendu public un communiqué rapportant celui pris le 9 janvier 2013 lequel intervenait comme additif aux résultats du master professionnel en relations internationales, filière diplomatie, le 12 décembre 2012. Cette liste était composée des candidats figurant sur la liste d’attente, des résultats du concours à ladite filière pour l’année 2012-2013. Alors qu’ils fréquentent déjà depuis 5 mois, le campus de d’Obili, ces étudiants sont, au regard de la décision de Jacques Fame Ndongo, désormais exclus des cours.
Des informations vérifiées à bonnes sources par Le Messager font état de ceux que ce retro pédalage de Jacques Fame Ndongo est l’effet immédiat des pressions subies par le chancelier des ordres académiques qu’il est. Celles-ci proviennent d’après les sources, du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh qui lui même diplomate de formation et de carrière porte un regard attentif sur les produits de l’Iric. Le Sgpr aurait donc jugé surprenant que 9 candidats à l’entrée en la filière diplomatie à l’Iric soient par la suite déclarés définitivement admis sans que des places se soient libérées (par désistement) dans les rangs des candidats déclarés définitivement admis dès les premiers résultats du concours comme d’habitude. Ce qui portait à 24, le nombre d’élèves inscrits en cycle de Master en relations internationales, filière diplomatie cette année, au lieu des 15 attendus.
Contentieux administratif
Mais au ministère de l’Enseignement supérieur, les sources proches de ce dossier n’excluent pas la possibilité d’une troisième décision du maître des lieux qui ramènerait la situation à la case «janvier», c'est-à-dire faire admettre à nouveau les 9 exclus dans les effectifs de l’Iric si éventuellement, on parvient à convaincre le patron administratif du palais d’Etoudi. Là bas, on dit préparer des «mémoires» destinées au Sgpr expliquant l’utilité de faire admettre plus de quinze élèves en filière diplomatie comme sous l’ère Mouelle Kombi [précédant directeur de l’école, Ndlr] et par ricochet, présenter le coup que ces exclusions «tardives» représentent pour ces jeunes gens qu’on dit être en train de préparer la saisine de la chambre administrative de la Cour suprême pour un contentieux.
Par ailleurs, parmi les neuf exclus, figurent des fils de personnalités importantes comme une dame en bonne place parmi les proches collaborateurs du ministre de l’Enseignement supérieur. Ce qui pousse de nombreux commentateurs, autant à l’Iric que des salons feutrés de Yaoundé, à penser que la présidence de la République a voulu stopper un acte de népotisme. Faut-il y croire ? Toutes les demandes d’informations et autres sollicitations adressées à la cellule de communication du Minesup sont restées lettres mortes.
On se souvient qu’en fin mars dernier, une situation similaire s’était déjà présentée dans une autre grande école du Cameroun. En effet, six élèves de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) admis sans avoir passé le tamis du concours avaient été «chassés» par le directeur de général de l’école sur instructions formelles du Premier ministre. Ces élèves constituaient le contingent envoyé par le président de l’Assemblée nationale.
Rodrigue N. TONGUE