Action gouvernementale: Les feuilles de route emportent Philémon Yang
Yaoundé, 10 Décembre 2012
© Boris Armelle Mbock | La Nouvelle
Philémon Yang n'aurait pas supporté les tonnantes remarques du président Paul Biya lors du dernier entretien qu'il aurait eu avec lui dans son bureau, après le Conseil des ministres du 27 novembre dernier. A la suite d'un malaise, il aurait été évacué en France, selon nos sources.
© Boris Armelle Mbock | La Nouvelle
Philémon Yang n'aurait pas supporté les tonnantes remarques du président Paul Biya lors du dernier entretien qu'il aurait eu avec lui dans son bureau, après le Conseil des ministres du 27 novembre dernier. A la suite d'un malaise, il aurait été évacué en France, selon nos sources.
Ce serait probablement un coup de
gueule que le Premier ministre Philémon Yang n'oubliera pas de sitôt: au
sortir du dernier Conseil des ministres qui s'est tenu le 27 novembre
2012 au palais de l'Unité, le président Paul Biya, selon nos sources,
n'aurait véritablement pas mis les gants pour mettre le doigt dans la
faillite des feuilles de route et de l'action gouvernementale. Et
surtout pour indexer le Premier ministre comme le principal responsable
de la déroute actuelle du travail gouvernemental. Remettant pratiquement
en cause la formulation actuelle des feuilles de route qui a consisté,
après la réorganisation gouvernementale du 9 décembre 2011, à demander à
chaque ministre de produire son plan de travail, les objectifs à
atteindre et le date line subséquent, le chef de l'Etat ne serait pas
passé par 4 chemins pour fustiger la coordination de ces feuilles de
route qui étaient même déjà faussées dans la conception de leur
élaboration.
Dans notre édition N°198 du lundi 3 décembre 212, nous faisions déjà l'écho des sentiments unanimement partagés par tous les membres du gouvernement par rapport à cette étrange formulation des feuilles de route au sortir du récent Conseil des ministres. Conseil des ministres au terme duquel le Premier ministre était resté en aparté avec le président Paul Biya dans son bureau, au grand étonnement des autres membres du gouvernement qui avaient dû être contraints de quitter, avant lui, le palais de l'Unité. Une vraie entorse aux habitudes protocolaires de ces hauts lieux du pouvoir. Comme nous l'indiquions donc dans cette édition, en regagnant, par l'escalier ou par l'ascenseur, le rez-de-chaussée du palais présidentiel, ce jour-là, tous ces membres du gouvernement n'avaient que ce sujet sur l'élaboration des feuilles de route dans leurs conversations. Mais personne pour pointer véritablement un doigt accusateur sur le Premier ministre qui aurait dû leur donner, à chacun selon son domaine respectif, une feuille de route préalablement élaborée par ses services. Ceci avec des objectifs bien précis à atteindre et un date line pour l'évaluation. En vérité, les plus critiques comme Robert Nkili se demandaient comment pouvait-on efficacement les évaluer par des feuilles de route qu'ils avaient, avec plus ou moins de bonheur, élaborées eux-mêmes, alors que c'est le contraire qui aurait été plus indiqué. Pendant qu'ils se demandaient si le Pm n'était pas la cause de leurs malheurs, ce qu'ils ne savaient pas, c'était qu'au même moment ce dernier était vertement tancé par le chef de l'Etat comme la cause principale de la déroute de leurs feuilles de route. Une vraie onde de choc qui aurait mis Philémon Yang dans tous ses états. La preuve? Le malaise dont il aurait été victime après avoir pris congé de son hôte au palais d'Etoudi.
Évacué en France dans un état très peu rassurant quelques heures après, il serait depuis la semaine dernière hors de danger. Déjà de nombreux témoins, lors de la présentation du budget-programme à l'Assemblée nationale, avaient noté quelques signes de lassitude dans sa voix avant la tenue du dernier Conseil des ministres. On se rappelle toutefois que ce n'est pas la première fois que Philémon Yang est ainsi victime d'un malaise. Vivement qu'il retrouve ses pleines formes, afin de tenter de ramener le balancier de l'action gouvernementale à son point d'équilibre.
Dans notre édition N°198 du lundi 3 décembre 212, nous faisions déjà l'écho des sentiments unanimement partagés par tous les membres du gouvernement par rapport à cette étrange formulation des feuilles de route au sortir du récent Conseil des ministres. Conseil des ministres au terme duquel le Premier ministre était resté en aparté avec le président Paul Biya dans son bureau, au grand étonnement des autres membres du gouvernement qui avaient dû être contraints de quitter, avant lui, le palais de l'Unité. Une vraie entorse aux habitudes protocolaires de ces hauts lieux du pouvoir. Comme nous l'indiquions donc dans cette édition, en regagnant, par l'escalier ou par l'ascenseur, le rez-de-chaussée du palais présidentiel, ce jour-là, tous ces membres du gouvernement n'avaient que ce sujet sur l'élaboration des feuilles de route dans leurs conversations. Mais personne pour pointer véritablement un doigt accusateur sur le Premier ministre qui aurait dû leur donner, à chacun selon son domaine respectif, une feuille de route préalablement élaborée par ses services. Ceci avec des objectifs bien précis à atteindre et un date line pour l'évaluation. En vérité, les plus critiques comme Robert Nkili se demandaient comment pouvait-on efficacement les évaluer par des feuilles de route qu'ils avaient, avec plus ou moins de bonheur, élaborées eux-mêmes, alors que c'est le contraire qui aurait été plus indiqué. Pendant qu'ils se demandaient si le Pm n'était pas la cause de leurs malheurs, ce qu'ils ne savaient pas, c'était qu'au même moment ce dernier était vertement tancé par le chef de l'Etat comme la cause principale de la déroute de leurs feuilles de route. Une vraie onde de choc qui aurait mis Philémon Yang dans tous ses états. La preuve? Le malaise dont il aurait été victime après avoir pris congé de son hôte au palais d'Etoudi.
Évacué en France dans un état très peu rassurant quelques heures après, il serait depuis la semaine dernière hors de danger. Déjà de nombreux témoins, lors de la présentation du budget-programme à l'Assemblée nationale, avaient noté quelques signes de lassitude dans sa voix avant la tenue du dernier Conseil des ministres. On se rappelle toutefois que ce n'est pas la première fois que Philémon Yang est ainsi victime d'un malaise. Vivement qu'il retrouve ses pleines formes, afin de tenter de ramener le balancier de l'action gouvernementale à son point d'équilibre.