Accueil en France: La délégation de Paul Biya dit sa frustration
Yaoundé, 31 Janvier 2013
© LÉGER NTIGA | Correspondance
Le Cameroun aurait souhaité autre chose qu'une visite de travail. Et le Ministre de la Communication, Issa Tchiroma répondant aux questions des journalistes l'a, à mots couverts exprimé. Jugeant assez frustrant le niveau de l'accueil: l'Ambassadeur de France au Cameroun, Bruno Gain et non un autre officiel français.
Pourtant la partie française est formelle: «ce sont les usages diplomatiques. Même si cela avait été le Président Obama, à la tête d'une mission économique, le niveau d'accueil aurait été le même. Nous ne comprenons pas pourquoi les autorités camerounaises s'emploient à entretenir la confusion. Dans certains documents officiels nous avons visite officielle. Ce n'est pas le cas» affirment-ils. En dépit de ces explications, Issa Tchiroma exprime sa frustration et partant celle de la délégation camerounaise.
Un peu comme de sources diplomatiques, le Forum de ce jeudi 31 janvier 2013, est le moment le plus important de la visite de travail du Président Biya en France. «Dans le cadre de ce type de déplacement, de manière, irréfragable, c'est le plus haut moment. Certes, les deux hommes d'Etat ont échangé hier, 30 janvier sur des questions de préoccupations mutuelles dont les deux parties ont annoncé les principaux centres d'intérêt. Etant une visite de travail, c'est ce chantier économique qui est le plus important, note un diplomate français qui n'a pas souhaité se faire citer.
En face, du côté camerounais, l'on est plus nuancé. «Aucun des deux aspects ne prend le dessus sur l'autre. Le renforcement des échanges économiques entre le Cameroun et la France est à un tournant, il faut en tenir compte. Il urge peut-être de faire le point pour donner une nouvelle orientation à ce volet de la coopération entre les deux pays. Tout comme il existe des préoccupations politiques que le caractère de cette visite ne peut occulter. Pour le France comme pour le Cameroun, ces enjeux sont sans équivoque», fait savoir, sourire en coin, un diplomate camerounais au moment de disparaître derrière la porte de son bureau.
source: mutations
© LÉGER NTIGA | Correspondance
L'information
jusque-là en coulisses a fait hier l'objet d'une déclaration au cours
d'une interview du Ministre de la Communication à la presse.
Le Cameroun aurait souhaité autre chose qu'une visite de travail. Et le Ministre de la Communication, Issa Tchiroma répondant aux questions des journalistes l'a, à mots couverts exprimé. Jugeant assez frustrant le niveau de l'accueil: l'Ambassadeur de France au Cameroun, Bruno Gain et non un autre officiel français.
Pourtant la partie française est formelle: «ce sont les usages diplomatiques. Même si cela avait été le Président Obama, à la tête d'une mission économique, le niveau d'accueil aurait été le même. Nous ne comprenons pas pourquoi les autorités camerounaises s'emploient à entretenir la confusion. Dans certains documents officiels nous avons visite officielle. Ce n'est pas le cas» affirment-ils. En dépit de ces explications, Issa Tchiroma exprime sa frustration et partant celle de la délégation camerounaise.
Un peu comme de sources diplomatiques, le Forum de ce jeudi 31 janvier 2013, est le moment le plus important de la visite de travail du Président Biya en France. «Dans le cadre de ce type de déplacement, de manière, irréfragable, c'est le plus haut moment. Certes, les deux hommes d'Etat ont échangé hier, 30 janvier sur des questions de préoccupations mutuelles dont les deux parties ont annoncé les principaux centres d'intérêt. Etant une visite de travail, c'est ce chantier économique qui est le plus important, note un diplomate français qui n'a pas souhaité se faire citer.
En face, du côté camerounais, l'on est plus nuancé. «Aucun des deux aspects ne prend le dessus sur l'autre. Le renforcement des échanges économiques entre le Cameroun et la France est à un tournant, il faut en tenir compte. Il urge peut-être de faire le point pour donner une nouvelle orientation à ce volet de la coopération entre les deux pays. Tout comme il existe des préoccupations politiques que le caractère de cette visite ne peut occulter. Pour le France comme pour le Cameroun, ces enjeux sont sans équivoque», fait savoir, sourire en coin, un diplomate camerounais au moment de disparaître derrière la porte de son bureau.
source: mutations