Abus: Le Sous-Préfet interrompt le congrès de l’UPC
DOUALA - 18 AOUT 2014
© Joseph OLINGA N. | Le Messager
Le sous-préfet de Douala 1er estime que le congrès convoqué par l’Upc des fidèles est «illégal». Selon l’autorité administrative, l’Upc bénéficie d’un bureau du Comité directeur depuis le congrès organisé sous l’arbitrage du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation les 6 et 7 juin 2014 à Yaoundé.
Comme un remake de la session de l’année 2011, le congrès de l’Union des populations du Cameroun (Upc) des «fidèles» a été interrompu par le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 1er. C’est que, quelques heures après son ouverture officielle, le «chef de terre» de l’arrondissement de Douala 1er, Jean-Marc Ekoa Mbarga accompagné d’une escouade de policiers a exigé l’arrêt du congrès. Lors des échanges avec le président de l’Upc, Alexis Ndema, le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 1er explique que «l’Upc ne peut pas tenir deux congrès. Cela frise une volonté de trouble à l’ordre public.» Une allusion à un congrès consensuel de l’Upc qui s’est tenu à Yaoundé sous la médiation du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation. Des allégations que l’Upc des fidèles réfute.
Alexis Ndema soutient à ce propos que «L’upc des fidèles a une existence légale.» A ce propos, le président de l’Upc et ses camarades expliquent que l’Upc a été créée le 10 avril 1948 et légalisée le 10 juin de la même année. Dissoute par un décret français le 13 juillet 1955, décret abrogé le 25 février 1960, «l’Upc qui a été contrainte à la clandestinité pendant 30 ans, fonctionne légalement et légitimement conformément à l’article 21 de la loi N° 90-56 du 19 décembre 1990.» Dans la même veine, l’Upc à travers une déclaration de son comité directeur prend l’opinion à témoin au sujet des «violations flagrantes» qui, maintient le parti «sont la preuve de l’ostracisme dont l’Upc est victime»
«Cette décision s’inscrit en violation des dispositions de la loi 90-55 du 19 décembre 1990 inhérente à la liberté de manifestations et de réunion.» Soutient l’Upc qui y voit aussi une violation des lois de la République ainsi que celle des textes régionaux et internationaux ratifiés par le Cameroun. Une attitude que le parti soutient par le fait que, la tenue des réunions et des manifestations est soumise au régime de déclaration. A cet effet, l’Upc brandit une déclaration adressée au sous-préfet de Douala 1er en date du 09 juillet 2014. Tout comme le parti du crabe exhibe une notification par voie d’huissier servi le 13 août 2014 au sous-préfet de l’arrondissement de Douala 1er.
Pour sa part, le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 1er évoque la notion de «demande préalable». Dans une correspondance au président de l’Upc, le 12 août 2014, Jean-Marc Ekoa Mbarga écrit : «J’ai le respectueux honneur de venir par la présente vous faire savoir que je n’ai pas accordé une suite favorable à cette demande.» Un refus que le sous-préfet de Douala 1er motive par le fait que «le dernier congrès de l’Upc qui a été autorisé les 6 et 7 juin 2014 à Yaoundé a mis sur pied un bureau du Comité directeur de l’Upc jusqu’en 2017, présidé par M. Onana Victor.» Jean-Marc Ekoa Mbarga dit à ce propos que, «en vous présentant comme président du Comité directeur, cela créé la confusion dans notre esprit et pourrait s’analyser comme une usurpation.» Une qualité que réfute par ailleurs Alexis Ndema qui se présente comme «président de l’Upc».
Joseph OLINGA N.
© Joseph OLINGA N. | Le Messager
Le sous-préfet de Douala 1er estime que le congrès convoqué par l’Upc des fidèles est «illégal». Selon l’autorité administrative, l’Upc bénéficie d’un bureau du Comité directeur depuis le congrès organisé sous l’arbitrage du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation les 6 et 7 juin 2014 à Yaoundé.
Comme un remake de la session de l’année 2011, le congrès de l’Union des populations du Cameroun (Upc) des «fidèles» a été interrompu par le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 1er. C’est que, quelques heures après son ouverture officielle, le «chef de terre» de l’arrondissement de Douala 1er, Jean-Marc Ekoa Mbarga accompagné d’une escouade de policiers a exigé l’arrêt du congrès. Lors des échanges avec le président de l’Upc, Alexis Ndema, le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 1er explique que «l’Upc ne peut pas tenir deux congrès. Cela frise une volonté de trouble à l’ordre public.» Une allusion à un congrès consensuel de l’Upc qui s’est tenu à Yaoundé sous la médiation du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation. Des allégations que l’Upc des fidèles réfute.
Alexis Ndema soutient à ce propos que «L’upc des fidèles a une existence légale.» A ce propos, le président de l’Upc et ses camarades expliquent que l’Upc a été créée le 10 avril 1948 et légalisée le 10 juin de la même année. Dissoute par un décret français le 13 juillet 1955, décret abrogé le 25 février 1960, «l’Upc qui a été contrainte à la clandestinité pendant 30 ans, fonctionne légalement et légitimement conformément à l’article 21 de la loi N° 90-56 du 19 décembre 1990.» Dans la même veine, l’Upc à travers une déclaration de son comité directeur prend l’opinion à témoin au sujet des «violations flagrantes» qui, maintient le parti «sont la preuve de l’ostracisme dont l’Upc est victime»
«Cette décision s’inscrit en violation des dispositions de la loi 90-55 du 19 décembre 1990 inhérente à la liberté de manifestations et de réunion.» Soutient l’Upc qui y voit aussi une violation des lois de la République ainsi que celle des textes régionaux et internationaux ratifiés par le Cameroun. Une attitude que le parti soutient par le fait que, la tenue des réunions et des manifestations est soumise au régime de déclaration. A cet effet, l’Upc brandit une déclaration adressée au sous-préfet de Douala 1er en date du 09 juillet 2014. Tout comme le parti du crabe exhibe une notification par voie d’huissier servi le 13 août 2014 au sous-préfet de l’arrondissement de Douala 1er.
Pour sa part, le sous-préfet de l’arrondissement de Douala 1er évoque la notion de «demande préalable». Dans une correspondance au président de l’Upc, le 12 août 2014, Jean-Marc Ekoa Mbarga écrit : «J’ai le respectueux honneur de venir par la présente vous faire savoir que je n’ai pas accordé une suite favorable à cette demande.» Un refus que le sous-préfet de Douala 1er motive par le fait que «le dernier congrès de l’Upc qui a été autorisé les 6 et 7 juin 2014 à Yaoundé a mis sur pied un bureau du Comité directeur de l’Upc jusqu’en 2017, présidé par M. Onana Victor.» Jean-Marc Ekoa Mbarga dit à ce propos que, «en vous présentant comme président du Comité directeur, cela créé la confusion dans notre esprit et pourrait s’analyser comme une usurpation.» Une qualité que réfute par ailleurs Alexis Ndema qui se présente comme «président de l’Upc».
Joseph OLINGA N.