Avec la complicité de Dame veuve Bougha née Lydienne Agoumé, le commissaire de police Henri Mbarga Mvondo et le lieutenant-colonel du corps des sapeurs pompiers Hamadou, auraient procédé à un déguerpissement manu militari d’une église ce, sans décision de justice et au mépris des lois de la République.
Selon nos informations, depuis décembre 2006 l’espace jusqu’à nos jours, l’Association religieuse « Welcome Holy Spirit for the Harvest » occupe en toute légalité l’immeuble appartenant à feu Dr Pierre Bougha. Dame veuve Bougha née Agoumé Lydienne avide d’argent, aurait à plusieurs reprises, tenté de faire louer l’espace à plus d’une personne. C’est ainsi que d’après nos sources, au courant de l’année 2011, elle aurait initié une procédure d’expulsion contre l’église qui se serait soldée par une décision favorable à cette congrégation religieuse pour défaut de qualité de la demanderesse.
Ne désemparant pas outre mesure au mois d’octobre 2012, cette dernière aurait ressaisi le juge de référé pour les mêmes causes à savoir : le départ de l’église en date du 10 novembre 2012, une fois de plus, le juge a donné raison à l’église. De sources concordantes, voulant à tout prix avoir raison, elle aurait pris sur elle de passer par les moyens illégaux en utilisant le commissaire divisionnaire, Mbarga Mvondo et le lieutenant colonel du corps des sapeurs pompiers Hamadou, assistés chaque fois, de huit policiers armés des Equipes spéciales d’interventions rapides (Esir), pour procéder à un déguerpissement manu militari de l’église ce, sans décision de justice et au mépris de la loi fondamentale et des lois de la République. Ces faits selon des sources concordantes, se sont déroulés en deux temps : Tout d’abord, le 12 janvier 2013, entre 11heures et 14 heures avec la destruction du presbytère et des bureaux à l’arrière de la salle principale de la chapelle. Et le 19 janvier 2013 aux mêmes heures, pour vandaliser toute la chapelle en emportant par devers eux, « tout le matériel de sonorisation, un orchestre complet, toute la dîme et abandonnant dehors tout ce qui semblait être pour eux des déchets », déclare le révérend pasteur Daniel Palthy.
Détails
En effet, tout serait parti de ce que, dans la correspondance du révérend pasteur Daniel Palthy du 03 janvier 2013 No Lv 004/WSW/2013 adressée au directeur général de la société de recouvrement des créances du Cameroun (Src), il est écrit : «En date du 1er novembre 2012, je vous ai adressé une correspondance aux fins de demande de prise en charge d’apuration de créance et d’achat de gré à gré d’un bâtiment situé en face de la province Je sais que le dossier est en cours d’étude, j’ai d’ailleurs déjà reçu à ce sujet par des responsables de votre structure et j’attends, avec toute la patience qu’il faut pour ce genre de dossier avec foi qu’il se soldera par une fin agréable toutes les parties. Sachant que ce bâtiment est dans votre portefeuille, je viens par la présente vous faire part d’une situation gênante que je vis dans ce bâtiment depuis quelques temps et qui est de nature à semer le trouble au sein de ma communauté. Depuis quelques, Henri Mbarga Mvondo, médecin-commissaire divisionnaire », lit-on dans cette correspondance.
Ce qui fait donc que, selon nos informations le dimanche 18 2012, entre 9H et 13H, période au cours de laquelle a lieu ordinairement le culte à l’église, ses « nouveaux voisins » auraient entrepris d’effectuer des travaux de casse juste au dessus de la portion qu’occupe l’église, «faisant tellement de bruits assourdissants qu’il nous tait pratiquement impossible de suivre le culte. C’est à la fin du culte qu’ils ont arrêté les travaux. » Le mercredi 26 décembre, entre 10H et 13H15, « alors que j’étais en train de recevoir un membre de l’église en conseil, j’ai entendu du bruit dans la salle où les enfants font généralement l’école du dimanche. Ayant ouvert la porte, j’ai constaté que les employés du chantier du médecin-commissaire divisionnaire Henri Mbarga Mvondo étaient en train de casser un mur de la chapelle sur lequel ils avaient déjà fait un trou important. Voulant leur poser la question de savoir ce qui se passait, j’ai été copieusement insulté par le chef chantier qui serait, en même temps, le grand-frère de Mbarga qui m’a traité de malhonnête, et c’était la toute première adresse de parole de ce monsieur à mon endroit »
Déménagement
De plus, après les décisions rendues par le tribunal, il est hors de question que l’église déménage en sourdine, insiste-t-on. A la 3e visite du Dr Bougha Georges, selon nos informations, il était flanqué du médecin-commissaire Mbarga Mvondo. Le docteur Bougha l’aurait présenté comme étant la seule issue qu’il aurait trouvée pour résoudre le problème de la succession Bougha et sauver le bâtiment Tous les deux auraient engagé le projet de restituer au bâtiment son idée initiale, c’est-à-dire refaire un bâtiment médical. « Ils sont venus savoir quand est ce que je compte déménager avec l’église. A ce moment, le commissaire divisionnaire Mbarga Mvondo Henri prend la parole pour me parler de son projet et ajoute qu’il aurait rencontré Halilou de la Src, qui lui a donné quitus pour utiliser tout le bâtiment pour son projet.
C’est ainsi qu’il a parlé avec tous anciens locataires avec qui il s’est entendu sur un délai pour leur déménagement. Je leur ai répondu que même en temps normal, on ne fait pas déménager un locataire sans préavis et surtout un locataire qui a déjà fait plus de 6 ans quelque part. De plus, après les résultats des tribunaux, la situation est différente et doit être traitée avec beaucoup de précaution », soutient le pasteur Daniel Palthy. Le divisionnaire Mbarga, déclarerait urbi et orbi avoir signé un contrat de 20 ans d’exploitation de tout le bâtiment chez notaire, et qu’il se serait entouré de toute la sécurité possible pour faire aboutir son projet. Selon de sources concordantes, il aurait réitéré avoir reçu l’aval du directeur de la Src pour ce qu’il aurait à faire et aurait également reçu l’autorisation du ministère de la santé publique. Il déclarerait également ne pas vouloir aller en prison car, il aurait contracté un crédit bancaire de 300.000.000 ou 200.000.000 FCFA, qu’il devrait commencer à rembourser au mois de mars 2013 ; alors il serait tenu par les contraintes de remboursement à défendre avec énergie et même au prix de la force. Ceci peut-il expliquer cela ? (Affaire à suivre)