Nous
soussignés membres du FFCI (Frontline Fighters for Citizens Interest),
avons l’honneur de venir auprès de votre haute personnalité, pour
dénoncer de la manière la plus vive le comportement du commandant de la
brigade de Bangangté, dans la gestion des gardés à vue et des
plaignants. En effet monsieur le procureur général, depuis bientôt cinq
(5) mois que le FFCI a installé une équipe d’enquête et sondage auprès
de la dite brigade, nous ne cessons d’être informé des pratiques
illégales du commandant de la brigade de Bangangté.
Faut-il porter à votre connaissance monsieur le procureur général, que
les services à la brigade de Bangangté sont monnayés allant du dépôt
de la plainte à l’octroi d’une convocation, les prix varient de 1000F à
5000F pour les convocations, et de 5000F à 50000F pour l’ouverture d’une
enquête, ou avant d’être libéré pour les gardés à vue.
En plus les gardes à vue abusive, ne manquent pas aux exigences du
commandant avant d’être libérés, que ce soit dans un cas de délit ou
crime, il prend sur lui l’initiative de gérer la situation et de libérer
les suspects moyennant paiement ;
Pour déjouer le control du parquet d’instance de Bangangté, «chaque
matin les gardes à vue sortent de la cellule et passent la journée dans
la cour et le registre de garde à vue n’en mention rien ».
Informé de cet état de chose un substitut du
procureur du parquet de bangangté en date du 24 juillet 2013 à essayé
de demander à ceux qu’il a trouvé dans la cour, ce qu’ils faisaient. Ils
ont dit venir pour se plaindre, consigne que leur avait donné le CBC,
alors que depuis plus de 3 mois il reçoit ses plaintes les gère, et le
parquet n’est au courant de rien.
Cette situation monsieur le procureur général, semble déjà même
dépassé le parquet d’instance de Bangangté, qui en date du 23 et
24 juillet 2013, après avoir été informé, a effectué deux
décentes et trouvent toujours des gens devant la brigade.
Interrogés, ils disent selon les instructions du comandant venir
se plaindre alors qu’en soirée ils retournent en cellule.
Nous vous prions monsieur le procureur général, bien vouloir intervenir au secours du parquet d’instance de Bangangté qui semble ne pas avoir autorité sur ledit commandement.
Le Président du FFCI, Franklin MOWHA
Ampliations :
- Président du SENAT Yaoundé
- Ministre de la défense Yaoundé
- Ministre de la Justice Yaoundé
- Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie National SED
- Commission National des Droits de l’Homme et des Libertés Ydé
- Réseau des Défenseurs des Droits de l’Homme en Afrique Central Dla
- Frontline Defenders Ireland
- Procureur de la République de Bangangté
- Préfet du Nde
- Maire de la commune de Bangangté
- Médias Nationaux et Internationaux