A quand la 3ème République?
Yaoundé, 02 Août 2013
© LCN | L'Epervier
Entre la 1ère et la 2e République, il aura fallu 25 ans dans un régime caractérisé par la peur, l'ignorance et l'égoïsme.
Malgré toutes les potentialités que regorge son économie, et sa situation naturelle enviable et propice au développement, le pays de Paul Biya a du mal à connaître son essor pour rattraper le temps perdu. Le sommet sur la sécurité et la sûreté maritime dans le Golfe de Guinée que Yaoundé a abrité du 24 au 25 Juin 2013 à Yaoundé et qui avait regroupé 13 Chefs de l’État et de gouvernements avait montré à suffire; combien de fois le Cameroun pouvait être le pilier du développement en Afrique sub-saharienne. Paul Biya qui présidait les travaux ne pouvait pas imaginer que son pays était aussi envié. Territoire d'une superficie d'environ 476.000 km2 avec une population d'un peu plus de 20 millions d'habitants, le Cameroun regorge d'importantes ressources naturelles qui pourraient faire de lui l'un des géants d'Afrique. A cela s'ajoute une paix qui ne trouve vraiment pas sa vraie signification, confondue parfois à la résignation, si on se réfère à certains évènements tristes qui ont failli embrasé le pays pendant les années 1983-1984, 1990-1992 et 2008.
Il aura fallu la descente dans la rue, de l'armée qui est un appareil répressif pour ramener les manifestants au calme. Malgré les morts et les pertes matérielles déplorables enregistrées. Ce qui montre à suffisance que cette paix, dont on parle cache la résignation due à la peur. Le premier Président de la République unie du Cameroun, le feu Ahmadou Ahidjo avait dirigé le pays pendant 25 ans. Une période qui pouvait permettre au pays de se lancer vers le monde de prestige en exploitant rationnellement les ressources naturelles abondantes. Pendant deux décennies et demi d'un règne sans partage, le pays a vécu un régime dictatorial et tyrannique pour balayer les séquelles d'un groupe de nationalistes hostiles aux systèmes colonialistes, en plus faire asseoir le pouvoir du Nord sur le reste du pays. Toute chose qui expliquait la peur et l'influence qu'exerçait l'ancien Président vis-à-vis de certains caciques du régime. Par rapport à d'autres dignitaires qui seront abattus à cause de leurs positions téméraires et subversives.
La fin de la 1ère République
Le 04 Novembre 1982, le feu Président Amadou Ahidjo va passer sa démission au cours d'un discours particulièrement court alors qu'on ne le connaissait pas dans ce parler bref. «J'ai décidé de démissionner de mes fonctions de président de la République du Cameroun...». En laissant le pouvoir à son successeur constitutionnel Paul Biya, l'ancien Chef de l'Etat s'était appuyé sur la constitution et non sur son cœur. C'est pour cette raison qu'entre 1982 et 1984, le pays connaitra certaines tentatives de coup d'Etat menées par une certaine élite du Nord qui voulaient prolonger le règne du tout premier Président de la République du Cameroun.
La 2e République
Âgée de 31 ans aujourd'hui, la 2e République du Cameroun se démarque de la 1ère sur des aspects politiques, économiques et sociaux pluridimensionnels. D'abord en matière de temps, Paul Biya pour le moment aura mis 06 ans de plus par rapport à son prédécesseur, ce chiffre pourrait être doublé si la fatalité le voudrait. Comme pour dire que la 3e République du Cameroun peine à se dévoiler, et cela s'explique par le fait que le Chef de l’État voudrait laisser le pays en pôle position au rendez-vous de la modernité en augmentant la célérité dans la machine des grands projets structurants. Nul doute que d'ici 2018, date des prochaines élections présidentielles, les faits parleront d'eux-mêmes parce que la plupart des chantiers seront déjà réceptionnés et d'autres lancés. Il restera pour le Président de la République de préparer un dauphin qui va mener à bien la gestion des nouvelles ressources provenant des grands projets effectifs.
Les signes précurseurs d'un dauphin Béti
Le sujet serait au centre des entretiens dans les salons huppés de la République au sujet de celui qui succédera l'homme lion qui a déjà passé plus de 03 décennies à régner en maître absolu dans un pays de plus de 252 tribus. Mais nous aurons retenu un point noir sur ces 30 ans et poussière qu'aura passé Paul Biya à la tête du Camerounais: c'est celui de l'atteinte à la fortune publique par ceux-là même qu'il aura fait confiance. Les milliards issus de notre trésorerie abondent les paradis fiscaux, depuis plus de 20 ans laissant au passage une population débordée par la pauvreté, le sous-développement et les maladies tropicales. Et Paul Biya en mettant les Bétis en majorité en prison au sujet de l'opération épervier voilerait les yeux l'opinion nationale et internationale, sur le choix d'un dauphin qui proviendra surement des régions Bétis aussi, et deux raisons expliquent ce projet. La 1ère réside dans le fait que le Grand-nord suppose reprendre le pouvoir se retrouve aujourd'hui amoindri et divisé à cause des trahisons et les luttes de positionnement. Les autres régions ne présenteraient pas d'éventuels postulants, restent la grande région du Centre-Sud dont le dauphin de Paul Biya imposera un comité de pardonner de réconciliation avant de libérer les dignitaires des régimes écroués en prison. Attendons voir!!!
© LCN | L'Epervier
Entre la 1ère et la 2e République, il aura fallu 25 ans dans un régime caractérisé par la peur, l'ignorance et l'égoïsme.
Malgré toutes les potentialités que regorge son économie, et sa situation naturelle enviable et propice au développement, le pays de Paul Biya a du mal à connaître son essor pour rattraper le temps perdu. Le sommet sur la sécurité et la sûreté maritime dans le Golfe de Guinée que Yaoundé a abrité du 24 au 25 Juin 2013 à Yaoundé et qui avait regroupé 13 Chefs de l’État et de gouvernements avait montré à suffire; combien de fois le Cameroun pouvait être le pilier du développement en Afrique sub-saharienne. Paul Biya qui présidait les travaux ne pouvait pas imaginer que son pays était aussi envié. Territoire d'une superficie d'environ 476.000 km2 avec une population d'un peu plus de 20 millions d'habitants, le Cameroun regorge d'importantes ressources naturelles qui pourraient faire de lui l'un des géants d'Afrique. A cela s'ajoute une paix qui ne trouve vraiment pas sa vraie signification, confondue parfois à la résignation, si on se réfère à certains évènements tristes qui ont failli embrasé le pays pendant les années 1983-1984, 1990-1992 et 2008.
Il aura fallu la descente dans la rue, de l'armée qui est un appareil répressif pour ramener les manifestants au calme. Malgré les morts et les pertes matérielles déplorables enregistrées. Ce qui montre à suffisance que cette paix, dont on parle cache la résignation due à la peur. Le premier Président de la République unie du Cameroun, le feu Ahmadou Ahidjo avait dirigé le pays pendant 25 ans. Une période qui pouvait permettre au pays de se lancer vers le monde de prestige en exploitant rationnellement les ressources naturelles abondantes. Pendant deux décennies et demi d'un règne sans partage, le pays a vécu un régime dictatorial et tyrannique pour balayer les séquelles d'un groupe de nationalistes hostiles aux systèmes colonialistes, en plus faire asseoir le pouvoir du Nord sur le reste du pays. Toute chose qui expliquait la peur et l'influence qu'exerçait l'ancien Président vis-à-vis de certains caciques du régime. Par rapport à d'autres dignitaires qui seront abattus à cause de leurs positions téméraires et subversives.
La fin de la 1ère République
Le 04 Novembre 1982, le feu Président Amadou Ahidjo va passer sa démission au cours d'un discours particulièrement court alors qu'on ne le connaissait pas dans ce parler bref. «J'ai décidé de démissionner de mes fonctions de président de la République du Cameroun...». En laissant le pouvoir à son successeur constitutionnel Paul Biya, l'ancien Chef de l'Etat s'était appuyé sur la constitution et non sur son cœur. C'est pour cette raison qu'entre 1982 et 1984, le pays connaitra certaines tentatives de coup d'Etat menées par une certaine élite du Nord qui voulaient prolonger le règne du tout premier Président de la République du Cameroun.
La 2e République
Âgée de 31 ans aujourd'hui, la 2e République du Cameroun se démarque de la 1ère sur des aspects politiques, économiques et sociaux pluridimensionnels. D'abord en matière de temps, Paul Biya pour le moment aura mis 06 ans de plus par rapport à son prédécesseur, ce chiffre pourrait être doublé si la fatalité le voudrait. Comme pour dire que la 3e République du Cameroun peine à se dévoiler, et cela s'explique par le fait que le Chef de l’État voudrait laisser le pays en pôle position au rendez-vous de la modernité en augmentant la célérité dans la machine des grands projets structurants. Nul doute que d'ici 2018, date des prochaines élections présidentielles, les faits parleront d'eux-mêmes parce que la plupart des chantiers seront déjà réceptionnés et d'autres lancés. Il restera pour le Président de la République de préparer un dauphin qui va mener à bien la gestion des nouvelles ressources provenant des grands projets effectifs.
Les signes précurseurs d'un dauphin Béti
Le sujet serait au centre des entretiens dans les salons huppés de la République au sujet de celui qui succédera l'homme lion qui a déjà passé plus de 03 décennies à régner en maître absolu dans un pays de plus de 252 tribus. Mais nous aurons retenu un point noir sur ces 30 ans et poussière qu'aura passé Paul Biya à la tête du Camerounais: c'est celui de l'atteinte à la fortune publique par ceux-là même qu'il aura fait confiance. Les milliards issus de notre trésorerie abondent les paradis fiscaux, depuis plus de 20 ans laissant au passage une population débordée par la pauvreté, le sous-développement et les maladies tropicales. Et Paul Biya en mettant les Bétis en majorité en prison au sujet de l'opération épervier voilerait les yeux l'opinion nationale et internationale, sur le choix d'un dauphin qui proviendra surement des régions Bétis aussi, et deux raisons expliquent ce projet. La 1ère réside dans le fait que le Grand-nord suppose reprendre le pouvoir se retrouve aujourd'hui amoindri et divisé à cause des trahisons et les luttes de positionnement. Les autres régions ne présenteraient pas d'éventuels postulants, restent la grande région du Centre-Sud dont le dauphin de Paul Biya imposera un comité de pardonner de réconciliation avant de libérer les dignitaires des régimes écroués en prison. Attendons voir!!!