A propos de sa demande d’audience à Docta Abéga: Les précisions d’Ambassa Zang - Le député en fuite affirme n’avoir pas été éconduit
DOUALA - 13 DEC. 2012
© Dieudonné Ambassa Zang | Le Messager
Suite aux informations publiées par le quotidien Le Messager , dans son édition de lundi 10 décembre 2012, faisant état de ce que Théophile Abéga, lors de son séjour américain, a opposé une fin de non recevoir à l’ancien Ministre Dieudonné Ambassa Zang qui souhaitait le rencontrer, il est urgent et important de restituer les faits tels qu’ils se sont réellement déroulés.
Au moment où les Beti et le peuple camerounais tout entier pleurent un de leur valeureux fils brusquement rappelé à Dieu, je suis choqué et peiné après avoir lu l’article de Célestin Ngoa Balla, dans le journal Le Messager.
Je voudrais d’emblée souligner qu’Abéga Théophile, dont j’avais le numéro de téléphone personnel jusqu’au moment de son décès, ne m’a jamais appelé par mon nom. Il m’appelait toujours affectueusement en ewondo « A nti medzang » (Mon très cher frère). Il se trouve donc que lui et moi avions des relations très poussées en tant que frères et en tant qu’amis. Ayant beaucoup d’estime et de respect pour moi, Abega « docta » venait très souvent me rencontrer chez moi au quartier Obobogo à Yaoundé pour me demander conseil sur différentes questions, y compris des questions personnelles délicates.
Au titre de sa contribution pour la réussite et le rayonnement des activités sportives et culturelles organisées annuellement au bénéfice des populations de mon département, particulièrement de la jeunesse, Abega « Docta » a fait participer l’équipe de football du Canon Réserve à toutes les six éditions de « Mfou Sports Vacances ». D’ailleurs, au cours des trois dernières années ayant précédé la suspension de cette manifestation très courue, Abéga « Docta » a organisé une « super-finale » opposant les champions de « Mfou Sports Vacances » et ceux du « championnat Théophile Abéga ».
Enfin, le 31 août dernier, à l’occasion des obsèques de ma sœur cadette, infirmière diplômée d’Etat, décédée des suites d’un accident cardio-vasculaire, mon frère et ami Abega Docta a apporté à la famille Zang un soutien moral et financier.
Il est important de souligner que je me trouvais loin de la Nouvelle Orléans où Abéga était descendu et qu’en plus je ne disposais pas d’assez de temps. Par ailleurs, aucune urgence ne m’exigeait de le rencontrer.
La vérité est tout autre. En effet la dame qui a accueilli Abéga « Docta » et son épouse aux Usa, connaissant la profondeur de mes relations avec « Docta », m’a informé de sa présence chez elle et de son départ pour une conférence à New York. L’occasion s’y prêtant, nous avons convenu que je lui parlerai au téléphone en temps utile notamment pour lui exprimer ma gratitude pour le soutien multiforme dont il avait entouré ma famille pendant le douloureux événement qui nous a frappés. Malheureusement, nous n’avons pas pu échanger car, à son arrivée aux Usa, il a subi très durement les effets du « jet lag » et, par la suite, son état de santé est devenu un sujet de grande inquiétude des médecins américains qui lui ont diagnostiqué des problèmes cardio-vasculaires nécessitant une intervention urgente.
Je voudrais donc en particulier pour la gouverne des lecteurs du journal Le Messager, réputé pour son sérieux dans le traitement de l’information, et pour celle de l’opinion camerounaise toute entière dire, par le biais de cette mise au point, qu’à aucun moment je n’ai demandé une quelconque audience à Théophile Abega. D’ailleurs, un frère qui dispose du numéro de téléphone de son autre frère ne lui demande pas l’audience. Au moment où j’assumais mes fonctions de ministre, Abéga Docta ne demandait pas l’audience pour me rencontrer ; il m’appelait sur mon téléphone personnel pour me rencontrer. Même si j’avais demandé à le rencontrer je ne vois pas pour quelle raison il aurait refusé de le faire.
Je trouve ainsi que M. Célestin Ngoa Balla a fait preuve de beaucoup de légèreté dans le recoupement de ses informations. Aussi souhaiterais-je que cette mise au point soit publiée dans votre journal pour que force demeure à la vérité.
Dieudonné Ambassa Zang
Note de la rédaction (Le Messager)
Nous prenons acte de ces précisions. Mais nulle part, M. Ambassa Zang ne dément formellement avoir demandé à rencontrer ‘Docta’ Abéga et Le Messager n’a jamais nié la proximité ou mieux, la complicité qui liait les deux hommes. En revanche, nos informateurs sont formels sur un point: ‘Docta’ Abéga n’a pas souhaité rencontrer son « A nti medzang » pour des raisons politiques liées au contexte que le député en fuite ne peut ignorer et qu’il est inutile de rappeler ici. On pourrait d’ailleurs s’étonner qu’au regard de cette proximité proclamée, M. Amabassa Zang n’ait pas saisi l’occasion du séjour américain de Théophile Abéga pour essayer de revoir son cher ‘A nti medzang’.
© Dieudonné Ambassa Zang | Le Messager
Suite aux informations publiées par le quotidien Le Messager , dans son édition de lundi 10 décembre 2012, faisant état de ce que Théophile Abéga, lors de son séjour américain, a opposé une fin de non recevoir à l’ancien Ministre Dieudonné Ambassa Zang qui souhaitait le rencontrer, il est urgent et important de restituer les faits tels qu’ils se sont réellement déroulés.
Au moment où les Beti et le peuple camerounais tout entier pleurent un de leur valeureux fils brusquement rappelé à Dieu, je suis choqué et peiné après avoir lu l’article de Célestin Ngoa Balla, dans le journal Le Messager.
Je voudrais d’emblée souligner qu’Abéga Théophile, dont j’avais le numéro de téléphone personnel jusqu’au moment de son décès, ne m’a jamais appelé par mon nom. Il m’appelait toujours affectueusement en ewondo « A nti medzang » (Mon très cher frère). Il se trouve donc que lui et moi avions des relations très poussées en tant que frères et en tant qu’amis. Ayant beaucoup d’estime et de respect pour moi, Abega « docta » venait très souvent me rencontrer chez moi au quartier Obobogo à Yaoundé pour me demander conseil sur différentes questions, y compris des questions personnelles délicates.
Au titre de sa contribution pour la réussite et le rayonnement des activités sportives et culturelles organisées annuellement au bénéfice des populations de mon département, particulièrement de la jeunesse, Abega « Docta » a fait participer l’équipe de football du Canon Réserve à toutes les six éditions de « Mfou Sports Vacances ». D’ailleurs, au cours des trois dernières années ayant précédé la suspension de cette manifestation très courue, Abéga « Docta » a organisé une « super-finale » opposant les champions de « Mfou Sports Vacances » et ceux du « championnat Théophile Abéga ».
Enfin, le 31 août dernier, à l’occasion des obsèques de ma sœur cadette, infirmière diplômée d’Etat, décédée des suites d’un accident cardio-vasculaire, mon frère et ami Abega Docta a apporté à la famille Zang un soutien moral et financier.
Il est important de souligner que je me trouvais loin de la Nouvelle Orléans où Abéga était descendu et qu’en plus je ne disposais pas d’assez de temps. Par ailleurs, aucune urgence ne m’exigeait de le rencontrer.
La vérité est tout autre. En effet la dame qui a accueilli Abéga « Docta » et son épouse aux Usa, connaissant la profondeur de mes relations avec « Docta », m’a informé de sa présence chez elle et de son départ pour une conférence à New York. L’occasion s’y prêtant, nous avons convenu que je lui parlerai au téléphone en temps utile notamment pour lui exprimer ma gratitude pour le soutien multiforme dont il avait entouré ma famille pendant le douloureux événement qui nous a frappés. Malheureusement, nous n’avons pas pu échanger car, à son arrivée aux Usa, il a subi très durement les effets du « jet lag » et, par la suite, son état de santé est devenu un sujet de grande inquiétude des médecins américains qui lui ont diagnostiqué des problèmes cardio-vasculaires nécessitant une intervention urgente.
Je voudrais donc en particulier pour la gouverne des lecteurs du journal Le Messager, réputé pour son sérieux dans le traitement de l’information, et pour celle de l’opinion camerounaise toute entière dire, par le biais de cette mise au point, qu’à aucun moment je n’ai demandé une quelconque audience à Théophile Abega. D’ailleurs, un frère qui dispose du numéro de téléphone de son autre frère ne lui demande pas l’audience. Au moment où j’assumais mes fonctions de ministre, Abéga Docta ne demandait pas l’audience pour me rencontrer ; il m’appelait sur mon téléphone personnel pour me rencontrer. Même si j’avais demandé à le rencontrer je ne vois pas pour quelle raison il aurait refusé de le faire.
Je trouve ainsi que M. Célestin Ngoa Balla a fait preuve de beaucoup de légèreté dans le recoupement de ses informations. Aussi souhaiterais-je que cette mise au point soit publiée dans votre journal pour que force demeure à la vérité.
Dieudonné Ambassa Zang
Note de la rédaction (Le Messager)
Nous prenons acte de ces précisions. Mais nulle part, M. Ambassa Zang ne dément formellement avoir demandé à rencontrer ‘Docta’ Abéga et Le Messager n’a jamais nié la proximité ou mieux, la complicité qui liait les deux hommes. En revanche, nos informateurs sont formels sur un point: ‘Docta’ Abéga n’a pas souhaité rencontrer son « A nti medzang » pour des raisons politiques liées au contexte que le député en fuite ne peut ignorer et qu’il est inutile de rappeler ici. On pourrait d’ailleurs s’étonner qu’au regard de cette proximité proclamée, M. Amabassa Zang n’ait pas saisi l’occasion du séjour américain de Théophile Abéga pour essayer de revoir son cher ‘A nti medzang’.