A mon Avis… Policiers et hommes en tenue, le Cameroun c’est votre chose
On peut être pour ou contre, on peut donner tous les qualificatifs qu'on veut, au Niger, au Nigeria, en Égypte, en Mauritanie les militaires ont agi, ils ont mis fin à la récréation. Agir n'est pas nécessairement verser le sang, car en Mauritanie deux coups d'État successifs n'ont versé aucune goutte de sang. Il y a mieux, le patron de l'armée tunisienne au moment ou ce pays était un chaudron a simplement demandé à ses hommes de rester dans les casernes. C'est cela aussi agir : ne pas prendre parti !!!
Que voyons-nous au Cameroun ?
Notre analyse se focalisera sur deux points parmi tant d'autres.
D'un nos hommes ne tenu se singularisent par leur gout immodéré pour l'argent. Qui dit argent dit sexe et alcool. Voilà nos officiers. Des femmes et des enfants dans toutes les villes sou ils passent. Des bons carburants par ci des trafics d'influence par là.
Nombre d'entre eux recrutés ou promus par le biais de la tribu et non du mérite sont particulièrement incompétents et irresponsables. Leurs voitures ont rarement les pièces qu'il faut ou plutôt le béret à l'avant, le képi à l'arrière, voilà leur carte grise, leur assurance, leur vignettes et autres. C'est au détour d'un accident, ou d'un incident que ces hommes sont confondus et font agir << leurs classes>> !
Il reconnu que dans notre pays vous avez un ami colonel, commissaire vous êtes pratiquement intouchable. Un locataire vous dérange, un débiteur indélicat, un voisin bavard, un policier qui vous retient pour un défaut, un coup de fil et hop vous êtes <<hors d'atteinte>>.
Ils ne s'alignent pas à la banque, prennent le carburant avant vous, ne réponde pas aux convocations de qui ce soit à part leur hiérarchie, ils ne sont pos contrôlés, rien…alors s'ouvre la porte des trafics : location d'armes, transports de marchandise illicites, location de tenues, escortes, et c'est connu aussi vous avez des marchandises ou un camion pour un coin du pays à un autre hop un militaire et le tour est joué.
Les hommes en tenus en somme sont un problème. Trois solutions s'imposent :
Le retour dans les casernes, l'interdiction de marcher en tenu en ville, et la discipline. Mais un gouvernement qui vent son matelas et son drap peut-il encore faire quelque chose ?
Cette question nous emmène au deuxième volet de notre analyse.
Plus haut nous avons cités des pays ou des militaires ont agi. Très souvent c'était lorsqu'il y avait une impasse.
Deux cas illustrent cela : en Égypte les militaires ont profité d'une grogne populaire pour mettre de coté le président élu. C'est une action regrettable et contestable. Mais ce qui nous intéresse dans notre propos c'est la capacité des militaires à agir : ce qui montre qu'ils sont averti et font parti du jeu.
L'autre cas c'est le Niger ou le président Tandja au terme de son deuxième et dernier mandat veut modifier la constitution pour rester au pouvoir. Après avoir fait sauter le dernier verrou qui était le conseil constitutionnel, l'élite de l'armé s'est emparée du pouvoir. Il nous souvient que le président Tandja ayant appris que l'armé se soulevait, a pris son téléphone a demandé au chef d'état major de faire venir les béret rouges pour défendre << la république> et barrer la route aux militaires en chemin vers lui : réponse du chef d'état major<< c'est eux qui sont en route vers vous>>. Et on connait la suite.
Quid de notre situation ?
Comme nous le soulignons ci-dessus ce sont des affairés, des citoyens délinquants qui jouissent de leur situation et de leurs tenues. En première ligne dans la répression et l'oppression, utilisée pour tuer, intimidé, la République, la démocratie, le peuple, l'avenir du Cameroun sont pour eux des notions sibyllines.
L'une des figures de cette grande muette n'a-t-il pas ouvertement et crânement avoué avoir coupé des têtes ?
Nos hommes en tenue ont pris des habitudes négatives et affairistes. La situation que nous traversons en ce moment (hausse criminelle des prix du carburant, signature des accords machins) aurait du les interpeller ! Après que les députés se soient liquéfiés à plusieurs reprises, après que la justice se soit aplatie devant l'exécutif, une opposition qui couvre les hors jeux, il ne reste plus que ces hommes comme dernier rempart du peuple. Mais hélas ils ne sont pas différents, ils sont indifférents au sort du peuple.
Mais que ce soit en Égypte, en Tunisie, au Niger, en Mauritanie à la base il y avait la spoliation, l'exaspération du peuple. Qui a son moment, à son jour, décide d'agir.
En Tunisie c'est parti d'une gifle ! Au Cameroun nous avons plus qu'été giflé : nous sommes humiliés, piétinés, moqués, spoliés, enfermés…
Conclusion messieurs les profiteurs, messieurs les jouisseurs faites vite, nul ne connait ni le jour, ni l'heure…chaque chose a une fin !
Kuissu Gérard
Directeur de Publication.
Quelques grammes d'infos et d'analyses :
Insécurité :
Incapables de prendre leur sécurité en charge, on se demande comment les dirigeants camerounais prendraient le soin de la sécurité des camerounais. Le Nord devient peu à peu la Somalie. Trois armées y règnent : le BIR, l'armée camerounaise et les terroristes. Si les deux premiers ont le même but, on ne connait pas le but du dernier. Invisibles, asymétrique, imprévisibles, ils nous ridiculisent sur le terrain, démontrant ce que les observateur sont toujours décriés : les militaires c'est sur le terrain et non dans des limousines, des bureaux climatisés et autres luxes. Nous avons donc été incapables de prévoir que KOLOFATA est une cible pour ces terroristes. Sur ces mêmes lignes il y a deux mois nous disions que ces beignets haricots frapperaient d'une façon d'une autre le pouvoir. C'était prévisible. Ils n'ont pas frappé au cœur du pouvoir mais c'est tout comme.
Les bandits ont ceci de particuliers que pour faire le mal, pour tuer, ils sont très ingénieux.
Avec ce qui vient de se passer à Kolofata, il est clair que la prochaine cible sera plus basse encore. Il ne faut pas être de saint-Cyr pour le savoir, encore moins devin. C'est de la pure lecture des faits à la portée de tous. Et il ne serait pas superflu de dire que les renseignements, M. Ali savent plus qu'ils n'en disent. Le Président de l'auguste parlement ne disait il pas lui-même que Les beignets haricots sont dans le parlement ?
Le pays des faits divers :
Un visiteur du Cameroun aura du mal à croire qu'il se trouve dans un pays civilisé. Tellement dans la une des media ce n'est que des faits divers. Des faits qui n'intéressent personne au final. Ici c'est de la pornographie qu'on distille à travers Nathalie et Samuel. Quand ils filaient le parfait amour, personne n'était au courant…. La une des journaux c'est les bombardements de Boko Haram, les enlèvements et kidnapping de ces terroristes. C'est les enfants volés, les femmes violés qui cherchent la justice ! Oui qui cherchent la justice. Autre une des media, la débâcle des lions, le refus de tirer les leçons : en somme après ce mondial honteux personne n'est responsable, on continue comme si tout est était beau. On attend le gouvernement issu des législative de 2013 ou le 1er ministre a été battu à plate couture chez lui. Au Sénégal l'échec de la Première ministre lui couté son poste aussitôt ! Autres unes
c'est sonel pardon actis qui recouvre son argent : si tu veux le noir ne paie pas tes factures ! À coté des faits divers, les prisonnier malades, les prisonnier innocents qui croupissent dans nos mouroirs appelés prison. Personne ne dit rien.
Ntonga :
Dans cet arrondissement du département du Ndé dans la région de l'ouest Cameroun, traverse un drame. Le Chef supérieur de cette communauté MBAKO ALBERT est en prison. Accusé d'avoir brulé un Caterpillar, qui selon certaines sources (dont Afrique média) n'est pas brulé. Son accusateur ne serait rien d'autre qu'un ancien receleur, ancien braqueur tapis dans le pouvoir. Tout puissant dans cette localité ou ce saigneur n'est pas du tout aimé des populations qu'il est censé représenté, il est complètement en déphasage ave celle-ci. Les oppresser, les terrorises, les spolier voilà son programme.
GRANDES REALISATIONS :
Ils n'en parlent plus. Depuis un temps, on ne nous rabat plus les oreilles avec les grandes réalisations, comme si elles étaient déjà toutes réalisées. Il faut dire haut et fort, l'eau continue d'être coupé à longueur de journées dans les grandes villes. Notamment Yaoundé et Douala. Ces coupures d'eau sont accompagnées de coupure de courant.
Mais nous nous interrogeons encore sur une chose. Quelle grande infrastructure le règne du président Royal laissera t-il ? Un stade ? Un aéroport ? Un Hôpital ? Une université ? Une route ? Un bâtiment ? Une réforme ? Une prison ? Une armée ? Pour couronner le tout, on a la boulevard Leclerc, le boulevard du Général de Gaulle, le boulevard Amadou Ahidjo, le boulevard Jean-Paul 2, le stade Amadou Ahidjo, le pavillon Chantal Biya, le collège FO KAMGA, le collège Vogt, le lycée Sultan Njoya, mais rien pour le roi ! Est ce à dessein ? Ou la fatalité de la destinée ?
PAUL ERIC KINGUE :
Rarement dans les anales politico-judiciaires un homme aura payé un si lourd tribut de son engagement. Contrairement aux autres prisonniers politiques lui il ne s'est pas attaqué au président royal. Mais hélas, sept années de sa vie sont ainsi passés en pure perte à cause l'infamie et de la cupidité des hommes. Il voulait simplement qu'une entreprise paya ses impôts…il a fait la prison pour cela.
Notre analyse vient simplement rappeler ce qui est. Njombé-Penja représente la plus grande commune avec 35 conseillers et 3 députés et dont 3 suppléants. La popularité de PEK y est au moins intacte pour ne pas dire exceptionnel. C'est un potentiel politique indéniable. On peut être à peu près sur que PAUL ERIC KINGUE va rafler cette mise. Sa popularité s'étant agrandi, il peut faire des adeptes dans d'autres circonscriptions électorales et du coup pesé de quelque 5,6 voir 7 députés et plusieurs conseillers municipaux.
C'est donc un lion, un tigre en cage. Ceux qui sont là ne font que chauffer sa place. Tout leader avisé devrait en faire son allié et l'aider à sortir du bourbier ou ses camarades l'ont foutu. Comme le disait un de ses avocats marocains, PAUL ERIC KINGUE est un homme de demain, du futur. L'ONU se penche en ce moment sur cas. Sans doute va-t-elle faire pression pour son élargissement.
Franchement avons-nous besoin d'une si mauvaise publicité ? Que la justice, le politique soient incapables de se décider sans pressions extérieures ?
Cameroun à deux vitesses ? <<A dire vrai, à voir les mouvements des ONG, Systèmes des Nations Unies et autres organismes internationaux, j'essaye de me persuader que l'Est-Cameroun n'est pas un no man's land. Irréversiblement, c'est le cas, l'État du Cameroun a démissionné ici, les ordres viennent au delà des frontières. A part le site qui a été donné par le gouvernement camerounais, tous les 5 camps de réfugiés centrafricains de l'Est-Cameroun ne donnent pas l'impression d'être au Cameroun, tant, vous ne pouvez voir aucune administration. Seul le drapeau du Cameroun dressé à coté de celui du HCR donne encore espoir. Quel est ce pays qui ne se limite qu'à Yaoundé et Douala. Ce que je vois en ce moment sur le terrain, me rappelle bien ce que j'ai vu à Idénau dans le Sud-Ouest il y a quelques mois. Là-bas, pourtant en terre camerounaise, Nigérian et Ghanéens sont les maitres des lieux. >> Paul Joel K. Reporter.
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Bonne lecture.
http://www.icicemac.com/actualite/gerard-kuissua-mon-avisla-hausse-du-carburant-au-cameroun-est-criminelle--18213-38-1.html
GERARD P. KUISSU MEPHOU
Cyber journaliste -Correspondant Icicemac.com
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