A Douala...: La famille d’Eto’o s’abstient de tout commentaire
Douala, 10 septembre 2013
© Marie Louise MAMGUE (Stagiaire) | Le Messager
C’est l’essentiel du message servi au reporter du Messager qui s’est rendu hier lundi 9 septembre 2013 au domicile familial du Pichichi, situé à Bonamoussadi dans l’arrondissement de Douala 5ème.
Lundi 9 septembre 2013, il est environ 14 heures. Au quartier Bonamoussadi comme dans les autres quartiers de Douala, de fines gouttes de pluies arrosent le sol créant des flaques d’eau sur la chaussée. Loin des bruits des trafics routiers, à quelques mètres du rond point «Maetur», au lieu dit Bonamoussadi «Denver», se dresse un joyau architectural dans un coin plutôt calme et paisible. L’édifice de couleur blanche est protégé par une barrière et gardé par un vigile. Là, vit la famille du désormais ancien capitaine de l’équipe nationale du football. De l’extérieur on peut entendre les cris des enfants qui jouent confondus aux voix des adultes en plein dialogue.
«Qu’est ce que vous désirez ?», interroge le vigile qui fusille du regard le reporter de votre journal. Le simple fait de se présenter comme journaliste semble irriter notre interlocuteur. « On ne vous connaît pas. Vous ne devez pas venir ici. D’ailleurs le père d’Eto’o n’est pas là et en sortant il a laissé les consignes strictes de ne recevoir aucun journaliste. Je ne peux pas vous aider et il n’y a personne à qui vous pouvez vous adresser», lâche furieux le gardien qui s’abstient par ailleurs de décliner son identité. Face à notre insistance, c’est alors qu’arrive une dame au teint clair, à la taille et à la corpulence moyenne. «Madame nous n’avons absolument rien à dire aux journalistes. Si Eto’o a pris la décision de se retirer de l’équipe nationale, cela n’engage que lui parce que c’est lui qui joue et non la famille. S’il y a des questions, c’est mieux pour vous, de vous rapprocher de lui parce que c’est une histoire qui ne concerne que lui et nous n’avons rien à dire à ce sujet», argue la jeune femme.
Si dans la famille du sociétaire de Chelsea, c’est motus et bouche cousue, ses fans par contre au lieu dit « Babylone », à New-Bell dans l’arrondissement de Douala 2ème s’y donnent à cœur joie. Bien que le «parlement 9», un débit de boisson qui sert de Qg aux admirateurs du désormais ancien Lion Indomptable, n’a pas encore ouvert ses portes, c’est une échoppe qui sert de lieu de rencontre. Quelques individus y ont pris place et les commentaires vont bon train. Occasion pour certains qui ont raté la principale Une de tous les journaux du lundi 9 septembre 2013 de venir aux nouvelles et pour d’autres d’émettre leur avis. «Même Roger Milla était parti et il est revenu. Nous sommes certains qu’il va revenir», soutient l’un d’eux. Et l’autre de répliquer, «Il sait pourquoi il a pris cette décision. Qu’il revienne ou pas, cela ne concerne que lui». On se souvient que c’est dimanche 8 septembre après la rencontre qui a opposé le Cameroun à la Libye (1-0) que le goléador a annoncé son retrait de l’équipe nationale de football pour « des raisons personnelles ».
Marie Louise MAMGUE (Stagiaire)
© Marie Louise MAMGUE (Stagiaire) | Le Messager
C’est l’essentiel du message servi au reporter du Messager qui s’est rendu hier lundi 9 septembre 2013 au domicile familial du Pichichi, situé à Bonamoussadi dans l’arrondissement de Douala 5ème.
Lundi 9 septembre 2013, il est environ 14 heures. Au quartier Bonamoussadi comme dans les autres quartiers de Douala, de fines gouttes de pluies arrosent le sol créant des flaques d’eau sur la chaussée. Loin des bruits des trafics routiers, à quelques mètres du rond point «Maetur», au lieu dit Bonamoussadi «Denver», se dresse un joyau architectural dans un coin plutôt calme et paisible. L’édifice de couleur blanche est protégé par une barrière et gardé par un vigile. Là, vit la famille du désormais ancien capitaine de l’équipe nationale du football. De l’extérieur on peut entendre les cris des enfants qui jouent confondus aux voix des adultes en plein dialogue.
«Qu’est ce que vous désirez ?», interroge le vigile qui fusille du regard le reporter de votre journal. Le simple fait de se présenter comme journaliste semble irriter notre interlocuteur. « On ne vous connaît pas. Vous ne devez pas venir ici. D’ailleurs le père d’Eto’o n’est pas là et en sortant il a laissé les consignes strictes de ne recevoir aucun journaliste. Je ne peux pas vous aider et il n’y a personne à qui vous pouvez vous adresser», lâche furieux le gardien qui s’abstient par ailleurs de décliner son identité. Face à notre insistance, c’est alors qu’arrive une dame au teint clair, à la taille et à la corpulence moyenne. «Madame nous n’avons absolument rien à dire aux journalistes. Si Eto’o a pris la décision de se retirer de l’équipe nationale, cela n’engage que lui parce que c’est lui qui joue et non la famille. S’il y a des questions, c’est mieux pour vous, de vous rapprocher de lui parce que c’est une histoire qui ne concerne que lui et nous n’avons rien à dire à ce sujet», argue la jeune femme.
Si dans la famille du sociétaire de Chelsea, c’est motus et bouche cousue, ses fans par contre au lieu dit « Babylone », à New-Bell dans l’arrondissement de Douala 2ème s’y donnent à cœur joie. Bien que le «parlement 9», un débit de boisson qui sert de Qg aux admirateurs du désormais ancien Lion Indomptable, n’a pas encore ouvert ses portes, c’est une échoppe qui sert de lieu de rencontre. Quelques individus y ont pris place et les commentaires vont bon train. Occasion pour certains qui ont raté la principale Une de tous les journaux du lundi 9 septembre 2013 de venir aux nouvelles et pour d’autres d’émettre leur avis. «Même Roger Milla était parti et il est revenu. Nous sommes certains qu’il va revenir», soutient l’un d’eux. Et l’autre de répliquer, «Il sait pourquoi il a pris cette décision. Qu’il revienne ou pas, cela ne concerne que lui». On se souvient que c’est dimanche 8 septembre après la rencontre qui a opposé le Cameroun à la Libye (1-0) que le goléador a annoncé son retrait de l’équipe nationale de football pour « des raisons personnelles ».
Marie Louise MAMGUE (Stagiaire)