66è Anniversaire : l’Union des populations du Cameroun veut renaître de ses cendres :: CAMEROON


66 è Anniversaire : l’Union des populations du Cameroun veut renaître de ses cendres::CameroonA l’unanimité, les militants du parti du crabe ont prôné la réconciliation, l’ardeur au travail et la conquête du pouvoir. La salle de conférences de l’hôtel des Députés à Yaoundé a accueilli le 10 avril dernier les «upécistes»  et la presse dans le cadre de la commémoration du 66è anniversaire de leur parti. Il était question pour l’honorable Robert Bapooh Lipot, nouveau secrétaire général, non seulement de présenter les vœux à la presse nationale et internationale, mais aussi de remercier les hommes de médias pour le travail abattu lors des dernières consultations électorales du 30 septembre dernier au Cameroun. 

D’entrée de jeu, le  Secrétaire à la Communication François Xavier Nguidjol s’est fait un devoir de mémoire. Il a par ailleurs rappelé  à la centaine des assistants la genèse de la création de l’Union des populations du Cameroun (Upc). Il profitera également pour rendre un vibrant hommage aux pères fondateurs du parti du crabe à l’instar de Ruben Um Nyobé, Libai, Moumé Etia ou Charles Assalé. «Nous pouvons nous permettre de tout oublier de cet engagement politique historique. Mais gardons toujours en mémoire qu’à sa création, l’Upc a reçu pour mission de préparer les consciences des populations camerounaises à l’acceptation de soi», dira sans ambages dans son intervention, le député «upéciste».

Hommage.  Dans son plaidoyer, l’hon. Robert Bapooh Lipot a rendu un vibrant hommage et saluer la mémoire des martyrs. Non sans oublier l’ancien Sg du parti du crabe, Augustin Frédéric Nkodock, et Papy Ndoumbè, de regrettés mémoire. «J’ai entre mes mains, le document laissé par Papy Ndoumbè dans le cadre de la gestion des litiges entre nous les upécistes, mais malheureusement, la maladie l’a emporté», poursuivra le nouveau Secrétaire général, avec une nuance dans la voix.  Selon lui, 66  ans après la naissance du crabe du fleuve Wouri (Mbende) le  10 avril 1948, l’Upc renaît de ses cendres  avec 03 députés à l’Assemblée nationale, 07 communes sous sa gestion et de dizaines  de conseillers municipaux.

Concernant la prise d’otages dans le septentrion, l’acte est à condamner fermement. Aussi, l’hon. A tenu, au nom du parti à inviter le gouvernement à mettre en place un état d’urgence afin de lutter contre la secte islamique Boko Haram. 

Réconciliation. Interrogé sur le retour de la paix entre les frères ennemis du parti, le nouveau Sg s’est fait prudent et ferme dans ses propos : «je n’ai jamais été dans les combats de la déchirure qui nous ont beaucoup bouleversé et parfois déçus. Je me suis attelé à rassembler tous les «Upécistes»  autour d’un minimum d’entente». Et de conclure, «oui , j’ai compris que l’attachement viscéral de certains de nos grands militants d’hier aux rancunes, aux calculs conjoncturels, aux intrigues et aux divisions constitue une menace qu’il importe d’éloigner de l’Upc». Au fort de ses propos,  Robert Bapooh Lipot annoncera que l’heure est au travail afin de permettre au parti du crabe de revenir dans son rôle principal. 

«Nous n’allons ménager aucun effort, afin que le défi de la réorganisation de l’Upc à la base, véritable gage de succès du Congrès de la refondation soit relevé», conclura l’homme du palais des verres de Ngoakélé. Reprenant en chœur leur slogan «L’Upc, l’âme immortelle, l’Upc au travail, L’UPC au pouvoir», les camarades se sont séparés, la main sur le cœur, avec la ferme détermination de continuer ensemble le combat entamé par leurs prédécesseurs. 

© Source : La Météo


22/04/2014
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