Son parti politique, le RDPC, accusé de corruption et de trafic d'influence sur les opérateurs économiques Camerounais. Ses sbires, les cadres du RDPC tous, noyés dans la rivière de la corruption et du détournement de la fortune publique... le pourvoir de Paul Biya a montré ses limites, dans un monde de plus en plus en mutation. Tel est l’état présent de l’empire Biya, appelé à l'heure actuelle à faire valoir ses droits à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé au Cameroun
Paul Biya est à un carrefour, peut-être le plus important, de son existence. Voila que c'est Le quotidien camerounais Le jour, qui avait perçu tout comme plusieurs autres journaux camerounais, des millions de francs Cfa du cabinet civil de la présidence du Cameroun pour la couverture de l'élection présidentielle du 9 octobre dernier, qui revient avec une autre révélation puisée dans le site internet de Al Jazeera.
Selon cette dernière, la campagne du chef de l’Etat camerounais a coûté 3 milliards Fcfa, et les deux pages de communiqué dans Le Monde du 11 novembre, 307 millions Fcfa. L’article est signé de Julie Owono, journaliste et consultante en relations internationales camerounaise installée en France. Intitulé « Les leaders du Golfe de Guinée achètent leur crédibilité », il dénonce selon la même source, les campagnes de communication de plusieurs présidents africains en Occident : Idriss Deby du Tchad, Ali Bongo du Gabon, Obiang Nguema de la Guinée Equatoriale et… Paul Biya du Cameroun.
Comment, alors que l’on a fait massacrer des camerounais par une sordide volonté de se maintenir au pouvoir par tous les moyens, et mis le pays sens dessus-dessous.
Le Rdpc, il est vrai, a été la clé de voûte de la triste actualité politique camerounaise depuis une trentaine d’années.
En trente ans de présence aux affaires, ce parti s’est bâti une solidité financière. Ses cadres, trop pressés de s’enrichir, se sont comportés en véritables rapaces. Déstructurant l’économie nationale et pillant les biens publics : grosses fortunes, châteaux, vie de pachas. Ils en ont fait voir de toutes les couleurs au peule affamé. L’avenir apparaissant radieux pour le système mis en place par Paul Biya.
En trente ans, le Cameroun a perdu tout ses repères. Il s’agit là, en effet, des conséquences visibles de ce que devient sous nos yeux, l’empire Biya. Le perdant dans cette histoire n’est ni le pouvoir, ni les partis politiques qui le soutiennent. Le RDPC est, là, empêtré dans ses propres turpitudes.
Ce ne sont pas les manœuvres de ce monstre naissant de Paul Biya avec le soutien de certains pays occidentaux ces derniers mois ; ce ne sont pas, non plus, les manœuvres de chantage dont le but est de jeter le discrédit sur les opposants, les vrais qui feront que les Camerounais pardonneront aussi facilement les années d’enfer que l’entêtement de Paul Biya et son gouvernement fantoche leur font subir.
Paul Biya et son RDPC sont largement discrédité dans l’opinion nationale et internationale à cause de leurs mensonges manifestes et des fautes graves qu’ils commettent tous les jours. Aujourd’hui, les dirigeants du Cameroun sont en panne de stratégie face à la kyrielle de maux qui rongent ce pays.
Scruter cette vérité en face à partir des faits, c’est admettre qu’une page se tournera au Cameroun. Le pays devra refermer le long chapitre d’un homme qui finira zéro alors qu’il aurait pu être un héro. Le chapitre d’une génération de dirigeants politiques qui ont abusé de la confiance des populations pour s’enrichir et conduire le pays vers l’hécatombe du désespoir et les profondeurs abyssales de l’horreur.
Trois milliards offerts par Paul Biya à Patricia
Balme pour blanchir son pouvoir suffisent longuement pour réhabiliter
nos infrastructures scolaires et sanitaires etc.
Il est temps que le peuple se lève pour vomir ce pouvoir. Il est temps
que la diaspora camerounaise descende sur place en France pour dénoncer
cette femme qui se plaît à s'enrichir sur le dos des peuples qui ne
demandent qu'à mieux vivre. Patricia Balme est un cancer pour les
peuples africains
N’attendez rien des Tintin de leaders de l’opposition qui ont accompagné
paul biya le 9 octobre dernier et qui ne sont là en réalité que pour
lécher le derrière et les pattes de leur super grand-maître.
N’attendez pas non plus qu’un saint tombe du ciel pour vous donner le
droit d’avoir des droits, prenez ce droit et organisez-vous.
Il y a parmi vous des peintres, des maçons, des électriciens, des plombiers, des charpentiers, des menuisiers, des couturiers, des mécaniciens, des informaticiens, des agriculteurs, etc. qui ont du talent.
Organisez-vous en associations selon vos professions et constituez des sortes de coopératives ou de sociétés, réfléchissez sur ce que vous pouvez produire ensemble, ce dont la population camerounaise a besoin au quotidien, travaillez avec rigueur, produisez et proposez vos produits et services partout où vous le pouvez. Il est temps que le Cameroun puisse sortir de cette malédiction Biyaïste