Le président Paul Biya peut être considéré comme un surhomme. Pas moins de quatre ministères sont d i r e c t e m e n t gérés par luimême en personne. Du moins selon ce que prévoit l’organisation du gouvernement. « C'est sans doute la raison pour laquelle les conseils de ministres sont irréguliers; le Conseil supérieur de la magistrature n'arrive pas à respecter son rendez-vous annuel; idem pour le Conseil national de sécurité. », commente un analyste.
En effet, Paul Biya est le ministre titulaire du ministère chargé de la Défense que chapeaute par délégation M. Edgard Alain Mebe Ngo’o.
Idem pour le ministère chargé du contrôle supérieur de l’Etat de M. Henri Eyebe Ayissi, le ministère des relations avec les Assemblées qu’occupe confiée par délégation à Amadou Ali. Et le ministère chargé des marchés publics ayant pour ministre délégué M. Abba Sadou a aussi le président de la République comme véritable chef de département. La Délégation générale à la sûreté nationale est aussi en principe dirigée par le chef de l’Etat.
Or ces ministères, pour la certains sont névralgiques et ont donc, sans de doute, besoin de personnes qui s’y consacrent pleinement et non par délégation. A preuve, le ministère de la Défense s’occupe de l’étude du plan de défense, de la mise en oeuvre de la politique de défense, de la coordination et du contrôle des forces de défense, de l'organisation et du fonctionnement des tribunaux militaires.
En outre, le ministre du Contrôle supérieur de l'Etat est chargé du contrôle supérieur de la gestion des finances publiques dans les services publics, les établissements et les organismes publics et parapublics sur les plans administratif et financier.
Peut être Paul Biya croit savoir que tous ceux qui sont nommés dans ces deux structures étatiques ne sont pas compétents et donc qu’il faut qu’il doit les materner. Le contribuable paiet-il des faire-valoir du président ?