Le site devant accueillir la cérémonie de pose de la première pierre subit depuis quelques jours une coure de jouvence.Depuis ce vendredi 26 juillet 2013, les travaux ont repris à l’esplanade de la brigade ter de Deido. Plus précisément sur la tribune principale présentée comme celle devant accueillir les personnalités lors de la pose de première du second pont sur le Wouri.
Détruite partiellement il y a quelques semaines, une vingtaine d’employés s’affairent à donner à cette tribune une nouvelle image. Ce mercredi 31 juillet 2013, tout le monde y est concentré à son labeur. Aucune attention n’est accordée aux visiteurs qui passent par-là. Au contraire, ceux-ci sont refoulés lorsqu’ils ont l’air curieux, mais sans perdre de vu le travail qui les attend. Tandis que certains de ces employés s’attèlent à remplacer les planches ramollies par les intempéries, d’autres sont plutôt concentrés à la construction d’une charpente métallique. Visiblement, ils courent après les délais.
Non loin de cette tribune, une pelleteuse est aussi en activité. Elle procède au terrassement d’une autre surface pour rallonger l’espace qui avait été initialement aménagé pour l’événement sus indiqué. Egalement, des jeunes gens à l’aide des balais, des machettes et des pelles, balaient, défrichent et ramassent saleté et les mauvaises herbes pour essayer de faire sourire les abords de la route qui conduit jusqu’au vieil ouvrage qui relie le reste de la capitale économique à Bonaberi.
Longtemps attendue, la pose de la première du second pont sur le Wouri a été annoncée par le ministre des Travaux publics pour se tenir au plus tard au premier trimestre 2013. C’était lors d’une visite sur le site le 27 janvier 2013. Depuis lors, rien à se mettre sous la dent. Et les populations de Douala ont même perdu espoir, au lendemain de la rumeur faisant état de la démolition de la d’une partie de la tribune actuellement en réhabilitation.
Selon des indiscrétions, les cadres du rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) tiennent à ce que cet événement ait lieu. Car ils comptent s’y accrocher pour en faire un outil de propagande pendant la campagne électorale.