20 mai à Douala: Du désordre dans les rangs des partis politiques
Douala, 21 mai 2013
© Valgadine TONGA (Stagiaire) | Le Messager
La place de l’Udeac à Douala grouillait de monde hier lundi 20 mai 2013.
La place de l’Udeac à Douala grouillait de monde hier lundi 20 mai 2013. Pour la grande parade de la fête de l’unité, ce sont les élèves des écoles primaires, des lycées, des collèges…mais aussi les forces de sécurité qui ont animé le défilé. Si le passage de ces derniers a été admirable en raison de la discipline et du savoir-faire qui les caractérisent, les élèves n’ont pas fait preuve de la même rigueur. Avec les partis politiques, c’était presque la débandade. Le grand désordre dans les rangs des partis politiques, la pagaille était au rendez-vous. «Courrez, courrez. Il y a un grand vide. Courrez, rattrapez le rang», criaient les policiers et autres responsables du protocole. Du coup, ça courrait dans tous les sens. Jeunes comme personnes âgées, tous se battaient pour marquer la participation de leur parti devant le gouverneur, Joseph Beti Assomo. Et la foule de scander : «même les enfants ne sont pas désordonnés comme vous. Vous avez gâché le défilé.» Comme si ça ne suffisait pas, des mécontentements et des échanges souvent virulents ont été entendus entre les personnes chargées du protocole et les défilants. C’est que, le protocole sortait des rangs toutes personnes en babouches, avec un chapeau, une coiffure «tendancieuse» pour les hommes…ou encore ceux qui étaient mal vêtus. Le parti du flambeau a été contraint de défiler sans trois de ses membres qui assuraient pourtant l’animation avec leurs instruments traditionnels. Ils étaient en babouches. Ce cafouillage vient une fois de plus poser le problème de la participation populaire à cette manifestation qui symbolise l’unité de la nation dont l’armée constitue le seul garant.
Valgadine TONGA (Stg)
© Valgadine TONGA (Stagiaire) | Le Messager
La place de l’Udeac à Douala grouillait de monde hier lundi 20 mai 2013.
La place de l’Udeac à Douala grouillait de monde hier lundi 20 mai 2013. Pour la grande parade de la fête de l’unité, ce sont les élèves des écoles primaires, des lycées, des collèges…mais aussi les forces de sécurité qui ont animé le défilé. Si le passage de ces derniers a été admirable en raison de la discipline et du savoir-faire qui les caractérisent, les élèves n’ont pas fait preuve de la même rigueur. Avec les partis politiques, c’était presque la débandade. Le grand désordre dans les rangs des partis politiques, la pagaille était au rendez-vous. «Courrez, courrez. Il y a un grand vide. Courrez, rattrapez le rang», criaient les policiers et autres responsables du protocole. Du coup, ça courrait dans tous les sens. Jeunes comme personnes âgées, tous se battaient pour marquer la participation de leur parti devant le gouverneur, Joseph Beti Assomo. Et la foule de scander : «même les enfants ne sont pas désordonnés comme vous. Vous avez gâché le défilé.» Comme si ça ne suffisait pas, des mécontentements et des échanges souvent virulents ont été entendus entre les personnes chargées du protocole et les défilants. C’est que, le protocole sortait des rangs toutes personnes en babouches, avec un chapeau, une coiffure «tendancieuse» pour les hommes…ou encore ceux qui étaient mal vêtus. Le parti du flambeau a été contraint de défiler sans trois de ses membres qui assuraient pourtant l’animation avec leurs instruments traditionnels. Ils étaient en babouches. Ce cafouillage vient une fois de plus poser le problème de la participation populaire à cette manifestation qui symbolise l’unité de la nation dont l’armée constitue le seul garant.
Valgadine TONGA (Stg)