20 ANS DU SDF/ JEAN MICHEL NINTCHEU: Le Littoral servira de rampe pour la conquête du pouvoir en 2011.
20 ANS DU SDF/ JEAN MICHEL NINTCHEU: Le Littoral servira de rampe pour la conquête du pouvoir en 2011.
Le président régional du Social Democratic Front dans le
Littoral, par ailleurs Vice président du groupe parlementaire Sdf à
l`Assemblée Nationale, avait demandé à tous les militants du plus grand
parti de l`opposition dans le Littoral de ne pas collaborer avec les
membres d`Elecam nouvellement installés par le Directeur général des
élections à Douala; que le Littoral servira de rampe pour la conquête du
pouvoir C`était le jeudi 26 mai 2010 au quartier Bépanda de Douala,
précisément au lieu dit "Carrefour Tendon", devant des militants
survoltés, à l`occasion des 20 ans du parti.
On l`appelle ici "l`homme tigre, un grand homme". Celui-là même qui donne des insomnies aux autorités administratives de la région du Littoral et du Wouri, et à cause de qui le Gouverneur Fai Yengo Francis était obligé , en 2008, d`interdire les manifestations publiques à Douala et ses environs. Car, on se souvient de ce fameux meeting reporté au lieu dit "Rond-point Dakar" qui avait débouché sur un affrontement violent et sanglant entre les populations du quartier Dakar et les forces de l`ordre. Alors que Jean Michel Nintcheu (président provincial du Sdf dans le Littoral) venait de renvoyer, à une date ultérieure, un meeting populaire visant à dénoncer publiquement les manoeuvres du gouvernement aux fins de modifier la constitution pour que le président Paul Biya puisse, en toute quiétude, se représenter en 2011; eh bien, cet homme à la langue violente et aux propos tranchants n`a pas changé. Même pas d`un iota. On a vu un Jean Michel Nintcheu accueilli en pompe jeudi 26 mai 2010 au "Carrefour Tendon" du quartier Bépanda, ici à Douala. Par des militants suffisamment survoltés et des cadres du parti de la balance sereins. Aux rangs desquels le fameux Célestin Njamen, représentant du Sdf à Paris et président de Alternative 2011, qui avait osé défié le Chairman Ni John Fru Ndi à la Convention de 2006 avant de perdre; également Maître Mbami, Trésorier national du Sdf et membre du Nec, pour ne citer que ceux-ci. Une fois accueilli et installé, l`Honorable Combattant Jean Michel Nintcheu assistait à une prière chrétienne exécutée par le maire de Douala IVème, Dangle Kumaze, et une prière musulmane dite par le téméraire et fidèle militant Mallam Musa. Puis allait s`ensuivre l`allumage des bougies du vingtième anniversaire du parti qui vient de loin. 20 bougies qui furent allumées au même moment par les militants du Social Democratic Front dont la tête de proue est évidemment le sieur Nintcheu qui monta sur le podium afin d`entonner un "Joyeux anniversaire Sdf". Avec tous les militants du parti qui naît, dans la sueur et le sang, le 26 mai 1990 à Bamenda. Soufflant sur les 20 bougies du Sdf, des cris de joies et des youyous des femmes socialistes emboîtèrent le pas, permettant ainsi à l`honorable Nkembeng Edouard, président de la circonscription électorale de Douala V, de souhaiter la bienvenue au camarade jean Michel Nintcheu. Avant de le remercier d’accepter que ce meeting se tienne à Douala V qui, pour lui, "est la structure la mieux organisée dans le Littoral".
Pas d`élections avec Elecam
Des affirmations que réitéra le président régional du Sdf dans le Littoral, Jean Michel Nintcheu. Lui, qui fit une entrée fracassante sur la scène. Comme d`habitude, il commença son discours par des dénonciations. "Je voudrais, ici, dénoncer le comportement anti-démocratique du Sous-préfet de Douala V, qui a attendu jusqu`à 17 heures, hier mercredi 25 mai 2010, pour nous délivrer le récépissé de déclaration de notre manifestation", avait-t-il déclaré d`entrée de jeu. Avant de préciser que cela avait, comme à l`accoutumée, le but de faire échouer ou de déstabiliser leur anniversaire. "Alors qu`on avait déposé la demande le 17 mai 2010", s`exclama-t-il devant des centaines de militants. Pour ensuite indiquer que ce qui est considéré comme des manœuvres du pouvoir vont échouer. Rappelant que leurs camarades de Loum n`avait pas eu la même chance qu`eux, à Douala, l`honorable combattant Nintcheu, ajouta que ces derniers qui, des jours avant, avaient reçu l`autorisation de manifester, s`était tout simplement vus retirés ledit récépissé la veille des célébrations du 20ème anniversaire. On ne savait, apprenait-on, pour quelle raison. Face à toutes ces frustrations accumulées, Jean Michel Nintcheu annonça devant les militants de son parti qu`ils n`allaient plus tolérer cela au Sdf. "D`ailleurs, nous n`allons plus avoir besoin de récépissé pour tenir nos meetings", avait clamé haut et fort le président régional du Sdf. Des propos qui furent largement ovationnés par des militants au bord de l`euphorie. Mais puisque les activités du parti ont bel et bien repris dans le Littoral, l`honorable Nintcheu en profita pour leur demander de se remettre au travail. Car des batailles féroces s`annonçaient dans un proche avenir. Rappelant les circonstances dans lesquelles le Sdf vit le jour, un 26 mai 1990, il demanda qu`une minute de silence fut observée en mémoire des tout premiers martyrs du parti de la balance. Il s`agissait la de Fidelis Chozing, Mathias Tchiffo, Julien Sinko, etc, qui donnèrent de leur sang pour la naissance de la démocratie au Cameroun. Soulignant que le parti est plusaa que jamais fort aujourd`hui dans le Littoral, Jean Michel Nintcheu réitéra les propos qu`il avait tenus au début de son mandat, à savoir que le Littoral servira de rampe pour la conquête du pouvoir en 2011. C `est pourquoi, poursuivit-il," le Sdf a demandé à Monsieur Biya de mettre en place un véritable organe indépendant et il ne l`a pas fait. Cela signifie pour le Sdf qu`il pas d`élections au Cameroun en 2011". Ce qui, d`après l`honorable Nintcheu du Sdf , ne signifiait pas que son parti n`allait pas participer pas aux élections." Plutôt, il sera bel et bien là, mais à l`effet d`empêcher que ces élections de 2011 ne se tiennent, si Monsieur Biya persiste dans sa fuite en avant, avec Elecam tel qu`il est constitué", avait tenu à préciser Jean Michel Nintcheu. Soulignant avoir été informé tardivement de l`installation des responsables d`Elecam dans le Littoral, le 25 mai 2010, à Douala, par Mohaman Sani Tanimou, Directeur général des Elections, Jean Michel Nintcheu instruisit tous les militants du Sdf de ne pas collaborer avec ces responsables d`Elections Cameroon. Car Elecam, pour le Sdf, n`existe pas. Invitant les militants du Sdf à se souvenir de ce qui permit au Sdf de défier le pouvoir en 1990, il termina son discours, sur la place "Carrefour Tendon" de Bépanda, en déclarant que , contrairement à ce que les gens pensent, "le Sdf va démontrer sa popularité dans la région du Littoral très prochainement". Et que son parti organisera des meetings partout dans le Littoral sans récépissé de déclaration.
Joseph Roland Djotié
Camerounlink.net, à Douala
On l`appelle ici "l`homme tigre, un grand homme". Celui-là même qui donne des insomnies aux autorités administratives de la région du Littoral et du Wouri, et à cause de qui le Gouverneur Fai Yengo Francis était obligé , en 2008, d`interdire les manifestations publiques à Douala et ses environs. Car, on se souvient de ce fameux meeting reporté au lieu dit "Rond-point Dakar" qui avait débouché sur un affrontement violent et sanglant entre les populations du quartier Dakar et les forces de l`ordre. Alors que Jean Michel Nintcheu (président provincial du Sdf dans le Littoral) venait de renvoyer, à une date ultérieure, un meeting populaire visant à dénoncer publiquement les manoeuvres du gouvernement aux fins de modifier la constitution pour que le président Paul Biya puisse, en toute quiétude, se représenter en 2011; eh bien, cet homme à la langue violente et aux propos tranchants n`a pas changé. Même pas d`un iota. On a vu un Jean Michel Nintcheu accueilli en pompe jeudi 26 mai 2010 au "Carrefour Tendon" du quartier Bépanda, ici à Douala. Par des militants suffisamment survoltés et des cadres du parti de la balance sereins. Aux rangs desquels le fameux Célestin Njamen, représentant du Sdf à Paris et président de Alternative 2011, qui avait osé défié le Chairman Ni John Fru Ndi à la Convention de 2006 avant de perdre; également Maître Mbami, Trésorier national du Sdf et membre du Nec, pour ne citer que ceux-ci. Une fois accueilli et installé, l`Honorable Combattant Jean Michel Nintcheu assistait à une prière chrétienne exécutée par le maire de Douala IVème, Dangle Kumaze, et une prière musulmane dite par le téméraire et fidèle militant Mallam Musa. Puis allait s`ensuivre l`allumage des bougies du vingtième anniversaire du parti qui vient de loin. 20 bougies qui furent allumées au même moment par les militants du Social Democratic Front dont la tête de proue est évidemment le sieur Nintcheu qui monta sur le podium afin d`entonner un "Joyeux anniversaire Sdf". Avec tous les militants du parti qui naît, dans la sueur et le sang, le 26 mai 1990 à Bamenda. Soufflant sur les 20 bougies du Sdf, des cris de joies et des youyous des femmes socialistes emboîtèrent le pas, permettant ainsi à l`honorable Nkembeng Edouard, président de la circonscription électorale de Douala V, de souhaiter la bienvenue au camarade jean Michel Nintcheu. Avant de le remercier d’accepter que ce meeting se tienne à Douala V qui, pour lui, "est la structure la mieux organisée dans le Littoral".
Pas d`élections avec Elecam
Des affirmations que réitéra le président régional du Sdf dans le Littoral, Jean Michel Nintcheu. Lui, qui fit une entrée fracassante sur la scène. Comme d`habitude, il commença son discours par des dénonciations. "Je voudrais, ici, dénoncer le comportement anti-démocratique du Sous-préfet de Douala V, qui a attendu jusqu`à 17 heures, hier mercredi 25 mai 2010, pour nous délivrer le récépissé de déclaration de notre manifestation", avait-t-il déclaré d`entrée de jeu. Avant de préciser que cela avait, comme à l`accoutumée, le but de faire échouer ou de déstabiliser leur anniversaire. "Alors qu`on avait déposé la demande le 17 mai 2010", s`exclama-t-il devant des centaines de militants. Pour ensuite indiquer que ce qui est considéré comme des manœuvres du pouvoir vont échouer. Rappelant que leurs camarades de Loum n`avait pas eu la même chance qu`eux, à Douala, l`honorable combattant Nintcheu, ajouta que ces derniers qui, des jours avant, avaient reçu l`autorisation de manifester, s`était tout simplement vus retirés ledit récépissé la veille des célébrations du 20ème anniversaire. On ne savait, apprenait-on, pour quelle raison. Face à toutes ces frustrations accumulées, Jean Michel Nintcheu annonça devant les militants de son parti qu`ils n`allaient plus tolérer cela au Sdf. "D`ailleurs, nous n`allons plus avoir besoin de récépissé pour tenir nos meetings", avait clamé haut et fort le président régional du Sdf. Des propos qui furent largement ovationnés par des militants au bord de l`euphorie. Mais puisque les activités du parti ont bel et bien repris dans le Littoral, l`honorable Nintcheu en profita pour leur demander de se remettre au travail. Car des batailles féroces s`annonçaient dans un proche avenir. Rappelant les circonstances dans lesquelles le Sdf vit le jour, un 26 mai 1990, il demanda qu`une minute de silence fut observée en mémoire des tout premiers martyrs du parti de la balance. Il s`agissait la de Fidelis Chozing, Mathias Tchiffo, Julien Sinko, etc, qui donnèrent de leur sang pour la naissance de la démocratie au Cameroun. Soulignant que le parti est plusaa que jamais fort aujourd`hui dans le Littoral, Jean Michel Nintcheu réitéra les propos qu`il avait tenus au début de son mandat, à savoir que le Littoral servira de rampe pour la conquête du pouvoir en 2011. C `est pourquoi, poursuivit-il," le Sdf a demandé à Monsieur Biya de mettre en place un véritable organe indépendant et il ne l`a pas fait. Cela signifie pour le Sdf qu`il pas d`élections au Cameroun en 2011". Ce qui, d`après l`honorable Nintcheu du Sdf , ne signifiait pas que son parti n`allait pas participer pas aux élections." Plutôt, il sera bel et bien là, mais à l`effet d`empêcher que ces élections de 2011 ne se tiennent, si Monsieur Biya persiste dans sa fuite en avant, avec Elecam tel qu`il est constitué", avait tenu à préciser Jean Michel Nintcheu. Soulignant avoir été informé tardivement de l`installation des responsables d`Elecam dans le Littoral, le 25 mai 2010, à Douala, par Mohaman Sani Tanimou, Directeur général des Elections, Jean Michel Nintcheu instruisit tous les militants du Sdf de ne pas collaborer avec ces responsables d`Elections Cameroon. Car Elecam, pour le Sdf, n`existe pas. Invitant les militants du Sdf à se souvenir de ce qui permit au Sdf de défier le pouvoir en 1990, il termina son discours, sur la place "Carrefour Tendon" de Bépanda, en déclarant que , contrairement à ce que les gens pensent, "le Sdf va démontrer sa popularité dans la région du Littoral très prochainement". Et que son parti organisera des meetings partout dans le Littoral sans récépissé de déclaration.
Joseph Roland Djotié
Camerounlink.net, à Douala