114 personnes interpellées à l’Ouest
Des rafles opérées le week-end dernier face à la recrudescence des agressions ces dernières semaines.
Des 114 individus interpellés le week-end dernier par les forces de maintien de l’ordre (FMO) à Bafoussam, vingt personnes environ ont été gardées à vue. Celles-ci ne disposent pas de cartes nationales d’identité. L’on a découvert deux armes blanches sur un conducteur de moto-taxi, du chanvre indien chez un autre et deux autres ont manqué d’être lynchés par les populations au moment de leur interpellation.
Ces deux individus ont été reconnus par les populations comme ceux ayant braqué deux domiciles dans la nuit du 28 au 29 novembre dernier à l’évêché (Bafoussam I). Cette opération coup de poing que viennent de lancer les FMO dans la plupart des quartiers du département, sous la supervision du gouverneur Midjiyawa Bakari, vise à mettre un terme, ou tout au moins, à réduire la montée de l’insécurité dans la capitale régionale de l’Ouest.
En attendant que la lumière soit faite sur ces cas de trafics d’organes, les FMO restent en alerte maximale. Les fêtes de fin d’année approchant, les populations sont appelées à collaborer en dénonçant tout suspect afin de faciliter le travail des forces de l’ordre.
De même, une réunion de sécurité, élargie aux chefs de quartiers, aura lieu cette semaine. Le but est de réactiver les groupes d’autodéfense dans les quartiers afin de traquer les malfrats. Le gouverneur Midjiyawa Bakari a instruit aux FMO de mettre un terme à l’activité de ces hors-la-loi qui sèment la terreur. « Le gouvernement a mis les moyens à disposition pour nous permettre de venir à bout de cette insécurité. Nous demandons aux populations de nous aider », lance Gérard Aldjim.