Quatre bandits se sont emparés d’une mallette d’argent destinée à approvisionner la banque située à Akwa.
Tout s’est passé en moins de 10 minutes. «Deux hommes vêtus comme les agents d’Hygiène et de salubrité d Cameroun (Hysacam) étaient en train de balayer juste devant l’entrée arrière de la banque. Et, lorsque la voiture est arrivée transportant de l’argent, les deux faux agents d’Hysacam ont fait semblant de se battre. A l’approche des employés et de la police avec la mallette d’argent, ils s’en sont pris à ces agents et une bagarre a déclenché», relate un vigile en fonction à la Société générale de banque au Cameroun (Sgbc), située non loin de First Trust.
Selon des sources, c’est aux environ de 12h hier lundi 8 juillet 2012, que l’escorte d’approvisionnement des fonds pour la First Trust a été attaquée par quatre malfrats.
Son arme à feu sera également emportée par les bandits. Mais dans leur fuite, les bandits vont laisser tomber l’arme à environ 1km du lieu du braquage, au lieu dit ancien Pmuc Akwa, où elle a été récupérée par les éléments de la brigade de gendarmerie d’Akwa Sud. D’après une source policière, Melingui est interné à la clinique Marie Poh. Mais, avant de s’en fuir à bord de deux motos, les quatre bandits vont se rendre à l’entrée principale de la banque. Là, ils vont ouvrir le feu sur la jambe de Djikam, un policier qui était en poste.
Il est actuellement interné à l’hôpital de la garnison militaire à Bonanjo. A en croire un policier proche de l’enquête, Adeline Yanzé, directrice centrale agence du Littoral First Trust estime la somme emportée au cours du braquage à 100 millions Fcfa. Jusqu’à 15h, les éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) No2, des unités de police et de la gendarmerie menaient encore des enquêtes dans cet établissement financier. Les vigiles en poste et le personnel de cette banque située au quartier Akwa, boulevard de la liberté ont été auditionnés par les enquêteurs. Sur le seuil de la porte arrière de la First Trust, des bouts de tissus de couleurs orange sont visibles. A en croire des témoins, ces bouts de poches de vêtements appartiennent à deux des quatre voleurs.