06 avril 1984: Paul Biya et son armée
YAOUNDÉ - 04 Avril 2012
© Yves Marc Kamdoum, Labaran Mamouda et Re | La Météo
En 30 ans de magistère, le chef de l'Etat a bâti une armée républicaine, respectueuse des institutions de la République. Va-t-elle faillir à ses missions?
A son arrivée à la Magistrature suprême, l'armée camerounaise ne compte qu'un seul général, et un florilège de colonels qui attendent dans l'antichambre d'une armée dans laquelle seule la Garde républicaine d'antan est bien structurée. Paul Biya a méthodiquement donné vie à cette armée qui ne manque, à présent, ni d'intelligences et de compétences, ni de professionnels et de génies. Les généraux sont indénombrables. Les réformes en cours depuis 2001 avec les 21 textes du président de la République réorganisent l'armée, «dans la perspective de sa modernisation et de son rajeunissement». Dans les casernes, c'est la satisfaction générale, les hommes en tenue ont désormais un plan de carrière, qu'ils soient des militaires sac à dos ou des produits des académies militaires nationales ou internationales. Tous les hommes en tenue y trouvent leur compte, au grand dam de la paix et du climat de quiétude qui caractérise le Cameroun.
Les textes signés le 11 mars 2001 par le chef de l'Etat, sont d'une portée historique, tant ils concernent, dans leur effectivité, la mise hors des pôles de commandement des pionniers et bâtisseurs de nos forces armées, sans toutefois les mettre en disgrâce. Ces hauts gradés expérimentés continuent de jouer les sentinelles perspicaces, ainsi que les stratèges efficaces d'une armée camerounaise dont on se rend à l'évidence de l'enclenchement du rajeunissement tous azimuts. Les généraux Pierre Semengué (76 ans), James Tataw Tabe (78 ans), Jean Nganso Sunji et Yaya Oumaroudjam, ne quittent pas les rangs. Leur disponibilité et leur loyauté sont ainsi récompensées par l'homme du 6 novembre 1982 qui n'a point oublié un certain 6 avril 1984... En 50 ans de bons et loyaux services passés à moderniser l'armée, à la cadrer dans son rôle régalien de bouclier républicain, et à encadrer des troupes qui n'ont jamais actionné des mutineries. Ce quatuor de généraux était favorable aux réformes engagées par le Président de la République depuis 2001.
Le rajeunissement et la professionnalisation des effectifs sont désormais palpables à travers les récentes réformes structurelles, en vue d'une efficacité opérationnelle au moment où toutes les armées du monde et les armes se modernisent au même rythme que les Nouvelles technologies de l'information et de la Communication (Ntic). Il a certes fallu du temps pour formater les forces de défense nationales, mais le chef de l'Etat a su imprégner un rythme pour leur mue. Tout en respectant la géopolitique des équilibres régionaux, Paul Biya est resté constant dans sa dialectique de modernisation de l'armée en associant toutes les composantes ethniques, religieuses et culturelles. Mais, c'est davantage le mérite, le dévouement et le professionnalisme qui sont honorés.
Les nouveaux promus aux différents grades et aux postes de responsabilité, ont bâti leur carrière avec endurance et loyauté dans la pure discipline militaire. Leur brillance académique ne fait l'ombre d'aucun doute dans les différentes écoles militaires, où ils ont reçu leurs formations, comme dans les casernes où ils justifient de bons états de service. A travers eux, l'armée camerounaise fait de gros progrès. Des officiers subalternes et supérieurs aux hommes de troupes, les textes récemment signés par le président Biya étaient longuement souhaités. Ils sont aujourd'hui salués par tous les hommes en treillis, autant qu'ils constituent des actes politiques d'envergure.
© Yves Marc Kamdoum, Labaran Mamouda et Re | La Météo
En 30 ans de magistère, le chef de l'Etat a bâti une armée républicaine, respectueuse des institutions de la République. Va-t-elle faillir à ses missions?
A son arrivée à la Magistrature suprême, l'armée camerounaise ne compte qu'un seul général, et un florilège de colonels qui attendent dans l'antichambre d'une armée dans laquelle seule la Garde républicaine d'antan est bien structurée. Paul Biya a méthodiquement donné vie à cette armée qui ne manque, à présent, ni d'intelligences et de compétences, ni de professionnels et de génies. Les généraux sont indénombrables. Les réformes en cours depuis 2001 avec les 21 textes du président de la République réorganisent l'armée, «dans la perspective de sa modernisation et de son rajeunissement». Dans les casernes, c'est la satisfaction générale, les hommes en tenue ont désormais un plan de carrière, qu'ils soient des militaires sac à dos ou des produits des académies militaires nationales ou internationales. Tous les hommes en tenue y trouvent leur compte, au grand dam de la paix et du climat de quiétude qui caractérise le Cameroun.
Les textes signés le 11 mars 2001 par le chef de l'Etat, sont d'une portée historique, tant ils concernent, dans leur effectivité, la mise hors des pôles de commandement des pionniers et bâtisseurs de nos forces armées, sans toutefois les mettre en disgrâce. Ces hauts gradés expérimentés continuent de jouer les sentinelles perspicaces, ainsi que les stratèges efficaces d'une armée camerounaise dont on se rend à l'évidence de l'enclenchement du rajeunissement tous azimuts. Les généraux Pierre Semengué (76 ans), James Tataw Tabe (78 ans), Jean Nganso Sunji et Yaya Oumaroudjam, ne quittent pas les rangs. Leur disponibilité et leur loyauté sont ainsi récompensées par l'homme du 6 novembre 1982 qui n'a point oublié un certain 6 avril 1984... En 50 ans de bons et loyaux services passés à moderniser l'armée, à la cadrer dans son rôle régalien de bouclier républicain, et à encadrer des troupes qui n'ont jamais actionné des mutineries. Ce quatuor de généraux était favorable aux réformes engagées par le Président de la République depuis 2001.
Le rajeunissement et la professionnalisation des effectifs sont désormais palpables à travers les récentes réformes structurelles, en vue d'une efficacité opérationnelle au moment où toutes les armées du monde et les armes se modernisent au même rythme que les Nouvelles technologies de l'information et de la Communication (Ntic). Il a certes fallu du temps pour formater les forces de défense nationales, mais le chef de l'Etat a su imprégner un rythme pour leur mue. Tout en respectant la géopolitique des équilibres régionaux, Paul Biya est resté constant dans sa dialectique de modernisation de l'armée en associant toutes les composantes ethniques, religieuses et culturelles. Mais, c'est davantage le mérite, le dévouement et le professionnalisme qui sont honorés.
Les nouveaux promus aux différents grades et aux postes de responsabilité, ont bâti leur carrière avec endurance et loyauté dans la pure discipline militaire. Leur brillance académique ne fait l'ombre d'aucun doute dans les différentes écoles militaires, où ils ont reçu leurs formations, comme dans les casernes où ils justifient de bons états de service. A travers eux, l'armée camerounaise fait de gros progrès. Des officiers subalternes et supérieurs aux hommes de troupes, les textes récemment signés par le président Biya étaient longuement souhaités. Ils sont aujourd'hui salués par tous les hommes en treillis, autant qu'ils constituent des actes politiques d'envergure.