WikiLeaks: Les "câbles" américains sur Paul Biya
YAOUNDE - 08 DEC. 2010 - 6h
© Cameroon-Info.Net
Le site Internet fait des vagues avec des révélations mais aussi des anecdotes sur les hommes d'Etat...
Le site Internet WikiLeaks qui depuis peu, balance sur Internet des centaines de milliers de documents classés top secret de la diplomatie américaine, continue de faire des vagues... Initialement hébergé aux USA, le site a dû se résoudre à émigrer dans d'autres pays, en raison de mulitples attaques cybernetiques. Son créateur, l'australien de 39 ans Julian Assange, a été arrêté ce Mardi 7 décembre 2010 pour une affaire de moeurs en Suède.
Selon le journal français LePoint, "Les documents diffusés sur Internet étalent au grand jour les usages habituellement tenus secrets de la diplomatie américaine sur toute une série de dossiers, sensibles ou non". Un mélange explosif de révélations graves (par exemple sur les agissements des troupes américaines en Irak), de jugements et d'anecdotes sur les hommes d'Etat. Tout ceci de la part des diplomates américains éparpillés à travers le monde.
Le Guardian (britannique) y a trouvé par exemple que Paul Biya, le Président du Cameroun, utilise l'argent de l'Etat comme une petite caisse personnelle pour ses dépenses courantes. Les documents rapportent cette affaire qui fit le tour du monde en Aout 2009: "Paul Biya s'est offert ainsi qu'à son entourage, 3 semaines de vacances à 1,2 Million de dollars à La Baule en France. La délégation a réservé 43 chambres dans 2 hotels de luxe à raison de $60.000 la nuit avant de se lancer dans une follie dépensière dans les magasins de luxe de la place et les casinos".
Puis il y a cette révélation attribuée à l'Ambassade des USA à Yaoundé qui, de "source sûre", rapporte des scènes où l'entourage du Chef de l'Etat ne se gêne pas de sortir, à diverses escales, des malettes bourrées d'argent frais pour régler cash les factures de ravitaillement de l'avion présidentiel en Kérosène.
Enfin cette autre histoire bien connue des camerounais. Celle du lieutenant Luc Emanè qui en Septembre 2008, avait été appréhendé dans un hotel de Genève en Suisse alors qu'il tentait de s'enfuir après avoir dérobé une "valise de souveraineté" du Chef de l'Etat Paul Biya, en route pour New York (USA), prendre part à l'Assemblée Générale des Nations Unies. Ladite valise comportait, selon les documents, une somme de 3.4 millions de francs suisses (soit 6.8 millions de dollars ou encore 3 milliards 250 millions de FCFA). L'on se souvient, avec Olivier Mbelle, auteur d'un article publié par La Nouvelle Expression le 2 Décembre 2008, que les autorités camerounaises n'ont jamais admis qu'il y avait de l'argent dans cette valise:
"Depuis le déclenchement de l’affaire du vol de la valise de souveraineté du président de la République à l’hôtel Intercontinental de Genève, des langues semblent déjà se délier dans le sérail, pour battre en brèche la thèse longuement répandue sur l’existence d’une importante somme d’argent dans le précieux sac. “Il n’y avait que des documents confidentiels du chef de l’Etat dans cette valise, pas une seule trace d’argent… ”. " Pouvait-on lire...
Paul Biya n'est pas le seul homme d'Etat à avoir été épinglé par les "câbles" américains.
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Le site Internet fait des vagues avec des révélations mais aussi des anecdotes sur les hommes d'Etat...
Le site Internet WikiLeaks qui depuis peu, balance sur Internet des centaines de milliers de documents classés top secret de la diplomatie américaine, continue de faire des vagues... Initialement hébergé aux USA, le site a dû se résoudre à émigrer dans d'autres pays, en raison de mulitples attaques cybernetiques. Son créateur, l'australien de 39 ans Julian Assange, a été arrêté ce Mardi 7 décembre 2010 pour une affaire de moeurs en Suède.
Selon le journal français LePoint, "Les documents diffusés sur Internet étalent au grand jour les usages habituellement tenus secrets de la diplomatie américaine sur toute une série de dossiers, sensibles ou non". Un mélange explosif de révélations graves (par exemple sur les agissements des troupes américaines en Irak), de jugements et d'anecdotes sur les hommes d'Etat. Tout ceci de la part des diplomates américains éparpillés à travers le monde.
Le Guardian (britannique) y a trouvé par exemple que Paul Biya, le Président du Cameroun, utilise l'argent de l'Etat comme une petite caisse personnelle pour ses dépenses courantes. Les documents rapportent cette affaire qui fit le tour du monde en Aout 2009: "Paul Biya s'est offert ainsi qu'à son entourage, 3 semaines de vacances à 1,2 Million de dollars à La Baule en France. La délégation a réservé 43 chambres dans 2 hotels de luxe à raison de $60.000 la nuit avant de se lancer dans une follie dépensière dans les magasins de luxe de la place et les casinos".
Puis il y a cette révélation attribuée à l'Ambassade des USA à Yaoundé qui, de "source sûre", rapporte des scènes où l'entourage du Chef de l'Etat ne se gêne pas de sortir, à diverses escales, des malettes bourrées d'argent frais pour régler cash les factures de ravitaillement de l'avion présidentiel en Kérosène.
Enfin cette autre histoire bien connue des camerounais. Celle du lieutenant Luc Emanè qui en Septembre 2008, avait été appréhendé dans un hotel de Genève en Suisse alors qu'il tentait de s'enfuir après avoir dérobé une "valise de souveraineté" du Chef de l'Etat Paul Biya, en route pour New York (USA), prendre part à l'Assemblée Générale des Nations Unies. Ladite valise comportait, selon les documents, une somme de 3.4 millions de francs suisses (soit 6.8 millions de dollars ou encore 3 milliards 250 millions de FCFA). L'on se souvient, avec Olivier Mbelle, auteur d'un article publié par La Nouvelle Expression le 2 Décembre 2008, que les autorités camerounaises n'ont jamais admis qu'il y avait de l'argent dans cette valise:
"Depuis le déclenchement de l’affaire du vol de la valise de souveraineté du président de la République à l’hôtel Intercontinental de Genève, des langues semblent déjà se délier dans le sérail, pour battre en brèche la thèse longuement répandue sur l’existence d’une importante somme d’argent dans le précieux sac. “Il n’y avait que des documents confidentiels du chef de l’Etat dans cette valise, pas une seule trace d’argent… ”. " Pouvait-on lire...
Paul Biya n'est pas le seul homme d'Etat à avoir été épinglé par les "câbles" américains.