Usa-Cameroun: Désillusion...cette larme du président Obama que la jeunesse camerounaise a refusé de remarquer...

Obama Crying:camer.beCette jeunesse camerounaise qui a douté, qui a désespéré après le premier mandat du président Obama doit rester optimiste pour le futur, car président Obama représente non seulement le rêve, mais un peu plus d'optimisme sur leur futur.Oui il y a eu le cas de la Libye. Oui il y a eu le cas de la Côte d'Ivoire. Et de quoi se mêle la jeunesse camerounaise du  web sur ces deux événements pour ignorer ce que le président Obama peut apporter à leur nation le Cameroun? Ou en encore, pourquoi la jeunesse camerounaise du web en veut-elle au président Obama?

Aux Libyens de régler leurs problèmes avec les USA, autant que les Ivoiriens. Mais surtout aux Camerounais de prendre le destin de leur pays en main et d’arrêter de se cacher dernière la peur animée sous un faux paravent des crises ivoiriennes et libyennes ou du panafricanisme.

Pendant que le président Obama faisait la Une de tous les grands quotidiens du monde et surtout que tous  les articles parlant de lui étaient les plus lus et les plus partagés, sur le web camerounais, c'était jour de congé quand on parlait de cette belle grande victoire de la réélection du président Obama.

À deux reprises j'ai essayé de faire valoir le pourquoi de ma fierté de soutenir le président Obama, je me suis plantée littéralement ; en aucun moment dans mon histoire sur le web un article mis en ligne sous ma signature n’a récolté aussi peu de clics.
http://www.camer.be/index1.php?art=22452&rub=30:27
http://www.camer.be/index1.php?art=22503&rub=30:27
Pire encore, quand il y a quatre ans je parlais du président Obama sur le web c'était le grand Buzz. Et aujourd’hui… !

Alors quelque chose s'est passé entre le président Obama et la jeunesse camerounaise du web. Dans une telle situation, tout bon communicant se doit de s'arrêter et de comprendre puisque le président Obama est un symbole si fort dans l'imaginaire collectif pour que la jeunesse camerounaise du web s'en débarrasse sans aller au-delà de la compréhension du jeu des relations internationales.
Oui il y a eu le discours de son investiture,
Oui il y a eu le discours d'Acra,
Mais surtout il y a eu cette réalité: le président Obama était élu avant tout pour servir son peuple.

Devant un pays au bord de la faillite comme le sien et un chômage sans précédent, le président Obama ne pouvait pas centrer sa priorité à résoudre les problèmes de la planète. Ne dit-on pas que la bonne charité comment par soi-même? Pour preuve si le président Obama a été réélu, c'est grâce à son bilan sur la gestion interne des affaires américaines.

Si justement le premier mandat du président Obama a été axé sur la résolution des affaires internes américaines, le second s'ouvre avec un axe de communication centré sur la politique internationale comme le démontre son  tout premier voyage en Birmanie sous peu.

Pour cette raison la jeunesse camerounaise du web qui a cru aux discours du président Obama doit lui donner une seconde chance comme a fait son peuple en lui l'offrant une majorité écrasante des grands électeurs.

Comme il le dit lui-même: "Après tout ce que nous avons traversé, après tout ce pour quoi nous avons combattu, nous ne pouvons pas abandonner le changement maintenant". Le président Obama vient nous rappeler ici l'importance de la patience, de l'endurance mais surtout de croire en son rêve et de rester optimiste.

La jeunesse camerounaise du web qui a douté, qui a désespéré après le premier mandat  doit rester optimiste pour le futur, car le président Obama représente non seulement du rêve, mais un peu plus d'optimisme sur leur futur.

''Il est le seul dirigeant occidental confronté à la grande débâcle économique et financière de ce début de siècle qui ait résisté. Souvenez-vous des premiers G8 ou G20 de l'ère Obama : Sarkozy, Zapatero, Berlusconi, Gordon Brown étaient autour de la table. Le seul qui se maintienne hors de l'eau, c'est Obama. Et cela amplifie encore sa victoire. Superman sort abîmé, quelques habits en lambeaux, mais vainqueur.'' Anne Sinclair

Symbole fort...

Le président Obama est le premier président noir de l'histoire des États-Unis et entame son second et dernier mandat à la tête de la plus grande puissance du monde. Le symbole demeure si fort car sous peu, dans moins de 10 ans, la Chine deviendra La première puissance du monde  et faut pas rêver de voir un noir devenir président en Chine. Du moins pas de sitôt...

Le Président Obama entre à tout jamais dans l'histoire pour parachever l’œuvre commencée par Rosa Parks, Martin Luther King et bien d'autres.

Comme le disait Césaire, l'odeur du nègre ça fait pousser la canne à sucre. Obama vient réécrire l'histoire... On le dira, l'homme afro américain peut accéder à la plus haute fonction et l'assumer avec brio. Ce qui est  mieux  qu'un oscar pour un rôle dans un film ou une reconnaissance dans le domaine du sport ou de la musique.
 
En ayant un second mandat, le président Obama élève au plus haut le symbole qu'il était il y a quatre ans. Si la première fois on élisait le premier homme aux origines africaines, cette fois on a élu un homme pour ses compétences, à travers son bilan devant un adversaire de taille.

Apprendre de la réussite  du président Obama

Voter pour un candidat doté d'un nom comme Barack Hussein Obama… Comme le lui avait dit un de ses consultants politiques, avant qu'il ne se lance dans la course aux sénatoriales dans l'Illinois, "tu peux avoir un nom bizarre ou un prénom bizarre. T'appeler Barack Smith, par exemple, ou Joe Obama. Mais Barack Obama, ça ne passera jamais".
Le président Obama a relevé le défi avec brio en misant sur l'augmentation de la participation d’au moins 50%. Son secret:

le Bénévolat...


Cette larme du président Obama que la jeunesse camerounaise n'a pas vue qu'elle coulait....

Oui le président Obama a fait rêver et il est conscient des déceptions. Reconnaissons-le, il s'est battu du mieux qu'il pouvait pour respecter ses promesses. Il le dit d'ailleurs avec une larme: « J'ai les cicatrices pour le prouver...Je n'avais pas tous ces cheveux gris quand je suis arrivé... ».
Une larme, oui, le président Obama n'a pas répondu aux attentes de la jeunesse camerounaise du web. Mais nous enseigne qu'on peut bâtir notre propre rêve américain chez nous au Cameroun par une prise en charge individuelle des problèmes qui minent notre nation.
Ce n'est pas le président Obama qui viendra faire partir Paul Biya après 30 ans de dictature.
Aux Camerounais de prendre leurs responsabilités comme peuple souverain et libre pouvant traiter avec les USA dans le respect des intérêts communs.
C'est cela que le président Obama prône
Responsabilité individuelle selon Obama...

C'est l'histoire d'Edith Childs, la militante de Caroline du Sud à l'origine du cri de ralliement du camp Obama ("Fired Up"). Un jour de 2007, à la rencontre d'électeurs de Caroline du Sud dans un de ces villages où aucun diplômé de Harvard ne s'est jamais hasardé. Et c'est Edith, coiffée de son plus beau chapeau d'église, qui lui remonte le moral. "Fired up ?" Gonflé à bloc ? "Ready to go." ...

Non le miracle camerounais ne viendra pas du président Obama mais de la responsabilité individuelle de chacun de bâtir un pays libre et juste. Voilà  pourquoi le président Obama doit demeurer un symbole au sein de la jeunesse camerounaise sur le web, cette jeunesse qui est restée si froide suite à sa seconde victoire.

Désillusion...pourquoi cette jeunesse camerounaise du web a-t-elle refusé de remarquer cette larme du président Obama?
Telle est notre question de la semaine.

© Camer.be : Félicité Ngadja


12/11/2012
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